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La Maraîchine Normande
23 août 2018

POITIERS (86) FONTENAY-LE-COMTE (85) - VINCENT GOY "DE LA MARTINIÈRE", AIDE DE CAMP DU GÉNÉRAL HUCHÉ (1745 - 1794)

POITIERS Z

 

Fils de Charles Goy, procureur au Présidial de Poitiers, né à la Mothe-Saint-Héray, et de Marie-Françoise Guilleminet, Vincent est né à Poitiers, paroisse Saint-Hilaire-de-la-Celle, le 4 février 1745 et a été baptisé le même jour. Son parrain était Pierre-Vincent Guilleminet, clerc tonsuré, frère de sa mère, et la marraine, Radegonde-Marie Giraud.

Son grand-père paternel, Charles, était notaire royal à Saint-Maixent.

 

acte de baptême St-Hilaire de la Celle z

 

VINCENT GOY de la MARTINIÈRE (1745 - 1794)

Capitaine du 3e bataillon de la Vienne, membre de l'état-major du général Huché en 1793-1794

L'arrestation de Goy-Martinière est signée le 6 avril 1794 (17 germinal an II). Le 8 avril, Goy-Martinière est destitué. Il est transféré à Fontenay et déféré à la commission militaire (présidée par l'adjudant-général Cortez) qui ne portait qu'une condamnation : la mort.

Le 11 avril, Vincent Goy de la Martinière, 49 ans, né à Poitiers, capitaine au 3e bataillon de la Vienne, attaché depuis le 16 mai 1793 à l'armée de l'Ouest comme aide de camp du général Huché, était condamné à mort, et exécuté dans la journée. 

 

condamné zz

(AN BB3/8-16)

 

Extrait du Registre des dénonciations et déclarations du Committé de surveillance du canton de Mareuil, le seul en activité dans le district de la Roche-sur-Yon :

Aujourd'hui 14 germinal, l'an deuxième de la République française une et indivisible.

Le citoyen VIAUD, agent national provisoire, invitté par le Committé de surveillance de luy donner connaissance des faits qui méritent d'estre reproché au général Huché, et Le Goy Martinière.

1° Le général Huché a dit devant luy qu'il respectoit les authorités constituées mais que dans la Vendée, il n'en connoissoit d'aucune espèce.

2° qu'il a donné pour ordre à Martinière que sitôt qu'il seroit passé les barrières de commune de Mareuil de thuer hommes, femmes, et enfants, quand bien même les femmes seroient enceintes.

3° qu'ayant fait voir au général une lettre de Boyvineau, capitaine de la compagnie des volontaires de Mareuil, qui désiroit que ses volontaires fussent employés, le général dit de les faire marcher ; sur ce qu'on luy observa qu'il y avoit des jeunes gens de la réquisition, qu'on devoit conduire le lendemain au district, il demanda quel étoit le district, ont lui dit que s'étoit le district de La Roche, qui avoit pris ses séances à Beaulieu sur Mareuil, il dit "à la guillotine !"

4° que luy ayant demandé si Mareuil subiroit le même sort que les communes voisines, il répondit que voui, et luy ayant observé que la partie de Mareuil est du côté de la plaine, et séparée par la rivière du Lay ne subiroit pas le même sort, il répondit que ce seroit précisément par là où il commenceroit.

5° que le citoyen Maulde luy ayant demandé quel dellay il donneroit pour faire évacquer les meubles et effets, il dit qu'il seroit de vingt-quatre heures, que le dit citoyen Maulde ayant voulu luy faire connoître que le delay étoit trop court, il donna sur le champ des ordres à Suret (?) de ne laisser sortir aucun effets.

6° que Martinière a fait fusiller la nommé LE JAUD qui étoit venu me demander luy procurer un logement pour sauver sa femme, ses enfants et son mobilier des flames, et qu'entré dans le Bocage, à un quart de lieu de Mareuil, il a fait tuer sa femme et deux enfants dont l'un de six mois.

7° qu'il a fait égorger plusieurs enfants et femmes.

8° qu'une fille est venue déclarer à la municipalité que Martinière la violenté et forcé de le laisser jouir d'elle.

9° que le nommé GALLERMON (?) et plusieurs autres personnes luy ont déclaré que Martinière avoit forcé plusieurs de luy donner leur argent notamment au particulier Baron de Belle Noue, auquel il fit donner de l'or et de l'argent, lequel il a fait fusiller lorsqu'il a été de retour.

10° qu'il a dit qu'il avoit des ordres secrettes et qu'il pouvoit faire brûler Mareuil et faire thuer tout ce qui y étoit, que s'il eut suivi ses ordres que c'étoit par là où il devoit commencer.

11° qu'il étoit logé dans la maison BOULANGER, qu'à son retour, il feroit brûler la maison et seront forcé de brûler la cervelle a la maitraisse de laditte maison qui étoit malade, parce qu'elle ne pouroit se sauver.

12° qu'il a conseillé à mon épouse de se rendre à sa maison à Luçon, parce qu'à son retour, il seroit obligé de luy faire subir le même sort. Je certifie les faits que j'ay déjà déposés, signé, VIAUD, agent national provisoire.

A aussy comparu le citoyen François DEGEMBE, lequel a déclaré qu'il a parfaite connoissance des faits posés cy-dessus par le citoyen Viaud à l'exception des deux derniers, et qu'en outre il a parfaite connoissance qu'étant rendu à Bellenoue comme guide d'un cavalier de dépêche, La Martinière luy dit vay voir au corps de garde, tu y vaira une quantité de femmes et enfants à qui je feray denser la carmagnole demain matin. Le dit DEGEMBE luy ayant montré une fille de 18 à 20 ans et un enfant de deux ans, et luy ayant dit turas-tu ceux cy ; La Martinière luy répondit que oui, tout cela prendra la prise de tabac demain matin

Signé : DEGEMBE, officier municipal.


A aussi comparu Pierre CHAUVET, lequel nous a déclaré avoir eu parfaite connoissance que La Martinière, commandant de la colonne passée par Mareuil pour aller au Bocage, a fait fusiller, même contre le gré des soldats, six ou sept femmes et plusieurs enfans, quelques-uns desquels encore à la mamele. Que La Martinière, ayant commandé deux soldats pour fusiller deux petites filles, l'un d'eux résista disant qu'il aimoit mieux que ce fut un autre que luy, mais ayant reçu de rechef l'ordre, les deux enfants furent fusillés, et a déclaré ne scavoir signer.


A aussy comparu, le citoyen Michel DEGEMBE, de la commune de Saint-André-sur-Mareuil, lequel nous a déclaré avoir parfaitte connoissance qu'étant arrivé à Bellenouhe, l'onze courant, La Martinière, fit fusiller les femmes des deux VRIGNONNEAU, l'aînée ayant deux enfants à son col (sic) l'un âgé de six mois et l'autre de 18 ; la jeune en ayant aussy un enfant de son col qui fut fusillé, que La Martinière a fait consummer par les flammes du foin à la Poupetière, commune de Bellenoue,
Signé : Michel DEGEMBE


A aussy comparu, le même jour, 14 germinal, le citoyen Honoré SEGUIN, faisant le service de cavallier de la commune de Beaulieu-sur-Mareuil, lequel nous a déclaré avoir parfaitte connoissance que La Martinière a fait consummer par les flammes, quantité de foin à la maison de La Paicherie (Pescherie) et aux Roches de la commune de Château-Guibert, au cidevant prieuré de Bellenouhe, à la maison de La Touche, commune de Saint-André, et a déclaré ne scavoir signer.


Aujourd'huy 15 germinal l'an deux de la République française une et indivisible.

Ont comparu les citoyens Nicolas MICHAUD et François CHEGUES (?), les deux habitans de la commune de Mareuil, faisant le service de guide à cheval, de la colonne commandée par La Martinière ; lesquels ont déclaré avoir parfaitte connoissance que La Martinière a fait fusiller la femme du nommé JAUD de l'afferté (La Ferté) commune de Bellenouhes et deux de ses enfants, le troisième consummé dans les flammes de leurs maison, le dit enfant étoit resté dans son ber ; que dans la commune de Bellenouhe, il a été consummé par les flammes au moins deux tonneaux de bled, 5 brasses de foin, quantités de toiles, fil et linges, que le dit La Martinière tiroit des mains des soldats, la toile - linge - effets, pour le jetter dans les flammes.

Qu'il a fait donner au nommé BARON et aux deux femmes des VRIGNONNEAU leur argent et assignats, et après, a dit à ces deux dernières, d'aller prendre la prise de tabac et les a fait fusiller de suite ; l'une desquelles étoit enceinte, que BARON envoyé en prison de Mareuil, fut égallement fuzillé au retour de La Martinière du Bocage.

Que Martinière, étant arrivé dans la maison du nommé CLERJAUD, maire de Bellenoue, il fit ramasser le meilleur du linge dudit Clerjaud, et remis dans un coffre et une desserte qu'il déclara à la servante, âgée d'environ 18 ans, que tout cela étoit pour elle, et qu'il le feroit conduire à Luçon, que cette fille a déclaré, audit Michaud, comparant, et au citoyen Borget de cette commune, que Martinière l'avoit viollenté et jouy d'elle.

Que le dit Martinière a fait consummer au moins une brasse de foin à la Potrie (Poterie) commune de Corbon (Corbaon), au moins deux brasses brasses à la Paicherie (Pescherie), commune de Château-Guibert, une brasse au Moulin Martin, commune de Bellenoue, et une coche avec six petits cochons renfermés dans un toit, et qu'il a négligé de faire enlever, environ deux tonneaux de seigle, et mit, tant en grains que farines, trouvées audit moulin Martin que les cavalliers du canton ont seulement jetté hors de la maison.

Que la femme du nommé BARON, demeurant au cidevant prieuré de Bellenoue, a été fusillée, ainsy que celle du nommé GUEFFIER et plusieurs enfants. Ont les dits comparants déclaré ne scavoir signer.

Le même jour a été déposé par le citoyen BERARD, l'un de nos collègues, un billet signé du citoyen ROUSSEAU fils, faisant le service de la cavalerie de Mareuil, et obligé de partir de suitte avec la force armée, demeure annexé au présent conçu en ces termes :

Le citoyen ROUSSEAU dépose qu'il a connoissance que La Martinière a fait fusiller plusieurs femmes et enfants de trois à quatre ans et même un de six mois, et qu'il a fait brûler du foin dans plusieurs endroits, ce qui seincère et verritable ; et signé au billet ROUSSEAU.

Aujourd'hui 15 germinal l'an deuxième de la République française une et indivisible, a comparu le citoyen Louis SEGUIN de la commune de Beaulieu, faisant le service de la cavalerie, lequel nous a déclaré qu'il a parfaite connoissance que par l'ordre de La Martinière, on a fait le 10 du courant, fait consummer, par les flammes, environ d'une brasse de foin au Moulin Fleury, commune de Mareuil, que rendu à l'afferté (La Ferté), il a vu fusiller deux enfants de la femme de JAUD, l'un âgé d'environ dix ans, l'autre de sept à huit ans, que rendu au Tournerie (l'Étournerie), même commune, il a vu brûler environ 20 bx de seigle, mesure de ce lieu, ainsy que deux lits de plumes et autres effets. Rendu au moulin Martin, même commune de Bellenoue, il a vu brûler quelques bx de bled qui étoient dans une baille, et différents meubles et effets. Arrivés à la maison de la Potrie (Poterie), commune de Corbon (Corbaon), il a vu brûler différents meuble de bois et environ une brasse de foin. Rendu à la maison de La Paicherie (Pescherie), commune de Château-Guibert, il a vu brûler une quantité de lin tant en écheveaux qu'en poupée, pacquets et botes, environ trois brasses de foin. Rendu aux Roches même commune, il a vu brûler environ deux chartées de bled, froment en gerbes et environ 4 bx de seigle ; que le déclarant ayant représenté au commandant La Martinière qu'il étoit dommage de faire brûler le bled, il lui répliqua que c'étoit une bagatelle et qu'il a vu brûler aussy différents meubles. Rendu à La Vasselière, commune de Château-Guibert, chez le nommé BOUNIOT (?), il a vu brûler environ quatorze (? surchargé) bx de seigle, environ vingt bx de mil, au moins vingt-cinq bx avoine, mesure de Mareuil, sept barriques de vin, une quantité de lin en botte, environ 25 livres de laine, et quantités de linges et meubles, qui est tout ce qu'il a déclaré avoir vu par luy même et s'est soussigné.
Signé : SEGUIN

A aussy comparu le citoyen Nicolas BORGET, lequel nous a déclaré avoir parfaitte connoissance que par l'ordre de La Martinière, il a été fusillé en la commune de Bellenoue la femme JAUD avec ses trois enfants, l'un desquels étoit à la mamelle, et qu'après avoir fait fusiller la mère, il fit prendre par un de ses enfants son porte-feuilles pour luy remettre, dans lequel il y avoit un assignat de soixante livres, et quelques petits : que rendu au moulin Fleury, commune de Mareuil, il a vu brûler environ une brasse de foin, et rendu au cidevant prieuré de Bellenoue, il a vu brûler environ un tonneau de seigle, environ deux chartées de foin, une quantité de lin en botte, et beaucoup de meubles. Rendu au moulin Martin, même commune, il a vu brûler environ six bx de seigle, environ une brasse de fouin, du lin en poupée, du linge et un lit de plume que le commandant a luy-même jetté dans le feu et différents meubles de bois. Rendu à la Potrie (Poterie), commune de Corbon (Corbaon), il a vu brûler deux fortes chartées de foin et meubles. Rendu à la Pescherie, commune de Château-Guibert, il a vu brûler six bx de seigle autant de mil et environ un bx et demi de bled sarrazin, environ trois chartées de foin, une quantité de lin en écheveau et en bottes.

Qu'à Bellenoue, il a fait fusiller les femmes des VRIGNONNEAU dont une étoit mère de deux enfants, un desquels à la mamelle a égallement été fuzillé et l'autre enceinte d'environ sept mois ainsy que les femmes d'un nommé BARON et GUEFFIER, même commune et trois autres enfants, que La Martinière, après avoir fait fusillé la VIGNONNEAU, la jeune, il leva ses jupes avec son sabre, qui est tout ce qu'il a déclarer scavoir et a déclaré ne scavoir signer. Pour expédition collationnée conforme au Registre. (SHD B 5/10-66 - vues 5 à 8) 

signature dénonciations z

 

Département de la Vendée
District de La Roche-sur-Yon
Municipalité de Mareuil, chef-lieu de canton.
Extrait du registre des délibérations de la commune de Mareuil
Liberté Égalité Fraternité, mort aux thirans.

Le douze germinal l'an 2ème de la République française une et indivisible,
A comparu à la chambre commune de ce lieu, la nommée MARIE-JEANNE BOILEAU, âgée d'environ dix huit ans, servante de Clergeaud, commune de Bellenoue, a été envoyée dans notre commune par le citoyen Goy La Martinière, commandant la collonne en Mareuil, ayant appris que ce dernier avoit fait mille horreurs à laditte Boileau dans la nuit du dix au onze germinal, pour estre plus certains de ce qu'il peut luy avoir fait, nous l'avions interrogée ; elle nous a fait la déclaration suivante : que dans la nuit, ledit Goy La Martinière avoit toujours été après elle pour parvenir à en jouir. D'après les menaces de ce dernier à elle faittes et même tentatives à la vie, elle fut obligée de se laisser séduire, et au moment qu'il voulut partir de la ditte commune de Bellenoue, il donna des ordres de la fusiller ainsi qu'un enfant d'environ deux ans ; deux de ses soldats plus humains qui coucher en sa même chambre, dirent qu'ils préférais (?) à porter l'enfant à Mareuil et tant qu'à laditte BOILEAU, qu'ils ne vouloient point suivre l'ordre à eux donné ; qui tous ce que laditte BOILEAU nous a déposé, après luy avoir donné lecture de sa déposition et demander si elle scavoit signer, a déclaré ne le scavoir, ny rien vouloir ajoutter ... (illisible) déposition.

Fait et rédigé en notre chambre commune, les jour, mois et an que dessus, par nous, soussigné, signé au Registre : LUNEAU, maire, CAILLAUD, officier municipal, DEGEMBE, officier municipal, GENAIS, notable, GUIBOT, notable, PAYNEAU, notable, François BOISSON, notable, VIAUD, agent national provisoire, MARTINEAU (?), secrétaire greffier.
Pour coppie conforme, M... (?) Secrétaire greffier. (SHD B 5/10-66, vue 9)

Capture zzzz

 

Traduit, le 22 germinal an II (11 avril 1794), devant la Commission militaire de Fontenay, Goy-Martinière y fut condamné pour "viol, massacre et incendie", et fusillé dans la journée. Il avait 49 ans.

Voici ce jugement remarquable à plus d'un titre :

"22 germinal an II, etc.

La commission militaire de Fontenay-le-Peuple établie, etc., instruite que le nommé Vincent Goy-Martinière, âgé de 47 ans, de Poitiers, capitaine au 3e bataillon de la Haute-Vienne, attaché, le 16 mai 1793 (vieux style), à l'armée de l'Ouest est arrêté, prévenu de crimes atroces :

Considérant que le nommé Vincent, etc., a nui essentiellement aux intérêts de la République en faisant incendier au mépris des lois de la Convention nationale et des ordres qu'il avoit reçus de faire évacuer tout ce qui seroit nécessaire à la vie animale, des quantités de blé de toute nature et des comestibles en tout genre ; qu'il a fourni aux brigands les moyens de prolonger leur existence criminelle en laissant, dans le pays insurgé, des denrées considérables, que par cet acte arbitraire il a favorisé leurs projets liberticides ;

Considérant que, foulant aux pieds les droits sacrés de la nature, - en faisant massacrer dans un pays resté fidèle à la République des femmes enceintes, des enfants à la mamelle ; - que non content d'avoir assouvi, par des violences outrées, ses passions brutales sur des filles innocentes, il a eu ensuite la barbarie de vouloir les faire assassiner ; - que, poursuivant le cours de ses projets tyranniques et sanguinaires, il a fait égorger deux familles entières composées de deux mères et de cinq enfants, dont le plus jeune était encore à la mamelle ; - qu'il a eu la lâcheté de faire fusiller un homme après avoir exigé et reçu une contribution de 240 livres en numéraire, et après lui avoir promis de lui sauver la vie ;

La commission militaire, unanimement d'avis que Goy Martinière a favorisé le parti des rebelles, s'est rendu coupable de viol, a commis des crimes de toute espèce ; vu les lois des 19 mars et 27 juillet 1793, le condamne à la peine de mort, avec confiscation des biens, etc." (Le Cabinet historique : moniteur des bibliothèques et des archives - volume 10 - 1864)

Le registre des délibérations du Conseil municipal de Fontenay signale, le 23 germinal de l'an 2 de la République une et indivisible, que ce même Conseil "a envoyé à l'administration du district, une redingotte et un habit d'uniforme du scélérat Goy martinière, qui a été guillotiné hier". (AD85 - Registres des délibérations municipales - Fontenay-le-Comte - germinal an II - 11 nivôse an III - vue 10)

Le citoyen Coirier, concierge de la maison d'arrêt de Fontenay, ne déclare le décès de Goy de la Martinière que le 12 brumaire an III (2 novembre 1794).

 

GOY DE LA MARTINIERE z

 

 

AD86 - Registres paroissiaux de Poitiers, paroisse Saint-Hilaire-de-la-Celle

AD85 - Registres d'état-civil de Fontenay-le-Comte

Trois aigles d'azur au coeur profond de la Vendée de Maurice Maupilier - 1979

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