SAINT-VINCENT-PUYMAUFRAIS (85) - LE MOBILIER DE L'ÉGLISE

Le 4 février 1885, M. Morteau, sculpteur à Luçon, vint placer l'autel de notre saint protecteur. C'était un don de la noble famille De Béjarry. La croix et les quatre chandeliers furent ensuite donnés le 15 mars au baptême de Mlle Marguerite De Béjarry, et enfin la statue de saint Vincent le 28 mai, jour de la première Communion de M. Amédée De Béjarry, à Nantes. Ceci se passait sous le pastorat de M. Frain, qui fit tant pour notre église.

Les peintures du mur sont dues à M. Chardonneau, en 1904. Dans le but d'exciter la générosité de ses paroissiens pour la réparation et l'embellissement de leur église, M. le Curé profita de la visite de son neveu, peintre à Nantes, pour les exécuter avec lui et à ses frais. L'idée n'était pas mauvaise, d'autant plus que cela faisait pendant aux peintures existant déjà à l'autel de la Sainte Vierge.

Après le grand autel, on voulut avoir un trône pour Marie. L'autel fut commandé à Nantes, et c'est le 8 décembre 1865 que fut bénie la statue de la Sainte Vierge qui y fut placée. La croix et les chandeliers manquaient ; on fit une quête quelques jours plus tard ; elle produisit : 45 francs (mais 45 francs d'alors !)

Qu'est devenue cette statue de la Sainte Vierge ? Je l'ignore. Peut-être est-ce celle qui se trouve à la cure, statue qui a du moins le mérite d'être sculptée dans la pierre ? En tout cas, en 1917, une statue de Notre-Dame-de-Lourdes fut offerte par Mme la comtesse de Buor de la Ricotière et bénite le jour de Pâques de cette même année.

Quelques années plus tard, en 1921, pour compléter l'ornementation de cette partie de l'église, un lustre fut offert par M. Vrignonneau, de Luçon, à l'occasion de son mariage avec Mlle Odile de Buor, laquelle offrit à son tour une garniture de bouquets pour le même autel.

AD85 - Bulletin paroissial de Saint-Vincent-Puymaufrais - 1942