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La Maraîchine Normande
30 novembre 2013

LE PATRIOTE CATHOLIQUE DU DÉPARTEMENT DE L'ORNE

LE PATRIOTE CATHOLIQUE

Je déteste l'église des Méchans & l'on ne me verra point dans l'Assemblée des Impies. Pseaume 25.

AVERTISSEMENT

crucifixJe respecte infiniment l'assemblée nationale & je me soumets à ses loix ; mais je ne puis approuver les prêtres jureurs. Je suis patriote & catholique, ami de la patrie & de la religion, défenseur de l'une & de l'autre. Je dois rendre à César, ce qui est à César & à Dieu, ce qui est à Dieu. L'état a ses loix, l'église a ses loix ; l'état à ses chefs, l'église a ses chefs ; je suis citoyen, je suis chrétien ; pourrois-je ignorer mes obligations ? Comment s'éloigner de Dieu pour s'attacher aux hommes ? Je voudrois rappeller ici ce serment fatal, ce serment déshonorant que des prêtres ont prêté contre l'attente des honnêtes gens, mais je me tais. Je ne puis m'égarer sans être très-coupable ; j'ai sous les yeux la conduite des évêques & des bons prêtres de ce royaume ; celle de plusieurs laïcs vertueux & éclairés ; j'ai lu quelques ouvrages non suspects que mes pères m'ont laissé, les jureurs y sont parfaitement dépeints, à l'article des hérétiques & des schismatiques ; je n'ai point négligé la lecture de mon cathéchisme & je vois que les jureurs y trouvent leur condamnation ; enfin je me suis procuré plusieurs brochures & je m'apperçois que celles qui sont pour le serment, ont recours au mensonge & à l'imposture, les autres sont plus sincères & contiennent des preuves solides. Persuadé que la vérité se trouve chez les non-jureurs, j'ai tiré du cathéchisme & des auteurs les mieux notés l'instruction suivante que je ne manque point de répéter à ceux qui sont confiés à mes soins. Je ne me crois pas répréhensible, lorsque j'use de la liberté accordée par la constitution, qui permet à tout citoyen de dire, d'écrire, d'imprimer & faire imprimer ce qu'il pense ; si quelqu'un s'élève contre moi, c'est un intolérant, il trouble l'ordre & détruit ce que la constitution vouloit établir.
J.-F. E...... Patriote Catholique du département de l'Orne.

INSTRUCTION

Demande. Qu'est-ce que l'église ?
Réponse. L'église est l'assemblée ou la société de tous les fidèles unis à J.C. leur chef par la profession d'une même religion, sous l'autorité & la conduite des évêques & principalement de notre Saint-Père le Pape.

D. Pourquoi dites-vous principalement de notre St. père le Pape ?
R. C'est parceque J.C. l'a établi son vicaire & le chef visible de son église en la personne de Saint Pierre dont il est le successeur. St. Matth. c. 16

D. Quels sont les caractères de l'église de J.C. ?
R. Il y en a quatre qui sont l'unité, la sainteté, la catholicité & l'apostolicité. L'église est une Sainte, catholique & apostolique. Simb. de Nic.

D. Pourquoi dites-vous que l'église est une ?
R. Parceque tous les membres de l'église n'ont qu'un même chef invisible qui est J.C. & un même chef visible qui est notre Saint père le Pape, un même esprit, une même foi, une même espérance & les mêmes avantages.

D. Pourquoi dites-vous que l'église est sainte ?
R. Parceque J.C. son chef invisible est saint, ses membres sont saints, ou sont appellés à la sainteté ; sa doctrine, sa morale, ses sacremens sont saints.

D. Tous les membres de l'église sont-ils saints ?
R. Non, mais on ne peut pas être saint si on n'est pas membre de l'église.

D. Que veut dire catholique ?
C'est à dire universel (mot rayé).

D. Pourquoi dites-vous que l'église est catholique ?
R. Parcequ'elle est répandue par-tout l'univers & qu'elle durera jusqu'à la fin du monde.

D. Pourquoi dites-vous que l'église est apostolique ?
R. 1° parcequ'elle est fondée par les apôtres ; 2° Parcequ'elle est gouvernée par leurs successeurs ; 3° Parcequ'elle croit & enseigne ce que les apôtres ont cru & enseigné.

D. Quelle est l'église à laquelle, l'unité, la sainteté, la catholicité & l'apostolicité, conviennent ?
R. C'est la seule église romaine.

D. Qu'entendez-vous par l'église Romaine ?
R. J'entends la société des fidèles qui reconnoissent le Pape pour chef, visible & lui obéissent en cette qualité.

D. Peut-on se sauver sans appartenir à l'église romaine ?
R. Non, car l'église romaine est la seule vraie église, & hors de l'église il n'y a point de salut.

D. Voulez-vous vivre & mourir dans la foi de l'église catholique apostolique & romaine ?
R. Oui, moyennant la grâce de Dieu ; c'est la promesse que je lui ai faite dans mon baptême par la bouche de mes parrain & marraine.

D. Que dites-vous des prêtres jureurs ?
R. Je dis qu'ils ne vivent plus dans la foi de l'église, apostolique & romaine.

D. Pourquoi ?
R. Parcequ'ils sont devenus schismatiques & hérétiques.

D. Pourquoi sont-il schismatiques ?
R. Parcequ'ils se sont retranchés eux-mêmes du corps de l'église, ne voulant plus connoître l'autorité du chef qui tient la place de J.C.

D. Comment se sont-ils séparés ainsi ?
R. Dans l'espérance d'être plus libre.

D. Pourquoi les prêtres jureurs sont-ils hérétiques ?
R. Parcequ'ils soutiennent des erreurs dans la foi.

D. Quelles sont ces erreurs ?
R. Ils soutiennent que les laïcs ou, si vous voulez, la nation a le droit de placer & de déplacer à son gré les ministres de l'église, de leur ordonner ou défendre d'enseigner, d'administrer les sacremens, de  régler en un mot l'exercice de leurs fonctions ; que le Pape n'a aucune autorité en France ; qu'il n'est pas nécessaire que les pasteurs soient envoyés par l'église ... &c. ou ces principes sont contraires à la foi.

D. Que répondre à ceux qui disent qu'ils ne soutiennent point ces erreurs ?
R. Je leur demande pourquoi ils ont juré de maintenir la constitution civile du clergé qui les renferme ? Si l'hérésie les rend honteux. Pourquoi ne pas l'abjurer ?

D. Ne seroient-ils pas obligés d'abandonner leurs places ?
R. Il vaut mieux renoncer à tout que de perdre son âme.

D. Est-il de foi que J.C. en établissant son église lui a accordé le pouvoir de se gouverner elle-même.
R. Nous en avons une preuve sans réplique dans les actes des apôtres :  "l'esprit-saint, y est-il dit, a posé les évêques pour régir l'église de Dieu qu'il a acquise par son sang." Act. des apôt. chap.20 ver.28.
C'est à l'église qu'il appartient de placer & de déplacer ses ministres, de leur ordonner ou défendre d'enseigner, d'administrer les sacremens &c. voyez les princip. de la foi, page 11, 7ème édit.

D. Est-il de foi que le Pape a une juridiction dans l'église universelle !
R. Cette vérité est appuyée sur les livres saints, J.C. a dit à St. Pierre & dans sa personne à tous ses successeurs ! paissez mes agneaux, paissez mes brebis ; c'est à dire suivant l'interprétation de tous les saints pères, paissez non-seulement les fidèles, mais encore les pasteurs eux-mêmes, & comment paître le troupeau & les pasteurs si l'on n'a pas d'autorité sur eux ; voyez les princip. de la foi pag. 45. St. Jean, c. 21.
La raison seule nous dicte que nous devons l'obéissance au chef de l'église.
Jésus-Christ qui est un Dieu de paix a voulu établir dans son église un gouvernement propre à maintenir l'union & la tranquillité dans les différens membres qui la composent, il a donc fallu qu'il ait établi un chef pour présider à tous les pasteurs & à tous les fidèles ; car sans cette subordination des chrétiens à des pasteurs qui soient eux-mêmes subordonnés à un chef, l'église verroit bientôt naître dans son sein le trouble & la confusion pour l'amour de l'indépendance dans les uns & par l'attrait de la domination dans les autres.

D. Les jureurs disent qu'ils reconnoissent le Pape pour chef de l'église.
R. Ils trompent ceux qui les écoute, car ils ont juré de ne plus lui être soumis & ils se moquent de son autorité.

D. Pourquoi le recommandent-ils donc au prône ?
R. C'est pour sauver les apparences & en imposer au peuple.

D. N'est-il pas dit dans la constitution civile du clergé que l'évêque élu écrira au pape ?
R. Oui, mais avec défense de lui demander aucune confirmation ou institution. Une pareille lettre ne peut que renouveller la douleur du chef de l'église.

D. Est-il de foi que l'église seule a le pouvoir d'envoyer ses pasteurs ?
R. Le Saint Concile de Trente ne laisse aucun doute à cet égard : "il déclare que tous ceux qui, n'étant appellés et établis que par le peuple ou par la puissance séculière, oseroient s'ingérer dans l'exercice du Saint ministère, doivent être regardés, non comme des ministres de l'église, mais comme des voleurs et des larons. Sess. 23. C. 5.
Le Saint concile ajoute : "si quelqu'un dit que ceux qui ne sont ni légitimement ordonnés, ni envoyés par la puissance ecclésiastique et canonique, mais qui viennent d'ailleurs, sont ministres légitimes de la parole divine et des sacremens, qu'ils soit anathème. Sess. 23. Can. 7.

D. Les évêques constitutionnels nous disent pourtant qu'ils n'ont pas besoin de la mission de l'église.
R. Ils vous trompent, vous venez de voir que l'église assemblée les a condamné et qu'ils sont anathèmes.

D. Comment les jureurs peuvent-ils donc nous assurer qu'ils ont des pouvoirs de ces évêques ?
R. On est capable d'en imposer quand on a abandonné l'église de J.C. les jureurs disent et font ce qu'ils peuvent pour nous entraîner dans leur parti. Ce ne sera point en publiant qu'ils ont reçu leurs pouvoirs des évêques constitutionnels, car nous savons qu'ils n'ont pu leur en donner puisqu'ils n'en ont pas eux-mêmes.

D. A qui faut-il donc avoir recours pour la confession, la communion et les autres sacremens ; pour les dispenses, indulgences, permissions, bénédictions, réhabilitations de mariage, &c ?
R. Il faut toujours s'adresser aux légitimes évêques, aux légitimes pasteurs ou autres prêtres approuvés par l'église. Si la persécution oblige les pasteurs de s'éloigner, il faut consulter les prêtres catholiques.

D. Ne sont-ils pas déplacés ?
R. Quoique déplacés, ils sont nos seuls et légitimes pasteurs, l'église les a établis, elle seule peut les destituer ; tant qu'elle ne l'aura pas fait, nous ne devons pas en suivre d'autres.

D. Les jureurs disent que leurs absolutions sont bonnes.
R. Comment seroient-elles bonnes, puisqu'ils n'ont point de pouvoirs ? Il ne suffit pas d'être ordonné prêtre pour confesser, il faut outre cela, avoir reçu de Dieu comme les apôtres ou de l'église comme leurs successeurs, la juridiction ou autorité sur les âmes pour exercer validement le pouvoir des chefs. C'est la doctrine de l'église. Le concile de Trente l'exprime en ces termes : "l'église de Dieu a toujours été persuadée et le Saint Concile déclare qu'il est très vrai que l'absolution donnée par un prêtre à un pénitent sur lequel il n'a point de juridiction ni ordinaire ni déléguée, ne doit avoir aucun effet".

D. Que doivent donc faire les personnes qui ont été à confesse aux jureurs ?
R. Cesser d'aller à eux, recommencer leurs confessions et faire pénitence de leur sacrilège profanation.

D. Peut-on demander un prêtre schismatique à l'article de la mort ?
R. Oui, pour le sacrement de pénitence seulement, si on ne peut recourir à un prêtre catholique & s'il n'y a point danger d'être séduit, car s'il y a danger de perversion, il faut ... (illisible) à la contrition parfaite & se confier en la miséricorde de Dieu.

D. Que doit-on faire à Pâques ?
R. On doit faire son possible pour s'adresser à son légitime Pasteur ou autres prêtres approuvés par l'église.

D. Si on a la peur faut-il se passer d'aller à confesse & de communier ?
R. Il vaut mieux s'en passer que de commettre des sacrilèges horribles.

D. Que devient donc le précepte de communier à Pâques ?
R. Il subsiste toujours pour celui qui peut le remplir.

D. Ne rempliroit-on pas le précepte en s'adressant aux prêtres schismatiques ?
R. On ne satisfait pas à son devoir pascal par des sacrilèges & des profanations, on achève de se perdre. Les sacremens des schismatiques, au témoignage de St. Cyprien, sont des sacrilèges & non des sacremens. Un schismatique ou un hérétique est un mort qui promet la vie, un blasphèmateur qui invoque Dieu, un profane qui administre le sacerdoce & un sacrilège qui érige un autel au seigneur.

D. Si nous ne pouvons satisfaire à votre devoir paschal dans le tems prescrit, que faudra-t-il faire ?
R. Si nous sommes privés du bonheur de recevoir notre Dieu dans le saint tems de Pâques, nous devrons en conserver le désir dans notre coeur & chercher une occasion favorable.

D. Que dites-vous des mariages faits par les intrus ?
R. Ils sont absolument nuls & les personnes mariées par eux, vivent dans le concubinage. Il en fait dire autant de tous les mariages faits sur des dispenses accordées par les évêques intrus. Concile de Trente, Sess. 24. C. 1.

D. Que doivent faire les personnes ainsi mariées ?
R. Elles doivent cesser de vivre comme mari & femme jusqu'à ce qu'elles aient fait réhabiliter leur mariage & faire pénitence des adultères qu'elles ont commis.

D. Peut-on faire dire la messe par les jureurs ?
R. On ne le peut sous aucun prétexte que ce soit, ni pour les vivans ni pour les morts ; ce seroit leur donner lieu de faire des sacrilèges & participer à leur schisme.

D. Peut-on assister à la messe & aux offices des jureurs ?
R. Nous ne le pouvons, sans passer nous-mêmes, pour schismatiques & hérétiques.

D. Ne peut-on pas faire semblant ?
R. Cette simulation est odieuse. Rappelons-nous la conduite d'Eléazard. Ce saint vieillard aima mieux souffrir le martyr que de faire semblant de manger d'une espèce de viande que la loi de Moïse, défendoit aux Juifs. Rappelons-nous que J.C., nous défend de rougir de lui & de son évangile. Nous sommes catholiques, montrons-nous tels. Ne craignons pas les hommes, mais craignons Dieu. Mac. L. 2. C. 6.

D. Que doit-on faire les dimanches & fêtes, si on ne peut assister à la messe & aux autres offices ?
R. Il faut s'unir d'intention aux sacrifices des prêtres catholiques, passer la majeure partie de ces saints jours, & surtout le tems des offices dans la prière, la pratique des bonnes oeuvres, les lectures pieuses & instructives. Il faut instruire ses enfans & ses domestiques avec d'autant plus de soin qu'il n'est pas permis de les envoyer aux écoles & instructions des schismatiques.

D. Que penser de ceux qui disent pour s'excuser, je n'y regarde point, les jureurs prennent le péché sur leur compte ; s'il y a du mal tant-pis pour eux, &c ?
R. On doit les regarder comme des insensés qui vivent dans une indifférence de leur salut la plus criminelle. Ils semblent oublier qu'il y a un Dieu & une éternité. C'est à eux & aux chefs de leur secte que s'adressent ces paroles du seigneur : Isaie, C. 29.
Ce peuple m'honore des lèvres, mais son coeur est loin de moi : & c'est en vain qu'ils m'honorent, enseignant des maximes & des ordonnances humaines. S. Matth. Chap. 15.

Nota. Les vérités que renferme cette instruction, sont contenues dans la sainte écriture, des saints pères & les conciles, la raison elle même les enseigne ; j'espère que les pères & mères, les maîtres & maîtresses auront soin d'en faire part à leurs enfans & domestiques. Le plus grand service qu'ils puissent leur rendre, c'est de les élever dans la vraie religion, s'ils négligent de le faire, Dieu leur en demandera compte. S'ils ont des enfans ou des domestiques qui embrassent le mauvais parti, ils doivent user de tous les moyens que la religion leur fournit, pour les retirer de l'erreur. Ils ne doivent point souffrir chez eux les domestiques qui ne voulant point écouter la vérité, cherchent à jetter les autres dans le schisme, mais les renvoyer, & dire à l'exemple de David : "celui-là n'habitera point dans ma maison qui est rempli d'orgueil & qui prêche l'iniquité." S'il se trouve des pères & mères, des maîtres & maîtresses, assez malheureux pour engager ou forcer leurs enfans ou domestiques, à suivre le parti des jureurs, les enfans & serviteurs doivent se souvenir qu'il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, & souffrir plutôt tous les mauvais traitemens possibles que de suivre l'erreur. Nous ne devons point écouter les mauvais propos que l'on tient sur le compte des prêtres catholiques, les personnes qui en parlent mal sont dignes de mépris, elles manquent essentiellement à la charité, ainsi nous pouvons douter de la fin qu'elles se proposent. Soyons prudens, armons-nous de patience ; ayons du courage, mettons notre confiance en Dieu & restons fermes dans la foi. Si on nous persécute, réjouissons-nous. Pourrions-nous être affligés ? Jésus-Christ a été persécuté le premier ; il l'a été, pour nous laisser le grand édifice de notre religion. Pourquoi ne le serions-nous pas pour le conserver dans son entier. Si nous voulons être exempts de souffrir, nous ne méritons pas avoir part à sa gloire. Mais qu'avons-nous à craindre ? nous sommes parmi nos concitoyens, nos amis, nos frères ; oseroient-ils teindre leurs mains de notre sang ! ils frémiroient d'horreur. Loin de nous cette cruelle pensée, déjà ceux qui croyoient leur bonheur, se lassent de poursuivre un phantôme ; ils ouvriront les yeux et ils verront avec douleur l'église désolée.

A PARIS
de L'IMPRIMERIE DE LAURENS Jeune,
Libraire du Clergé, rue Saint-Jacques, n° 37.

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