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La Maraîchine Normande
1 mai 2013

UN ASIATIQUE A CHINON EN 1756


Nous reproduisons ci-après un document assez rare par suite du sujet auquel il se rapporte.

C'est une délibération du corps de ville de Chinon relative à un secours pécuniaire de trente livres donné à un chevalier du Saint-Sépulcre pour l'aider à obtenir la somme nécessaire au paiement de la rançon de ses parents faits prisonniers par les Turcs.

Henri GRIMAUD


Aujourd'huy, sept aoust mil sept cent cinquante six, en l'assemblée générale du corps de ville de Chinon, tenue et convoquée par nous François-Jean Lebreton, écuyer, conseiller du roi, président, trésorier de France au bureau des finances de Poitiers et maire de la ville de Chinon ; Henry Boureau, avocat au bailliage du dit Chinon, et Jean-François Mollandin, négociant, échevins de la dite ville. En laquelle assemblée ont assisté : M. Legrand chanoine député du chapître de Saint-Mexme ; M. Lenée, lieutenant général et criminel ; M. Lenée de la Tibaudière grenetier ; M. Lenée de la Cuissardière, avocat, ancien échevin ; M. Renault de Tertifume avocat du roi ; M. Doucet de Beaulieu président du grenier à sel ; M. Mangot avocat et député de la paroisse de St-Maurice de cette ville.

Lequel acte d'assemblée a été rédigé par nous Masselin pour l'absence du greffier ordinaire à cet effet commis.

Sur ce qui a esté représenté par Messieurs le maire et échevins que le sieur Joseph Caffa, de noble famille siriaque de la ville de Tripoli en Syrie, chevalier de l'ordre du St-Sépulcre, a présenté plusieurs certificats notamment un de M. Legrand, maistre de l'ordre de Malte du 30 mai 1752, desquelles il résulte qu'il a été chassé de sa patrie à cause de la religion catholique qu'il professe, et que ses parents sont détenus en captivité par les Turcs pour le payement d'une somme considérable pour les retirer de leur rançon ; pourquoy aurait requis le corps de ville de vouloir bien lui accorder quelques secours ;
Surquoi la matière mise en délibération, le corps de ville a délibéré qu'il serait donné au sieur Caffa pour le réclamer des deniers de la maison de ville la somme de trente livres ; laquelle somme sera passée en compte au dit receveur.

Revue Poitevine et Saumuroise
N° 9 - Avril 1898

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