TOURNEMIRE (15) - LA LÉGENDE DE L'ARBRE QUI SAIGNE - UNE CURIEUSE PEINTURE MURALE EN L'ÉGLISE DE TOURNEMIRE
TOURNEMIRE (15)
Un vieux manuscrit d'environ trois cents feuillets de parchemin manuscrit, signalé dans une lettre de dom Claude Berras, du 19 avril 1704, contient une histoire de la Guerre sainte du tems d'Urbain II, composé en latin par un moine de l'abbaye d'Aurillac qui suivit Rigald de Tournemire. Celui-ci rapporta de Jérusalem une sainte épine, ensanglantée les vendredis saints, enchâssée dans une pierre précieuse, et placée au pied d'une ancienne croix où le nom et les armes de ce Rigald sont gravés. Le morceau du reliquaire contenant la sainte épine est conservé dans l'église paroissiale. (L'Univers - n° 5585 - 13 juin 1883)
Une légende locale raconte qu'à la révolution des sans-culottes s’introduisirent dans l’église et dérobèrent le reliquaire. Arrivés en bas du village, le reliquaire leur échappa et alla se percher au sommet d’un arbre, à La Girbe. Lorsqu’ils entreprirent d’abattre l’arbre, celui-ci se mit à saigner. Ils s’enfuirent épouvantés et la relique revint dans l’église par ses propres moyens.
Cette légende fut illustrée dans une peinture murale réalisée dans l'église de Tournemire. L'auteur pourrait en être un enfant de Tournemire, le peintre Édouard Marty.
(La sainte Couronne d'épines à Notre-Dame-de-Paris - F. de Mély - 1927)