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La Maraîchine Normande
6 janvier 2014

CHATEAUX ET MAISONS NOBLES D'AIZENAY (85)

CHATEAUX ET MAISONS NOBLES D'AIZENAY

Nous allons voir rapidement ce que les Chroniques nous apprennent des différents châteaux et maisons nobles situés sur le territoire de cette commune d'Aizenay, tels que le château du bourg, celui de la Maronnière, les Gentilhommières de Bonnefonds, de la Petitière, de la Giraudière, du Grand-Plessis, de l'Aumônerie, etc ...

château d'Aizenay


A tout seigneur tout honneur : commençons par le château proprement dit, le château d'Aizenay.

Ce château n'existe plus : il a été entièrement rasé ; mais son emplacement est suffisamment connu. La tradition, très ferme sur ce point, désigne le lieu qu'il occupait, et le Cadastre confirme la tradition en indiquant, au même endroit, douves, fuie et restes de murailles. D'après ces indications, le vieux château d'Aizenay se trouvait un peu en avant du château moderne aujourd'hui habité par Mme Buet. Les anciens disent avoir vu combler une partie des douves. Il reste encore du vieux manoir - une porte qui faisait partie du mur d'enceinte et était vraisemblablement précédée d'un pont-levis - de vieilles murailles, entourant le château dans la partie Nord et Nord-Est, aujourd'hui couvertes de lierres (le long du chemin qui va du bourg à la Charpenterie) - et deux petites tourelles engagées dans ces murs. La tour aux pigeons à même donné son nom au chemin qui passe à ses pieds et descend sur la route de Saint-Gilles : on l'appelle le chemin de la fuie.
Ce château n'a jamais eu l'importance des châteaux voisins d'Apremont et de Palluau. Les seigneurs habitaient souvent d'autres manoirs plus importants. Le titre de seigneur d'Aizenay n'est pour eux, à différentes époques, qu'un titre secondaire.
En 1159, le château d'Aizenay devint la propriété des seigneurs d'Apremont, par le mariage de Rivalie d'Aizenay à Raoul d'Apremont.
Au bout de 200 ans, en 1350, le château, par le mariage de Jeanne d'Apremont, passe aux mains de Savary de Vivonne.
Vers 1435, la seigneurie d'Aizenay passa encore, par un mariage de la famille de Vivonne à la famille de Brosse.
Un siècle plus tard (1537), la "Châtellenie d'Aizenay" quitte les de Brosse, pour devenir la propriété de la famille Gourdeau qui en a fait l'acquisition.
Un mariage fait de nouveau passer le château d'Aizenay, vers 1600, de la famille Gourdeau à la famille de Maistre.
En 1661, une fille de Maistre, Louise, épouse Olivier de la Tour, et lui apporte en mariage les seigneuries de Aizenay et de Bonnefonds.
En 1734, une demoiselle Henriette de la Tour épouse Louis-Henri d'Asnières et porte dans cette maison les biens de sa famille et le titre de seigneur d'Aizenay.
En 1789, les d'Asnières étaient encore propriétaires des terres et du château d'Aizenay. Les terres, mises en vente pendant la révolution, furent achetées par son beau-frère, le comte Digeon.
En 1840, vente du château par les héritiers du comte Digeon à M. de Virieu.
En 1845, vente par M. de Virieu à M. Clément Brethomeau, docteur médecin, à Aizenay.
L'ancien château a fait place à un château moderne, bâti par M. Brethomeau, presque sur l'emplacement de l'ancien.
Le château est aujourd'hui la propriété de la famille Buet, qui l'a reçu en héritage de Mme Brethomeau, née Henriette Gobin, morte sans enfants.

En résumé, le château d'Aizenay a eu pour propriétaires successifs, les d'Apremont, les Vivonne, les de la Brosse, les Gourdeau, les de Maistre, les de la Tour, les d'Asnières, puis les familles Digeon, Virieu, Brethomeau, Buet.

LE CHATEAU DE LA MARRONNIERE

Cette maison noble, disent les Chroniques paroissiales, relevait de la Chapelle-Hermier.
Aujourd'hui le vieux castel n'existe plus ; il a été remplacé par une vaste maison moderne qui n'a rien de remarquable. Deux douves, à droite et à gauche du corps du logis principal, sont, en ce lieu, les seuls restes du passé. Quatre bases de tourelles, aux extrémités de ces douves, semblent indiquer que les deux autres douves, qui ont été comblées, formaient, avec les premières, un carré presque régulier au milieu duquel s'élevait l'ancien manoir. Le site est superbe. Des hauteurs de la Marronnière on domine le bourg et toute la campagne environnante.
Les seigneurs Jaillard de la Marronnière étaient propriétaires de ce beau domaine depuis 1380.
La maison Jaillard ou Gaillard de la Marronnière tire son origine et son nom du bourg et seigneuries de St-Martin-le-Jaillard (aujourd'hui le Gaillard) situé à quelques kilomètres du Tréport (Seine-Inférieure).
C'est à partir de 1380 que les Jaillard de St-Martin venus de Normandie en Bas-Poitou, aux environs du château de Talmont, signant Jaillard de la Marronnière, à la suite du mariage de Jehan de la Marronnière.. Ils signent aussi Jaillard de la Grange-Marronnière. La Grange était une métairie située dans le bourg d'Aizenay.
Depuis cette époque jusqu'à la Révolution, et depuis la Révolution jusqu'en 1884, les seigneurs Jaillard de la Marronnière ont toujours habité cette terre.
Voici les noms des derniers
En 1829, mariage d'Auguste Jaillard, marquis de la Marronnière, avec demoiselle Aglaé de Genevières, d'une très ancienne famille d'Artois. Auguste Jaillard de la Marronnière est mort à Aizenay en 1847. Il laissa quatre enfants : 1° Eugène-Henri-Joseph, dont nous parlerons tout à l'heure ; 2° Gustave-Louis-Auguste, qui fut guide du général de La Moricière, à Castelfidardo, puis lieutenant dans l'armée de François II, roi des Deux-Siciles ; 3° Aglaé-Adélaïde, mariée le 13 septembre 1753 à son cousin-germain, Henry-Amédée Pautin de la Guerre ; 4° Noémi-Célestine-Marie, mariée le 24 mai 1864 à M. Pierre-Marie-Charles de Parcevaux (de St-Pol-de-Léon) dont plusieurs enfants.
Le 17 août 1836, mariage de M. Eugène-Henri-Joseph, marquis de la Marronnière, avec demoiselle Julie-Marie-Amélie Thouvenin, fille du général d'artillerie de ce nom, et, nièce du général de La Moricière, dont quatre enfants : - Gaston-Louis-Eugène ; - Louise-Marie-Antoinette, mariée à M. Gaston Malapert du Peux, dont plusieurs enfants ; - Georges-Albert-Adolphe, lieutenant de cavalerie au 2e chasseurs d'Afrique ; - Louis-Guy-Raoul.
En 1884, vente du château de la Marronnière à Mme Philippa-Mathilde Petiniaud, veuve de M. Paul-Emile Tourrel.
En 1890, vente du château de la Marronnière par Mme Vve Tourrel à M. Emile Poulain.
En 1902, M. Emile Poulain vend la Marronnière à Mlle Dutertre de la Coudre, de Machecoul, laquelle la revend en 1907 à M. Robert Reboul. Celui-ci se décide, en jouant avec un sou à pile ou à face, à revendre le château à M. Louis Puyroux, de Brétignolles, qui en propriétaire depuis 1921.

BONNEFONDS

Bonnefonds est une ancienne résidence seigneuriale, située à une demi-lieue du bourg, dans la direction de Maché, et qui eut une certaine importance, si l'on en juge par les restes de bâtiments qui subsistent encore.
On y remarque la porte d'entrée de la maison habitée actuellement par les fermiers. Cette porte, style Renaissance, est couronnée d'un fronton que surmontent deux fenêtres géminées. A l'intérieur, un large escalier en granit conduit à l'étage supérieur.
A une vingtaine de mètres de ce bâtiment, un autre corps de logis, qui, autrefois devait vraisemblement lui être uni, offre des spécimens d'architecture plus curieux encore. La porte principale est plus riche que la précédente, mais moins bien conservée. A l'intérieur, le vaste appartement, qui sert aujourd'hui de grange, était, dit-on, la salle des gardes. On y voit une cheminée monumentale, toute en granit, ornée de sculptures. Au manteau de cette cheminée, dans le panneau qui occupe le centre, une aigle éployée semble indiquer que la cheminée (peut-être aussi le château) est l'oeuvre d'Olivier La Tour, qui avait dans ses armes une aigle éployée et fut seigneur de Bonnefonds dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.  A droite et à gauche du blason, dans les panneaux séparés, deux figures mythologiques, genre dauphins, complètent l'ornementation. Dans la partie supérieure, les dessins, sans être riches, et sans offrir aucun caractère particulier, achèvent cependant, dans leur ensemble, le décor de la cheminée. Aucune date.
Le castel était autrefois entouré de douves que l'on voit encore en grande partie.
Site ordinaire, plutôt triste. Tout autour excellente terre d'où, peut-être, le nom de Bonnefonds.
Diverses familles ont possédé cette habitation. D'abord les Barillon qui vivaient en 1340. Une fille de Pierre Barillon, écuyer, seigneur de Bonnefons, fut mariée vers 1420 à Laurent Gaillard de la Marronnière. Son frère aîné, Jean Barillon, épousa en 1416, Françoise du Plessis de la Bourgeonnière.
Après les Barillon vinrent les Gourdeau par le mariage de Marie Barillon avec René Gourdeau en 1505. Le mariage de Gabrielle Gourdeau, demoiselle de Bonnefons avec Jean Maistre (vers 1570) qui étaient déjà les seigneurs d'Aizenay. Après les Maistre, les la Tour. C'est Olivier La Tour, tout à la fois seigneur d'Aizenay et de Bonnefonds qui, très probablement, aux environs de 1660, fit construire le château et la cheminée dont nous avons parlé. Dans tous les cas c'est son blason qui décore cette cheminée.
Vers la fin du XVIIe siècle, Bonnefonds passa à la maison de Saligné par un mariage ; puis plus tard à la famille Boscal de Réais dont le chef portait le titre de comte de Mornac.
Pendant la Révolution, Bonnefonds fut vendu comme bien national à un baron étranger, M. de Droste, qui lui-même a revendu en détail toute la propriété.
Avec l'adhésion expresse de la famille de Mornac, M. Victor de Tinguy, de la Giraudinière, en a acquis la partie principale qui appartient aujourd'hui à Mme de Tinguy, veuve de M. Emile Mercier de Lépinay, de Rochebrune (Legé). De ce mariage deux enfants, Georges de Lépinay, marié en 1900 à Mlle Marie-Madeleine de la Rochebrochard, et Joseph de Tinguy.

LA PETITIERE

La Petitière est une ancienne maison noble, dont il reste peu de chose. Elle est agréablement située, sur un coteau de la Vie, en face de la Chapelle-Palluau. Cette maison, qui eut une certaine célébrité du XIVe au XVIIe siècle, fut durant tout ce temps la propriété de la même famille, les Aymon.
La Petitière relevait de la Chapelle-Hermier, et avait sous sa dépendance le Fief de la Bazérière, celui de la Charrie et les Etangs.
Il serait trop long, et d'ailleurs sans intérêt, de donner toute la filiation de cette famille Aymon qui, sous le même nom, a possédé la Petitière jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
La Petitière est aujourd'hui la propriété des enfants Nomballais qui la tiennent de leur mère, Mme Rosalie Thomas, femme Nomballais, petite-fille de Jean Brethomeau, qui en devint l'acquérieur à la fin du XVIIIe siècle.

LA GIRAUDINIERE

Victor-Gabriel Borgnet, seigneur de la Vieille-Garnache, devint, à la mort de son père, seigneur de la Giraudinière. Il épousa demoiselle Marie-Anne de la Tribouille, de qui il eut huit enfants.
Quand éclata la Révolution, il habitait la Giraudinière, il y était absorbé par les soins de l'éducation de sa nombreuse famille. Aussi resta-t-il en dehors des premiers mouvements de résistance de la Vendée. Tranquille dans son vieux manoir, ne sachant où aller pour trouver un lieu plus retiré, il s'abandonnait à la divine Providence.

Quand les colonnes infernales sillonnèrent le pays, un détachement se présenta un jour à la Giraudinière. Après avoir forcé le portail et pénétré dans la cour, les bandits se trouvèrent en face de M. de la Giraudinière, qui, s'avançant gravement vers eux, leur demanda ce qu'ils voulaient. A cette apparition insolite, les Bleus restent stupéfaits. - "Citoyen, que fais-tu là ? Nous venons de Maché, de Palluau, de l'Herbergement ... etc. Partout, devant nous, le vide se fait ... Plus personne dans les châteaux des brigands ... Toi seul tu nous attends : tu nous braves ! D'où te viens cette audace ? Ignores-tu que nous avons mission de tout incendier, de tout détruire ? Et qu'en effet, tout brûlé autour de nous ?
- Je ne puis l'ignorer, répond M. de la Giraudinière, mais que pouvais-je faire ? Fuir, en abandonnant ici ma nombreuse et trop jeune famille ? Non ; nous mourrons plutôt ici tous ensemble. Faites votre oeuvre".
L'aspect inaccoutumé de cet homme absolument inoffensif, entouré de ses enfants qui peu à peu l'avaient rejoint, et sa noble résignation peinte sur ses traits, en imposèrent à cette horde de sauvages. Le chef promit de ne lui faire aucun mal ; mais il lui donna le conseil de fuir sans retard pour ne pas tomber entre les mains de soldats républicains moins accessibles aux sentiments d'humanité.
Dès le lendemain, M. de la Giraudinière quittait sa gentilhommière et se rendait avec sa femme et ses enfants au quartier général de Charette, à Bonnefonds, près d'Aizenay. On célébrait la messe au camp. A l'issue de la cérémonie, le prêtre, informé de l'arrivée et de la qualité des fugitifs, fit un appel aux paysans, les exhortant à recueillir en plusieurs maisons les jeunes enfants de M. de la Giraudinière. Celui-ci, après avoir disséminé de la sorte sa famille, et l'avoir remise en mains sûres et dévouées, prit du service dans les bureaux de l'armée royale.
Quelques temps après, la Giraudinière devenait la proie des flammes.
M. de la Giraudinière mourut au camp de Belleville, le 24 mars, âgé de 41 ans, d'après attestations des membres de l'administration municipale du canton de Belleville, en date du 20 fructidor an IV. Il fut inhumé le lendemain dans le cimetière de la dite paroisse, suivant acte dressé par M. Goguet, prêtre, en présence de MM. de Badereau et des Moutiers, capitaines de l'armée vendéenne.
Mme de la Giraudinière suivit l'armée avec la seconde de ses filles, Anne-Louise Borgnet. Dans une déroute des Vendéens, elles furent prises et conduites au Poiré, puis à la Maronnière, alors occupée par une compagnie républicaine. Le capitaine s'étant enquis d'elles auprès du citoyen Brethommeau, les fit évader secrètement.
L'aîné des fils de M. de la Giraudinière, Pierre-Joseph Borgnet, de la Vieille-Garnache, prit les armes en 1815, assista, en qualité de capitaine, au combat des Mathes - entre Soullans et Saint-Hilaire-de-Riez. - Il fut nommé lieutenant d'infanterie en 1816, entra dans la légion de la Vendée, démissionna en 1819, et mourut sans alliance, à sa terre de la Borderie (paroisse d'Aizenay) le 9 novembre 1861.
Sa pierre tombale se voit dans l'ancien cimetière d'Aizenay, au seuil de la chapelle dédiée à saint Joseph, patron de la bonne mort.
Son frère cadet, Charles-Gabriel Borgnet, fit, sous l'Empire, la campagne de Prusse. Lieutenant de Vélites à la bataille de Leipzig, il y reçut une blessure qui le fit réformer. Décédé sans alliance le 14 novembre 1820.

La Giraudinière échut en partage à l'une des filles de M. Victor-Gabriel-Borgnet, demoiselle Magdeleine-Victoire Borgnet de la Vieille-Garnache, qui épousa M. Constant-Aimé, chevalier de Barbarin, fils puîné de M. Alexandre-Aimé-Louis de Barbarin du Grand-Plessis, et de dame Jeanne-Bénigne-Aimée Bodin des Couteaux, suivant contrat du 21 juillet 1804, reçu par De la Roze et Gobin, notaires à Aizenay.
M. et Mme de Barbarin relevèrent, pour y habiter, les murs de la vieille Giraudinière ; mais ce fut une réparation absolument incomplète, comme toutes celles qui se firent à cette époque.
Leur fille, demoiselle Adèle-Victoire-Pierre de Barbarin du Grand-Plessis épousa à Aizenay M. Victor-Gabriel de Tinguy de la Giroulière, fils cadet de M. César-Gabriel de Tinguy de la Giroulière et de dame Henriette de Goué de la Chabotterie, suivant contrat du 19 janvier 1835, en l'étude de Me Gobin notaire à Aizenay.
En 1868, M. et Mme de Tinguy quittèrent la Giraudinière, pour venir habiter le bourg d'Aizenay, emmenant avec eux Mme de Barbarin qui vivait encore et qui mourut en 1874, à l'âge de 89 ans.
Lors du partage des successions de M. et Mme de Tinguy, la Giraudinière échut, en 1880, aux enfants mineurs de leur fils aîné, M. Jules-Marie-Victor de Tinguy de la Giroulière.
Le logis de la Giraudinière, comme on l'appelait dans le pays, menaçant ruine, fut abattu en partie. Ce qui a été conservé (un rez-de-chaussée) est devenu le logement des fermiers.
Un nouveau partage eut lieu qui mit la Giraudinière dans le lot de demoiselle Bernadette-Marie-Gertrude de Tinguy de la Giroulière, mariée le 7 mai 1895, à M. Louis-Alexis-Charles-Marie de la Tribouille, fils de M. Henri-Désiré de la Tribouille et de dame Marie-Pauline Féval, dont acte à la Copechagnière.

LE GRAND-PLESSIS

Ancienne maison noble qui relevait de la châtellenie d'Aizenay, et dont il ne reste aucun vestige digne d'être conservé. Le site n'a rien de remarquable.
Voici les noms de quelques seigneurs :
1575 - Catherine de la Poëze, dame du Grand-Plessis, veuve de Pierre Aymon, écuyer, seigneur du Fief.
1606 - A cette date, Catherine de la Poëze était remariée à Mathurin de Montsorbier, ainsi qu'on le voit dans un contrat d'acquêt passé par elle, devant M. Jacques Guilbaud et M. Clément Guilbaud, notaires de la châtellenie d'Aizenay. Le 17 janvier 1609, elle faisait un échange avec Loys Templier, écuyer, seigneur de la Petite-Rollandière, reçu par Loys Laidet et Maurice Boylesves, notaires de la châtellenie et seigneurie du Moyron
Leur fils, Mathurin de Montsorbier, étant décédé jeune, le Grand-Plessis revint à sa soeur. Celle-ci se maria avec le fils de son beau-père, Charles de Montsorbier, écuyer, seigneur de la Borinière.
De ce mariage naquit Mathurin de Montsorbier : né à la Petitière ; il fut baptisé à Chauché le 12 mai 1611. Il épousa Antoinette Robert, dont il eut deux filles. La seconde, Marie-Magdeleine, fut dame du Grand-Plessis ; elle épousa Louis-François Barbarin, chevalier, seigneur de Train ...
Le fils de Marie-Magdeleine, né le 1er juillet 1682 à la Flotterie du Poiré, fut seigneur du Grand-Plessis. Il épousa demoiselle Louise-Marguerite Buor ; il mourut vers la fin de l'année 1729.
Il eut pour successeur son fils, Alexandre Barbarin, chevalier, seigneur du Grand-Plessis. Il fut marié à demoiselle Gabrielle Pierres, fille de feu François Pierres, chevalier, seigneur de Pont-de-Vie. Il mourut en 1752, ne laissant qu'un fils, Alexandre.
Alexandre Barbarin, chevalier, seigneur du Grand-Plessis, né audit lieu, le 18 juin 1751, épousa, le 17 janvier 1777, demoiselle Jeanne-Bénigne Bodin. Il fit la guerre de l'émigration, à la suite de laquelle, il reçut la croix de Saint-Louis en 1798. En 1815, il servit en qualité de volontaire, malgré son âge, sous les ordres de M. Nicollon des Abbayes.

Bulletin paroissial
Aizenay - 1925

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