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La Maraîchine Normande
18 janvier 2013

LETTRE D'UN PAYSAN SUR LES FONDATEURS DE LA PREMIERE REPUBLIQUE ET SUR LEUR VICTIMES DE 1789 A 1794

Un savant qui, par un excès de modestie, a gardé l'anonyme, et qui doit ce me semble avoir été membre de l'Université, faisait circuler il y a quelques mois une petite brochure dans laquelle il exaltait la République, et vous engageait à vous montrer les partisans et les défenseurs du gouvernement qui, selon lui, était ce qu'il y a de plus beau au monde, et manifestait l'espoir que prochainement cette République n'aurait aucun ennemi. L'auteur de la brochure dont nous parlons peut être très-versé dans les lettres et les sciences : mais à coup sûr il n'est pas fort en histoire. Je prends donc la liberté de vous faire connaître ce qu'était cette douce et charmante République qu'il vous recommande. Je n'emploie pas comme Monsieur G. D. la langue des dieux : vous ne tenez pas beaucoup non plus, je crois, à ce que l'on vous parle en vers. Aussi je vais vous mettre sous les yeux tout simplement les actes et la manière d'administrer des fondateurs de la grande République dont on ne cesse de nous vanter les vertus, et qu'on nous propose comme modèles.

VICTIMES DE 1789 A 1794

Les 2 et 3 septembre 1792, une bande de brigands se porte aux prisons et massacre tous les prisonniers hommes ou femmes qui avaient été arrêtés comme suspects, au nombre environ de ... 10.000

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Plus d'un millions de victimes : une quantité innommable de femmes et d'enfants !! quelles atrocités !

Dans cette nomenclature ne sont pas compris les gens massacrés à Versailles, à la Glacière, d'Avignon, les fusillés de Toulon et de Marseille après les sièges de ces deux villes, et les égorgés de la petite ville provençale de Bédoin dont la population périt tout entière. Voilà les oeuvres de ceux que l'on ose appeler des géants. C'étaient des brigands.

N'allez pas croire que ces renseignements soient donnés par des ennemis de la Révolution ; ils sont extraits de l'Histoire du républicain Prudhomme.

Ne dites pas que ces moments terribles ne reviendront plus : ils sont revenus en 1871 sous la Commune, qui heureusement n'a pas duré, mais cependant qui a eu le temps de fusiller plus de cent prêtres et gendarmes ; ils peuvent encore revenir, car l'esprit de la Révolution pousse au meurtre. Déjà le 14 juillet 1789 et les 5 et 6 octobre, elle promenait au bout des piques les têtes coupées par des scélérats, ses agents.

VOUS IGNORIEZ PEUT-ETRE TOUTES CES CHOSES : VOUS LES CONNAISSEZ MAINTENANT. VOUS POUVEZ JUGER CE QU'EST LA REPUBLIQUE !

UN PAYSAN

(impr. de Sède et Cie (Arras)-1878)

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