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La Maraîchine Normande
24 juillet 2012

BOUVIGNY-BOYEFFLES (62) - PARIS (75) - L'EX-MOINE DUQUESNOY (1749 - 1795)

PRECIS HISTORIQUE DES CRIMES COMMIS
DANS LE DEPARTEMENT DU NORD
SOUS LE PROCONSULAT
DE L'EX-MOINE DUQUESNOY

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DUQUESNOY, trois fois moine, autant de fois passant de la sacristie au corps-de-garde, montra toujours cet esprit turbulent qui lui fesant abhorrer la vie paisible du cloître, lui inspira, sous l'habit militaire, ce caractère grossier qui lui valut le mépris de son corps. Sans cesse dans les cabarets, son sang s'allume par la quantité de boissons dont il s'abreuve.

Né de parens violens, leur fureur coule dans ses veines. Son père est noté d'assassinat, il s'est déjà rendu coupable d'un pareil crime. Agresseur sans frein, deux citoyens ont déjà succombé sous ses coups, et ce n'est qu'à la faveur de la révolution qu'il ose reparaître dans son pays, d'où l'avait chassé un décret de prise de corps. Son séjour dans Paris, où il s'était réfugié, avait été ensanglanté par une de ses actions homicides. Au milieu des coupables intrigues qui pronostiquaient le régime conventionnel, il se distingua par une conduite des plus dépravée ; les tripots, les tavernes, le voient alternativement partager ses loisirs. Enfin, dans une orgie des plus crapuleuse, il est promu à la première législature ; son naturel fanatique, et son penchant pour l'ivresse, le firent bientôt réélire à la Convention par les meneurs de ce corps malheureux, qui le regardaient déjà comme l'instrument de leur sanglante politique.

Duquesnoy associé à Lebon, lui imprime ses élans révolutionnaires ; il l'encourage dans sa marche populicide : "Courage, dit-il à Lebon, lors du jugement de la veuve Bataille et de ses coaccusés : courage ! vas toujours ferme ; nous reviendrons ces jours-ci avec St-Just et Lebas, et ça ira bien plus roide."

Lebon, outrage les jurés qui en avaient acquitté quatre : "Duquesnoy, lui dit-il, fais-moi f.... tous ces b.... là dedans, si non je me brouille avec toi. Sa correspondance porte le même caractère. J'étais à dîner avec Robespierre quand il a reçu ta lettre, écrit-il à Lebon ; nous avons bien ri, vas ton train et ne t'inquiète de rien, la guillotine doit marcher plus que jamais".

Ces deux conventionnels réunis offrent une masse de puissance encore plus terrible. Il faut que les têtes pleuvent comme la grêle. Dans une lettre qu'ils écrivent de concert au Comité de Salut public, ils s'expriment ainsi :

"Nous sommes inondés d'un tas de vauriens civils et militaires, que nous avons envoyés au tribunal pour y subir la peine de leurs crimes contre la république. Nos arrêtés autorisent le tribunal criminel du Pas-de-Calais à expédier ces scélérats révolutionnairement ; mais il renvoie nos coquins à des jurés qui vont les innocenter à tort et à travers".

Après avoir demandé au Comité qu'il confirme leurs arrêtés pour l'organisation de ce tribunal, sans quoi ils enverront les prévenus à celui de Paris ; ils observent que leur procès sera moins coûteux à Arras, et que l'exemple sera utile à l'armée.

La mission de Duquesnoy ne regardait que les armées ; et, par un abus d'autorité, que plusieurs de ses collègues ont imité, il s'immisce dans la surveillance des départemens frontières.

Dans une autre circonstance, sous prétexte de maladie, il obtient un congé, se transporte à Boyeffles, son pays natal, dans l'intention, comme il avoua ensuite, de remonter l'esprit public dans le département de Calais. Aussitôt les mandats d'arrêts se multiplient, et la persécution met au jour ses batteries redoutables. C'est au milieu des orgies qu'il endoctrine les Autorités constituées, et qu'il leur persuade de faire arrêter sans examen quiconque serait dénoncé, n'importe par qui. Les mauvais traitemens, les injures attendaient ceux que l'innocence de leurs parens détenus, conduit à son domicile pour invoquer sa justice.

Une femme était parvenue à l'approcher ; elle réclame son mari, il lui dit de venir le trouver à jour nommé à Béthune. Elle s'y transporte, et après beaucoup de difficultés pour obtenir une audience, elle lui rappelle le rendez-vous qu'il lui a donné pour s'occuper de la liberté de son mari. "Tu en as menti, répond le déloyal Duquesnoy, si je t'ai dit l'autre jour de venir ici, c'était pour me débarrasser de toi."

Pendant son séjour à Boyeffles, il se rendit coupable de plusieurs actes despotiques. Nous nous contenterons d'en citer un : comme il regarde ses parens, il suffira pour donner une idée de sa conduite dans cette Commune.

La loi du 21 messidor rendait la liberté à tous les cultivateurs. Le bruit se répand que Duquesnoy a pris un arrêté contraire ; la femme Goufle, accompagnée d'Augustin Mathier, cultivateur, et maire d'une Commune voisine, s'en vont chez ce Représentant, leur cousin. A peine cette femme eut ouvert la bouche, pour lui souhaiter le bonjour, que notre furieux s'écria : "Qu'est-ce que tu viens f.... ici ? je n'ai que faire d'aristocrates et de contre-révolutionnaires dans ma maison ;" en même tems cette femme est assaillie de soufflets et de coups de poings sur la tête ; il criait toujours : f.... moi le camp. Cette femme succomba sous les mauvais traitemens de Duquesnoy, et tomba à la renverse dans sa cuisine, il ne cessa de la frapper à coups de pieds, en vociférant : F.... moi le camp, sacrés aristocrates : F.... moi le camp.

L'anihilation de la loi du 21 messidor par Duquesnoy n'était que trop assurée. Son arrêté en date du 19 messidor an 2 (7 juillet 1794) postérieur à l'époque de la chute des conjurés, ne fait qu'ajouter une teinte plus tyrannique à cet abus de pouvoirs, qu'il n'a cessé de manifester dans le cours de ses différentes missions. Après un considérant écrit en termes perfidement révolutionnaires de ces tems-là, il ordonne que ceux desdits cultivateurs mis mal à propos en liberté, seront sur-le-champ réincarcérés, et livrés aux tribunaux qui doivent en connaître. Le tribunal de Paris était alors le seul à qui une loi récente attribuait le jugement des délits dits révolutionnaires.

Cet arrêté, et les menaces de Duquesnoy, firent émigrer plus de cinq cents cultivateurs des districts de Béthune, d'Arras, de Douai et de Cambrai. Cependant une liste de cinquante-sept individus se dresse dans un instant d'ivresse. Leroux, président du district, Clément, du village d'Aix, Goblet, commis ; puis Curé et Blaimont, ces deux derniers administrateurs du district, coopérèrent à cette liste de proscription, tous furent regardés comme suspects, pour n'avoir pas assisté à la messe des prêtres constitutionnels. Duquesnoy dicte les noms de ceux que la haine lui désignait, et tous avalaient d'avance le sang de ces victimes, en buvant à la santé de la sainte guillotine. Mais cette liste ne contenait que des hommes peu faits par état, pour être regardés comme contre-révolutionnaires. Un des assistans en fit la remarque en ces termes : "Sacredié nous sommes de foutues bêtes, nous n'avons pas mis de ci-devant sur la liste ; f.... prenons garde à nous, ça serait trop vulgaire."

On y entremêla quelques ci-devant.

Cinquante-sept victimes furent chargées de fer, et mises sur trois chariots. Leur arrestation avait été suivie de la violation de leurs propriétés. Les armoires, les coffres avaient été enfoncés ou crochetés ; on les fit parquer une nuit comme un troupeau de bétail. Si quelques-uns affaissés par la douleur et l'épuisement prenaient un instant de repos, Clément les réveillait à coups de pieds. A Béthune, à Arras, on découvrit les voitures, afin de les exposer aux regards d'un peuple égaré par Lebon et Duquesnoy. Ils furent insultés et couverts de huées ; on voyait parmi ces malheureux, des vieillards, et des femmes malades ; l'une d'elles venait d'accoucher ; son enfant qu'on lui avait enlevé, faillit périr par l'engorgement de son lait.

Voici quelques paragraphes de la lettre que Duquesnoy écrit à leur sujet aux Membres du Comité de Salut public :

"Je vous fais passer, citoyens Collègues, trois arrêtés que j'ai pris ici. Je vous fais passer également la liste de cinquante-sept individus qui vont partir pour le tribunal de Paris, formant à-peu-près le tiers de ceux du district qui doivent y être traduits. Je suis presqu'entièrement délivré de la goutte ; j'espère me rendre à Arras sous peu de jours, pour y prendre des mesures pour y faire réincarcérer tous les contre-révolutionnaires des campagnes, élargis par une fausse application de la loi, etc.".

Cette lettre datée de Béthune, est du 16 messidor an 2 (4 juillet 1794).

Duquesnoy comptait tellement sur les bons offices du tribunal révolutionnaire, pour le délivrer de ses ennemis, qu'il dit hautement aux habitans de Boyeffles, qu'ils pouvaient aller voir passer les Bacous, famille proscrite. Les enfans de Duquesnoy dévastèrent aussitôt leur jardin ; celui du citoyen Fromentin, également détenu, a été exposé à leur pillage ; ses étangs ont été mis à sec, et Duquesnoy s'est approprié le poisson.

Si l'audace caractérise le crime, la lâcheté devient aussi son partage au moindre danger qui menace son auteur. L'ex-moine Duquesnoy qui ne parlait sans cesse que de détruire le fanatisme, éprouva un accès de goutte remontée pendant son séjour à Boyeffles ; la crainte de la mort s'empare de ses esprits, il demande un confesseur ; un ci-devant curé, oubliant les inimitiés de famille s'y transporte. A sa vue, Duquesnoy, laisse couler quelques larmes, et dit : "Ah ! je vois bien que l'homme vertueux et sensible, sait oublier les injustices. C'est Dieu, ajoute-t-il, qui vous envoie pour me confesser, permettez-moi de satisfaire au devoir de chrétien. Je sais que je vais mourir ..." Je ne vous confesserai pas, répliqua l'ex-curé, cela n'est pas de saison ; d'ailleurs vous n'êtes pas en danger, nous verrons cela un autre jour. Quelques jours après, Duquesnoy célébra sa convalescence par de continuelles orgies. Sans doute, il eut honte de sa faiblesse, car il fit incarcérer cet ex-prêtre et son frère. Le Comité de Sûreté générale les rendit à la liberté. Les cinquante-sept victimes dont nous avons déjà parlé doivent également leur liberté à la fameuse époque du 9 thermidor.

Le citoyen Hoyez, horloger, était mis en jugement au tribunal de Lebon ; Duquesnoy accourt, et ses dispositions le font condamner à mort. Ce citoyen dit à l'exécuteur Petitpierre, au moment où il le liait à la planche : "Ce que je regrette le plus, c'est que celui qui me fait mourir aujourd'hui est celui à qui j'ai sauvé la vie."

Hoyez, avait sauvé Duquesnoy de la corde, quelques années auparavant.

Sous les auspices de Lebon et Duquesnoy, le président du district, Lefetz, avait offert une gratification de mille écus à un citoyen, pour l'exciter à dénoncer une foule de détenus. Duquesnoy abuse d'une femme détenue, l'engage à divorcer avec son mari chargé de fers ; et après avoir fait prononcer le jugement, il s'empare du bien du mari. Par ses instigations, un procès est intenté à un autre détenu ; le tribunal prononce contre le gré de Duquesnoy ; il mande les juges dans un cabaret, les injurie, et les menace de les casser, parce qu'ils n'ont pas condamné l'homme qu'il haïssait.

Duquesnoy influence les sociétés populaires que Lebon avait chargées de l'épuration des détenus. Dans une de ses lettres, en date du 29 messidor, il recommande aux Membres composant la Commission pour l'épuration des détenus, de regarder comme ennemis de la révolution ceux qui n'ont rien fait pour elle. Il juge que les Mathier sont de ce nombre. "La femme de son collègue Lebon pourra donner des renseignements sur les Mathier, qu'il a toujours regardé comme des ennemis de l'égalité, et n'ayant pour amis que des aristocrates et la moinerie, etc.". On voit que ce Mathier, son cousin, qu'il avait si mal reçu chez lui, ne resta pas long-tems sans éprouver le poids de sa vengeance.

Un caractère aussi haineux, et dont l'irritation se perpétuait par les vapeurs du vin, devait porter la désorganisation dans l'armée que la mission de Lebon chargeait de surveiller. Son imbécile de frère, promu par sa protection au généralat, également adonné à l'ivresse, dénonce tous les généraux qui ont le malheur de lui déplaire. La guillotine, la fusillade, privent la République de ces chefs instruits. Gillet, chef de brigade au corps du génie, est un de ceux qu'on regrette le plus. Quelques renseignements utiles qu'il donnait au Général en chef, blessèrent l'amour-propre de l'inepte Duquesnoy, le général : il fut sacrifié.

Le citoyen Rochette, ci-devant chef de bataillon et commandant temporaire de la place d'Avesnes, encourt la disgrâce de ce Représentant ; nous allons en rapporter le motif. Un Officier autrichien, grièvement blessé, avait été transféré dans une maison particulière, par l'ordre du Général de brigade qui commandait en chef dans la place depuis huit à dix jours ; Duquesnoy les mande l'un et l'autre : "Est-ce vous, dit-il au citoyen Rochette, qui avez mis à part cet Officier autrichien qui a été conduit ici il y a deux jours ?"

"Je suis en sous-ordre", répond Rochette. Le général Schaelder que voici, et qui commande la place, m'a demandé si je ne savais pas une maison dans laquelle il pourrait faire mettre cet Officier, pour qu'il pût se faire traiter plus commodément, attendu qu'il est dangereusement blessé. Je lui ai indiqué une auberge dans laquelle il l'a fait porter, avec ordre de placer une sentinelle à la porte de son appartement, et une autre à celle de l'entrée de la maison. "Ah ! vous lui avez indiqué, répond Duquesnoy, vous êtes un f.... gueux, un f.... coquin".

Se levant avec fureur de dessus sa chaise, il ajoute : "Allez en prison, et je vous f.... quelque part." Un traitement aussi injurieux ne fut repoussé que par le plus grand sang-froid. Vous êtes un homme fier, un homme ambitieux, lui dit Duquesnoy.

Le citoyen Rochette se rendit en prison d'où il fit parvenir un mémoire à Duquesnoy, qu'il termine en demandant justice, ajoutant qu'il ne sait point transiger entre la mort et la liberté. Duquesnoy ne s'écarte pas de l'alternative que lui propose Rochette ; mais il choisit le parti qui convient le plus à ses affections sanguinaires : il trace au bas du mémoire le fatal mot LA MORT, signé Duquesnoy. Il parvint à terrifier les arbitres du sort de ce Commandant, au point qu'ils furent ses échos, et prononcèrent LA MORT. Il fut jugé par le tribunal d'Arras.

L'officier autrichien expira trois jours après. Duquesnoy, dont la fureur avait été excitée contre Rochette, en ne le trouvant pas à l'hôpital, voulut l'y faire transférer. Un cabriolet découvert, garni d'une mauvaise paillasse, l'attendait à la porte de l'auberge ; mais il rendit le dernier soupir en présence d'un officier de santé.

A son arrivée à Avesnes, Duquesnoy descendit chez la citoyenne Michel ; elle lui objecta qu'elle ne pouvait le recevoir, attendu que sa maison était occupée par deux officiers du bataillon de Mayenne et Loire. Il s'emporte, fait incarcérer cette femme et sa fille, et s'installe dans leur maison.

A Bergues, on l'a vu entouré d'une vingtaine de citoyens totalement ivres. Le local qu'ils occupaient représentait une vraie tabagie. On buvait, on trinquait, en criant à tue-tête : vive la République ! vive la guillotine ! Duquesnoy chancelle au sortir de cette auberge ; quelques pas plus loin il tombe par terre : plusieurs citoyens s'empressent de le relever pour le conduire chez lui.

Duquesnoy avait été envoyé à Metz. Des patriotes prononcés furent députés vers lui :

"Tu as des yeux qui me déplaisent, dit-il à l'un d'eux. A un autre : Tu as l'air d'un évêque, tu ne peux pas être patriote. A un troisième : Tu es un fripon. Je viens ici, ajoute-t-il, avec des pouvoirs illimités. L'esprit public n'est pas bon, je le mettrai au pas ; sous quinze jours j'en ferai fusiller cinq à six cents, tant à Metz qu'à Nancy".

Le feu se manifesta le même jours aux fours de la Munitionnaire ; Duquesnoy s'y rendit sans marque distinctive. Le juge de paix, décoré de sa médaille, y donnait des ordres. Que fais-tu là, lui demande Duquesnoy ? Le Juge de paix réplique que l'incendie étant dans son arrondissement, son devoir l'y appelait. Duquesnoy exhibe ses pouvoirs, et le fait incarcérer. Plus loin, Duquesnoy rencontre un habitant de la campagne, il le prend au collet et le maltraite de coups : un jeune homme, âgé de seize ans, témoigne sa sensibilité ; Duquesnoy fond sur lui, et, d'un coup de poing dans l'estomac, le renverse à dix pas de là. Un Citoyen, du nom de Mahu, couvert de sueur, se retirait de l'incendie, dans l'instant où il cessait : "Que fais-tu là, dit Duquesnoy ? Pourquoi ne travailles-tu pas ? - J'ai peut-être travaillé plus que toi, répond ce Citoyen, sans le connaître." Il est encore battu et incarcéré. "Où vas-tu, demande-t-il à un employé au dépôt des habillemens militaires ? - A mon bureau. - Tu m'as l'air d'un aristocrate. En prison !" Un enfant, nommé Dorvaux, est encore conduit en prison. Un militaire, à qui on avait appliqué les vessicatoires, au premier coup d'alarme avait quitté son lit, pour former la chaîne avec ses camarades ; Duquesnoy lui donne un coup de poing dans le dos ; il se retourne, et en reçoit un autre dans l'estomac : Duquesnoy le fait encore arrêter et conduire au corps-de-garde.

On remarqua qu'il était dans un tel état d'ivresse, qu'il ne pouvait tenir son crayon ; il se laissa même aller par terre, en voulant passer par-dessus un petit mur. On peut juger, par ces légers renseignemens, combien les faits qui nous ont échappé ajouteraient à ce tableau d'une vie crapuleuse et féroce. Duquesnoy a été condamné à mort à Paris, le 28 prairial an 3 (16 juin 1795).


Extrait du livre de Louis-Marie Prudhomme
Histoire générale et impartiale
des erreurs, des fautes et des crimes
commis pendant la Révolution Française
Tome 6

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