SECTION PARISIENNE DE L'UNITE

- SECTION PARISIENNE DE L'UNITE. Pièce signée par des membres de cette section, intitulée " Extrait des registres des délibérations de l'assemblée générale de la section [...] du 16 mai 1793 ". [Paris, mai 1793].

UN APPEL AUX VOLONTAIRES POUR SE BATTRE CONTRE LES VENDEENS INSURGES : " [...] L'assemblée générale [...], pénétrée du danger imminent de la patrie auquel elle n'a pu porter un remède aussi prompt qu'elle le désiroit, parce qu'elle en a été empêchée par une conspiration de royalistes ; considérant que [...] nos frères de la Vendée, de la Vienne, des Deux-Sèvres, de Mayenne et de Loire nous tendent les bras [...] ; a arrêté :

1° qu'il seroit ouvert deux registres dans son sein, l'un pour recevoir les contributions volontaires des citoyens, l'autre pour l'inscription de ceux qui se consacreront volontairement à la défense de la patrie [...] ;

2° qu'elle adoptoit la mesure [...] relative à la contribution forcée qui sera imposée progressivement sur la fortune des riches [...] ; 4° que les femmes et les enfans de ceux qui partiront recevroient, les femmes 20 sols, les enfans 10 sols par jour, jusqu'au retour de leur époux et de leur père ; 6° [...] qu'une pension viagère de 400 liv. sera accordée aux volontaires qui pourroient être blessés et se trouveraient hors d'état de travailler, et que, dans le cas où ils auroient la gloire de mourir en défendant les droits sacrés du peuple, cette pension sera assurée à leurs femmes et à leurs enfans, jusqu'à l'âge de dix-huit ans [...] "

(3 pp. imprimées, Paris, imprimerie de Guillaume et Pougin, avec ajouts manuscrits, estampilles " section de l'Unité " et " section des Quatre-Nations ", tache sombre marginale).

 Cette section parisienne, d'abord appelée " des Quatre-Nations ", prit le nom de L'Unité en 1793, et correspondait au quartier situé entre l'Institut et Saint-Germain-des-Prés.