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La Maraîchine Normande
10 décembre 2017

LA LANDE-DE-LOUGÉ (61) - FAMILLE DE LA HAYE DE LA LANDE - 1796 - LE SÉQUESTRÉ DE LA LANDE

Un souvenir lugubre s'attache à la famille De La Haye de La Lande, victimes des guerres de la chouannerie dans notre contrée.

La Lande-de-Lougé cimetière Z


La famille se composait alors du père, de la mère, et d'un fils qui avait servi dans les gardes du roi. Un autre fils avait subitement disparu depuis une dizaine d'années. Le bruit courait dans la contrée que, victime de la haine implacable de sa mère, il languissait dans une espèce de cachot, à peine éclairé par une étroite fenêtre, où il ne pouvait respirer que les exhalaisons délétères d'un étang qui baignait les murs de sa prison.

Quelques paysans familiers du logis avaient confidentiellement raconté que, chaque soir, la dame de La Lande passait, par un guichet pratiqué dans la porte, la cruche d'eau et le pain grossier qui soutenaient l'existence du pauvre captif ; d'autres prétendaient avoir entrevu sa figure pâle et hâve, à travers les barreaux du soupirail ; d'autres encore l'avaient entendu gémir pendant les froides nuits d'hiver, car il couchait presque nu sur les dalles de son cachot et n'avait, pour appuyer sa tête, qu'une grosse pierre, qui lui servait de siège habituellement ; mais on ne se confiait ces détails qu'à voix basse et en secret, car le caractère impérieux, méchant et vindicatif de la dame, non-seulement tyrannisait la vie de son faible mari, mais encore inspirait une sorte de terreur aux habitants du voisinage.

Vers cette époque, des bandes de chouans vinrent se recruter parmi les mécontents de la Basse-Normandie ; elles parcouraient l'arrondissement sans que les colonnes mobiles lancées à leur poursuite, parvinssent à les rencontrer. Cependant l'arrestation de plusieurs royalistes, cachés dans le Houlme, prouva que les malveillants avaient épié le lieu de leur refuge pour les dénoncer. Les chouans s'inquiétèrent ; à tort ou à raison, leurs soupçons se portèrent sur le jeune de La Lande, dont on savait les fréquents voyages à Argentan, et les relations avec les autorités républicaines. Des menaces indirectes l'avertirent en vain de se tenir sur ses gardes ; l'imprudent, conseillé par l'orgueil de sa mère, affecta même de mépriser les avis officieux qu'il reçut de divers côtés.

Pendant une brumeuse soirée, la famille était réunie autour du foyer ; une violente secousse renverse tout-à-coup la porte d'entrée et livre passage à une troupe nombreuse d'hommes armés et masqués.

La mère a compris le danger sérieux qui menace le seul être sur lequel elle a, depuis longtemps, concentré son affection ; aussi rapide que la pensée, elle prend sur la cheminée une paire de pistolets, qu'elle cache dans ses poches, et s'avance intrépidement au-devant de ces hommes pour attirer leur attention, et donner à son fils le temps de s'évader par une porte secrète. Mais le rôle que chaque chouan devait jouer dans cette tragédie avait été convenu d'avance. Les uns entraînent M. de La Lande et le conduisent loin de sa maison, sans lui faire aucun mal ; les autres s'emparent de sa femme, dont ils maîtrisent à peine le courroux, tandis que les plus alertes se sont élancés à la suite du fugitif qu'ils saisissent, amènent, les bras liés, devant une espèce de tribunal militaire, composé des chefs de la bande. Une voix sévère interroge le jeune homme sur la nature de ses rapports avec les bleus. Il se trouble et balbutie quelques paroles incohérentes ; on le condamne à être fusillé. Sa mère a résolu de ne pas lui survivre : elle a suivi avec une sombre attention les détails de cette scène ; elle sait que les hommes commandés pour l'exécution sont déjà rangés dans la cour, et, au moment où le patient passe auprès d'elle en lui adressant un dernier adieu, elle écarte ses gardiens par une brusque secousse, saisit ses pistolets, fait feu sur les meurtriers de son fils, qui vient de rouler à ses pieds, atteint de plusieurs balles, et tombe elle-même expirante auprès de lui, percée de coups de sabre et de baïonnette.

Le commandant de la troupe proscrite n'avait pas daigné assister au supplice qu'il avait ordonné, car ses manières distinguées trahissaient les habitudes d'une haute position sociale, peu en harmonie avec les férocités de la guerre civile ; mais à peine l'explosion fatale eut-elle retenti dans l'espace, qu'il fit signe à un vieux paysan de le conduire au cachot qui renfermait une autre victime.

Les chouans furent émus de pitié à l'aspect du misérable qu'ils y trouvèrent ; les récits populaires n'avaient point exagéré la vérité. L'enfant avait grandi, malgré les longues douleurs de la captivité, et c'était alors un homme à la barbe inculte, couvert de haillons infects, dont le regard effaré interrogeait avec défiance ces visiteurs inconnus. Il se rassura bientôt et consentit à suivre ses libérateurs. On rapporte qu'en passant auprès du corps sanglant de son indigne mère, il frissonna et détourna la tête avec un sentiment d'effroi. On le confia aux soins d'une excellente femme, sa parente, chez laquelle son père avait été conduit, et, à sa vue, le malheureux témoigna par un naïf et doux sourire qu'il avait conservé une vague souvenance d'une impuissante tendresse. "Cet homme que nous avons connu, ajoute l'auteur anonyme de cette relation, parvint à un âge assez avancé ; mais son visage, toujours empreint d'une teinte de mélancolie, rappelait les souffrances imméritées qu'il endura dans sa jeunesse".

Le lendemain de sa délivrance, les soldats d'une colonne mobile rendirent les derniers devoirs aux deux cadavres abandonnés sur le lieu du supplice ; ils enquêtèrent vainement auprès des habitants de la commune de ce que les chouans étaient devenus ; nul ne pouvait ou ne voulait leur en indiquer les traces.

En parcourant les anciens registres de la paroisse de La Lande de Lougé, on rencontre fréquemment le nom des La Haye (ou de La Haye), depuis 1680 jusqu'à la fin du dix-huitième siècle. On l'y voit successivement alliée aux du Bois, aux du Mesnil, aux du Bois-Mothé, de Piffaut, de Vigneral, de Varin.

L'ancien garde du corps, qui périt si misérablement, se nommait Auguste-Bernard ; son acte de décès, dressé le 25 germinal an IV, le dit âgé de 37 ans. Quand au pauvre séquestré, nous ne pouvons fournir aucune indication sur sa naissance ou sur l'époque de sa mort. Nous inclinons à penser qu'il était né d'un mariage antérieur, ce qui atténuerait, sans l'effacer, l'odieux de la séquestration.

La vie de nos pères en Basse-Normandie par M. Victor des Diguères - 1879


 

LA LANDE CADAS

Nous avons retrouvé, dans les registres d'état-civil de la Lande-de-Lougé, les actes de décès de Mme de La Haye et de son fils, rédigés par Marin Mary, officier public, en date du 14 avril 1796 :

Aujourd'hui vingt-cinq germinal quatrième année de la République française (14 avril 1796), après midy, par devant moy, Marin Mary, officier public pour la commune de La Lande, élu pour recueillir les actes destinés à constater les naissances et mariages et décès des citoyens, sont comparus à la maison commune,
Louis Chambron, charpentier, âgé de 45 ans et Guillaume Aubé âgé de quarante-six ans, tous les deux domiciliés dans cette commune, nous, à moy, m'ont déclaré que F... (illisible) Lejor (?), capitaine commandant de la campagnie de Rasne et commandant de la force armée du dit canton, été assisté des cy-dessus dénommés, autorise les officiers municipaux de la commune de La Lande faire la levée du corps d'AUGUSTE-BERNARD DE LA HAYE, âgé trente-sept ans environ, fils de François de la Haye et de ... (illisible) Élisabeth Migneral, sont légitimes époux, est mort d'aujourd'huy, à deux heures du matin à la sortie de la cours de son domicile ; d'après cette déclaration, je me suis assuré sur-le-champ [du décès] et ayant rédigé le procès-verbal et d'après [ce] que Louis Chambron et Guillaume Aubé ont déclaré être conforme à la vérité, j'en ai dressé le présent acte, que les deux témoins ont signé avec moy les jours, mois et an cy-dessus.
MARIN MARY, officier public
LOUIS CHAMBRON
GUILLAUME AUBÉ.

Aujourd'huy vingt-cinq germinal quatrième année de la République française (14 avril 1796), après midy, par devant moy, Marin Mary, officier public de la commune de La Lande, élu pour recueillir les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens, est comparu F... (illisible) Lejor, capitaine commandant de la compagnie franche de Rasne et commandant de la force armée du dit canton, autorise les officiers municipaux de la commune de La Lande de faire la levée du corps de ÉLISABETH VIGNERAL, lequel assisté de Louis Chambron, charpentier, âgé de quarante-cinq ans et Guillaume Aubé, âgé de quarante-six ans, les deux domiciliés dans cette commune qu'ayant été instruit de la ci-dessus dénommée est mort à la sortie de la cours, âgée de 70 ans et je me suis assuré sur-le-champ et transporté sur le lieu et ayant rédigé le procès-verbal dont la teneur est dessus et je me suis assuré du décès de la ditte Élisabeth Migneral en légitime mariage de François La Haye et j'en ai dressé le présent acte que les deux témoins ont signé avec moy
Fait les jours, mois et an cy-dessus.
MARIN MARY, officier public
LOUIS CHAMBRON
GUILLAUME AUBÉ.


AD61 - Registres d'état-civil de La Lande-de-Lougé (1793 - an X) - 3NUMECEC217/3E2_217_1 - vues 57 à 59

La Haye Auguste décès z

Migneral Elisabeth z

Marin Mary off pub signature z


 

LA LANDE LOGIS Z

 

On trouve un récit un peu plus détaillé de cette histoire dans l'ouvrage de M. L. de la Sicotière, "Louis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832"  (Tome 1er - 1889), où l'on apprend que les chouans sont venus à trois reprises au logis des De La Haye de La Lande, que l'identité du pauvre sequestré est dévoilée, et que, malgré l'acte inconsidéré pour la défense de son fils aîné, Mme de La Haye n'a tué aucun des chouans.

C'était un singulier assemblage que cette famille de La Hay de La Lande, cachée et comme ensevelie dans son petit manoir de la Lande, que des bâtiments ruraux et des eaux dormantes avec un pont-levis enceignaient de tous côtés et que dominaient de hautes futaies. Elle se composait du père, de la mère et de deux fils.

Le père, un peu philosophe, un peu libéral, un peu médecin (et c'est probablement au renom de ses guérisons qu'il dut la vie), taquin à ses heures, car il avait vécu en procès perpétuels avec son curé, tolérant à l'occasion, car il lui avait laissé exercer ses fonctions sacerdotales longtemps après son refus de serment, ne remplissait dans sa maison que le rôle.

Sa femme (Josèphe-Elisabeth de Vigneral) avait le premier. Âgée de soixante-dix ans, mais verte encore, d'un caractère hardi et impétueux, "haulte à la main", comme ces autres Normandes dont parle Gabriel du Moulin, elle était plus redoutée qu'aimée dans le pays ; elle y passait pour quelque peu sorcière et meneuse de loups. L'abbé Grandière, de la Lande-de-Lougé, son filleul l'avait avertie des mauvais desseins que les chouans avaient sur sa maison, en l'engageant à la quitter momentanément. "Que deviendrait mon bestial ?" avait-elle répondu. Deux pillages et leurs terribles menaces n'avaient pas eu plus d'effet ; elle était restée.

Le fils aîné, Auguste-Bernard, âgé de trente-sept ans, avait été garde du corps de Louis XVI. Il cherchait à se ménager entre les deux partis, suspect d'espionnage aux yeux de certains chouans en raison de sa familiarité avec les autorités républicaines. On a parlé vaguement d'affaires d'argent, désagréables, qu'il aurait eues pendant qu'il était au service, ou de dépôts à lui confiés par des chouans ou dans leur intérêt, et qu'il n'aurait pas restitués. Rien ne justifie ces soupçons.

Son frère, Emmanuel-Ferdinand, plus jeune de huit ans, avait à peu près disparu depuis une dizaine d'années. "Le bruit avait couru dans la contrée que, victime de la haine implacable de sa mère, il languissait dans une espèce de cachot à peine éclairé par une étroite fenêtre, où il ne pouvait respirer que les exhalaisons délétères d'un étang qui baignait les murs de sa prison. [En réalité, ce prétendu cachot n'était qu'un cabinet d'écurie, ayant parfois servi de cellier, éclairé par une fenêtre grillée sur les douves, dépendant des bâtiments d'exploitation et depuis de la cuisine du château de la Lande.] Quelques paysans, familiers du logis, avaient confidentiellement raconté que, chaque soir, la dame de La Haye passait par un guichet pratiqué dans la porte, la cruche d'eau et le pain grossier qui soutenaient l'existence du pauvre chétif ; certains prétendaient avoir entrevu sa figure pâle et hâve à travers les barreaux du soupirail ; d'autres l'avaient entendu gémir pendant les froides nuits d'hiver, car il couchait presque nu sur les dalles de son cachot, et n'avait pour appuyer sa tête qu'une grosse pierre qui lui servait de siège habituellement".

Ces récits, fort exagérés sans nul doute, excitaient la pitié en sa faveur, l'indignation et la haine contre sa mère. Emmanuel-Ferdinand avait toujours eu l'esprit très-borné. L'infirmité morale de son fils blessessait-elle l'orgueil de cette femme ? Certaines maladies ne l'avaient-elle pas aggravée ? N'avait-il pas eu des accès de fureur nécessitant des précautions particulières ? Nous ne saurions le dire.

Le 30 décembre, les chouans étaient au nombre de dix-huit, tous armés. Ils s'étaient introduits dans l'enceinte intérieure, en escaladant les murs du jardin à l'aide des espaliers. Le chef avait la figure voilée d'un crêpe. "Qui êtes-vous ? - Royalistes - Que voulez-vous ? - Vingt-cinq mille livres en or que vous cachez. - Vous vous trompez. - Où est votre fils aîné ? - Absent. - Tant mieux pour lui, car de sa peau nous aurions fait des fourreaux de pistolets. - Ayez pitié de nous. - Nous te tuerions comme un chien dans la cour, si tu n'étais pas aussi bon médecin que tu l'es." Les bandits s'étaient retirés, emportant 278 francs en argent et du linge.

A leur seconde visite, faite en plein jour, soixante ou quatre-vingts s'étaient détachés d'une bande de trois cents qui se reposait à Lougé, commune voisine. Deux chefs étaient à leur tête. De La Haye avait été emmené au Tertre, petit logis très-voisin de celui de la Lande, mais moins exposé à une surprise. On lui avait demandé dix mille livres, et sur ses représentations, on s'était rabattu à deux mille quatre cents, qu'il avait en effet, fait payer par son fermier. On lui avait en outre pris trois cents francs en numéraite et trois chevaux.

Au milieu milieu de la nuit du 14 au 15 avril, les brigands reparaissent ; ils sont une quinzaine et armés. La porte extérieure est forcée ; les habitants du manoir n'opposent aucune résistance. Le fils aîné, qui couchait dans une petite chambre séparée du corps de logis et attenant à cette porte, essaye de se sauver à moitié vêtu ; il est bientôt arrêté.

Étrange préoccupation d'humanité en un pareil moment ! Les chouans envoient chercher madame de La Haye du Tertre, et veulent exiger d'elle la promesse de se charger du jeune fils. Elle s'en défend : c'est aux plus proches parents qu'incombe ce devoir. On insiste, on la menace de brûler sa maison : elle cède et signe la promesse demandée.

Pendant ce temps, les chouans se faisaient servir à boire et à manger ; ils mettaient à sac les armoires et quelques-uns remplaçaient immédiatement leurs vieilles chemises par des chemises blanches. Ils se disaient, cette fois, républicains et soldats d'une compagnie franche.

On a prétendu qu'une sorte de tribunal aurait été constitué, séance tenante, pour interroger le fils aîné sur les griefs qu'avaient contre lui les chouans et le juger ; qu'il avait été condamné à mort, et qu'au moment où on allait le fusiller, sa mère, qui avait trouvé moyen de cacher dans ses poches une paire de pistolets, se serait précipitée sur les exécuteurs et en aurait abattu deux de ses deux coups. Elle serait immédiatement tombée elle-même sous les sabres et baïonnettes ; son fils aurait été immolé à côté d'elle, de la même manière. Il est probable qu'il n'y eut point de simulacre de jugement. Les chouans emmenèrent leur prisonnier hors de l'enceinte de la cour, dans le grand chemin de Rânes, pour le mettre à mort. Sa mère éperdue se précipita à leur poursuite et fit feu sur eux, mais sans tuer personne [on a rédigé des actes de décès sur le lieu, et il n'y en a pas d'autres que ceux de madame de La Haye et de son fils]. Elle et son fils furent immédiatement massacrés.

Deux cent quarante livres en argent, une hache et trois chevaux furent le fruit de cette campagne.

On ne fit aucun mal à de La Haye père ; le jeune captif, dont on connaissait bien la prison, fut remis en liberté avec des témoignages de sympathie et de pitié.


Cette famille était donc composée de Charles-François-Jean-Louis de La Haye, de Josèphe-Élisabeth de Vigneral, son épouse, et d'Auguste-Bernard-Joseph, leur fils.

Avant ce mariage avec François De La Haye, Élisabeth de Vigneral, fille de François-Bernard de Vigneral, chevalier seigneur et patron honoraire de la paroisse de Ri, Pierrefite et autres lieux et de Louise-Marguerite de Droulin, née à Ri vers 1726, avait épousé, en cette même paroisse de Ri, le 25 juin 1750, Jacques IV de Robillard, chevalier et seigneur honoraire de Saint-Ouen, dont elle a eu un fils, "Bernard-Jacques-Louis-Joseph, écuyer, seigneur de Saint-Ouen-le-Brisoult", décédé le 22 novembre 1754, à l'âge d'environ 3 ans (inhumé dans la nef de l'église).

 

Mort d'un de Robillard

 

Veuve de Jacques de Robillard, dont le décès est survenu le 5 mai 1752, à Habloville,  à l'âge d'environ 77 ans, elle se remarie, le 21 juillet 1755 à Saint-Ouen-le-Brisoult, avec Charles-François-Jean-Louis De La Haye de La Lande, seigneur et patron honoraire de la paroisse de La Lande-de-Lougé. De ce mariage, sont nés :

Auguste-Bernard-Joseph, né le 5 juillet 1757, à Saint-Ouen-le-Brisoult, baptisé le lendemain

- Emmanuel-Ferdinand, né le 11 avril 1767, à La Lande-de-Lougé, baptisé le lendemain. 


Emmanuel-Ferdinand serait décédé  en 1830, recueilli, après la mort de son père (1814), par des parents qui le soignaient et qui administraient sa fortune, qu'il était incapable de gouverner lui-même. Il était d'un commerce doux et facile ; le souvenir de la terrible nuit et la vue du cadavre de sa mère lui avaient laissé une impression ineffaçable de tristesse et d'effroi.

 

Emmanuel-Ferdinand baptême z


Le propriétaire du logis du Tertre était, à cette époque, Jacques de la Haye, écuyer, seigneur du tertre, époux de Marie-Françoise-Charlotte de Pissault.

Après les De La Haye, le logis de La Lande a appartenu à Michel Le Vavasseur, fils de Louis-Baptiste et de Magdeleine Sermegoy, né à Argentan le 31 octobre 1778. Il était inspecteur de l'enregistrement et des Domaines, et est décédé en ce logis, le 20 novembre 1854. Il était l'époux de Célestine Renault.

 

AD61 - Registres paroissiaux et d'état-civil de Ri - Argentan - La Lande-de-Lougé

 

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