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La Maraîchine Normande
24 août 2014

SAINT-PIERRE D'AIRVAULT (79)

SAINT-PIERRE D'AIRVAULT

 

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La façade de cette belle église n'a rien d'imposant ; mais le reste de l'édifice captive les regards et mérite la plus vive attention.

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Les archivoltes de la grande porte sont curieuses, la zone inférieure présente le dessin angevin, à la suivante ce sont les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse sur autant de pierres symétriques ; ils ont une coiffure décorée en réseau. Au milieu de l'archivolte, on voyait autrefois Dieu le Père ; il était assis dans un médaillon, dont la base seule existe.

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Les deux portes latérales n'ont rien de remarquable ; cependant il faut jeter un regard du côté gauche pour voir une élégante ornementation chargée de perles. Au-dessus des portes se dessinent trois arcades ; celle du milieu est ogivale, celle de droite est insignifiante, mais nous nous arrêterons un moment devant celle de gauche : c'est là que se voient les restes d'un énorme cheval portant un cavalier ; les jambes de derrière sont éloignées l'une de l'autre et très roides. Comme dans les autres églises de nos contrées, le cavalier a beaucoup souffert ; cependant la partie inférieure du buste existe encore, la jambe gauche n'est pas détruite ; elle doit son salut à son incrustation dans le mur ; les débris d'une robe élégante et d'un manteau tombent et flottent près de la jambe, dont la pointe du pied est plus élevée que le talon. La longue robe fait dire aux habitants d'Airvault que ce cavalier est une dame et qu'elle représente sans doute la fondatrice, Aldéarde d'Aunay, ce qui me semble très douteux ; en effet dans les vêtemens, la pose et la tournure de la statue, rien n'indique une femme de préférence à un homme. Ce qui ferait pencher en faveur d'un homme, c'est qu'on voit un éperon au talon qui subsiste encore. La tradition du pays insiste pour une femme à cause de la longue robe, mais il est à noter que ce costume était celui des grands dans les jours de cérémonie. Si l'on voit des hommes en blouse, c'est qu'ils appartiennent aux rangs du peuple. La partie supérieure de la façade a été refaite ; elle est flanquée de colonnes aux chapiteaux ornés ; elles sont surmontées de deux clochetons, indices de l'époque de transition.

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Avant de pénétrer dans l'intérieur de l'église d'Airvault, il faut s'arrêter sous son beau vestibule ou narthex qui se compose de trois parties qui correspondent à la nef et aux parties latérales. A l'intérieur de ce narthex, les arceaux de la voûte principale se composent de pièces alternativement arrondies et taillées en creux. Parmi les chapiteaux qui surmontent les colonnes, quelques-uns sont historiés, les autres sont feuillés. C'est ainsi que les églises romanes sont souvent précédées d'un vestibule qui rappelle les antiques usages de la primitive église. Dans ces temps on interdisait aux néophites, aux cathécumènes le droit de le franchir ; c'est là que restaient aussi les excommuniés, ceux à qui l'entrée de l'église avait été interdite. Le narthex d'Airvault n'a sans doute jamais servi aux cathécumènes ; quand il fut construit, toutes les conversions étaient faites, ce n'était plus qu'un souvenir des temps qui les avaient précédées. Les archivoltes de la porte qui conduit dans l'église, sont ornées de tores et de moulures que l'on ne rencontre pas très souvent ; c'est une pièce ronde d'un côté, et qui de l'autre se termine en pointe. Sur les tailloirs de gauche, des branches et des feuilles de vigne se roulent et se mêlent les unes avec les autres ; les tailloirs de droite sont également ornés de moulures.

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L'intérieur de l'église d'Airvault présente un noble ensemble ; les piliers de la nef sont groupés avec art ; ils se distinguent par la hauteur à laquelle ils s'élèvent, par la richesse, la variété des chapiteaux, par l'élégance des voûtes suspendues à une belle hauteur. A une certaine distance, ces piliers abandonnent leur ligne droite et se courbent pour former un demi-cercle autour du choeur qu'ils semblent enlacer de leurs curieuses compositions. Jusqu'aux transepts, les piliers sont quatre demi-colonnes qui se groupent les unes aux autres. Quand on est placé dans la nef, ces faisceaux de colonnes rappellent une idée mystique comme il y en a tant dans les constructions du moyen-âge. En effet, par leur disposition, par leur différente hauteur, ces colonnes forment quelque chose qui par la pensée ressemble à une croix. Les bras sont formés par les chapiteaux des colonnes latérales qui ne sont pas aussi élevés que les demi-colonnes qui supportent les voûtes et qui forment par conséquent la partie supérieur de la croix.

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Les différens chapiteaux des rangées de la nef, à droite, sont composés de statuettes d'animaux, de feuilles qui se recourbent à leur extrémité. Là des entrelacs, ici des monstres affreux qui ouvrent la gueule, montrent les dents, tirent la langue, et appuient les pattes sur d'autres animaux, qui se retournent à l'angle des chapiteaux et mordent dans leurs queues ; ils sont détachés de la corbeille presque en entier ; plus loin, ce sont des feuillages, des bêtes qui ouvrent aussi la gueule pour montrer d'énormes dents.
Dans la rangée de gauche, les demi-colonnes sur lesquelles retombent les arcs qui réunissent les piliers, sont également remarquables par des feuillages, des boules, des pommes de pin et des têtes en relief, séparées par des moulures qui s'entrelacent. Le chapiteau le plus intéressant représente des hommes qui voyagent ; ils vont tranquillement au pas sur leurs chevaux ; ils sont vêtus de jaquettes et portent des éperons qui ne sont que des pointes de fer ; en effet, ce n'est que dans le treizième siècle que les éperons reçurent des molettes. Les chapiteaux, sur lesquels retombent les voûtes, sont aussi dignes d'attention ; on y voit des hommes debout, des animaux étranges, des grosses figures, de larges feuilles, des hommes qui sont à table et qui festoient ensemble ; c'est une représentation de la scène. Ici c'est une âme juste, tourmentée par l'esprit immonde ; plus loin c'est un combat entre deux hommes armés de longs boucliers.


Dans les Deux-Sèvres, ce n'est que dans l'intérieur de la nef de l'église d'Airvault qu'on peut voir de chaque côté de la colonne qui supporte les voûtes, des statues debout qui portent des livres, et sont soutenues, le long des colonnes, par des monstres qui grimacent comme ceux que nous avons trouvés dans la nef. Parmi ces horribles consoles on distingue un serpent, des lions qui dévorent des hommes ; les voûtes de la nef sont beaucoup plus jeunes que le reste de l'église, elles sont parcourues par des nervures qui forment un grand nombre de triangles ; les nervures se réunissent autour de plusieurs modillons, qui représentent différentes scènes de l'Ancien Testament.
Les tailloirs des chapiteaux sur lesquels s'appuient les voûtes, sont unis ; ceux des autres chapiteaux offrent à la curiosité des archéologues des cercles qui s'enchaînent, des rinceaux, des entrelacs. Les piliers des transepts sont formés par quatre colonnes qui s'engagent sur des pillastres ; les chapiteaux sont couverts de feuilles recourbées.

 

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A l'une des extrémités de la croix, se trouve dans une niche un tombeau très ancien ; il est orné, de l'un et de l'autre côté, de neuf saints avec des auréoles. A l'une des extrémités, l'on voit une croix de Malte ; à l'autre ce sont des maisons avec des pignons élevés. La niche qui renferme ce tombeau est cintrée ; elle est surmontée d'un rang de modillons. Les cendres de la fondatrice de Saint-Pierre, qui avaient été déposées dans une autre église, ont été, dit-on, transférées dans celle-ci au douzième siècle. D'après cette tradition, on est tenté de croire que ce curieux tombeau est celui d'Aldéarde. (1)


Les quatre faisceaux de colonnes, qui soutiennent le clocher, sont, en grande partie, plus jeunes que ceux de la nef ; les chapiteaux sont moins anciens ; ils sont de feuillage et d'un beau travail. Les assemblages de quatre colonnettes, qui les suivent et qui se groupent et s'élancent avec une grâce étonnante, appartiennent au treizième siècle ; les voûtes indiquent aussi le commencement de cette époque. Dans cette partie de l'église, les arcs sont en ogive, ce qui est à l'appui de ma pensée. Les colonnes, qui viennent après, sont romanes, elles ont de curieux chapiteaux ; deux d'entr'eux offrent un douloureux épisode : c'est celui d'Adam et d'Eve, maudits et chassés du Paradis terrestre ; ils partent, ils fuient pour trouver, tout à côté, la mort représentée par un homme que l'on voit étendu. Dans le chapiteau voisin, la fatale histoire recommence : c'est un homme qui travaille, il est déchu ; des arbres tombent sous sa main ; il creuse et bêche la terre. Près de là, l'on aperçoit un autre symbole : c'est un cheval, des armes, un drapeau. C'est ainsi que les artistes d'Airvault ont rapproché l'un de l'autre le travail et la guerre, ces funestes conséquences de la faiblesse de nos premiers parens. Les colonnes et les chapiteaux du choeur étaient autrefois peints en rouge. Cette couleur, qui était, d'ailleurs, sans éclat, disparaît aujourd'hui sous une couche épaisse de badigeon.


L'église est terminée par trois chapelles ; celle du milieu présente aux regards des colonnes, des chapiteaux variés, des tailloirs unis. Les murs des bas-côtés penchent, mais cela vient des voûtes qui les ont surchargés. Aujourd'hui l'effort est fini. L'arcature simulée, la plus voisine des transepts, dans le latéral de gauche, renferme de curieux débris : ce sont des ornements en creux, des restes de la première église qu'on a voulu conserver ; ce sont des entrelacs et différens animaux. De ce côté s'entr'ouvre une fenêtre ogivale ; mais après, toutes les arcatures sont bouchées. Les unes sont parcourues, de la base au sommet, par des colonnes, dont les chapiteaux sont surmontés d'une bande très ornée, qui accompagne le mur dans toute sa longueur. Les voûtes des bas-côtés sont cintrées et en berceau. Le latéral du midi est plus remarquable. Les colonnes inférieures, qui ont pour unique ornement, à leur sommet, un élégant cordon, sont surmontées de deux autres colonnes, aux chapiteaux historiés ou de feuillage. Les fenêtres ne sont point flanquées de colonnes ; mais à leur sommet, au-dessus des claveaux, s'arrondit une fort jolie guirlande que rien ne peut interrompre. Aussi lui faut-il, à tout instant, suivre une ligne droite, monter et descendre. Au-dessus de ces ornemens, et sur la même ligne que les tailloirs des colonnettes, règne un long bandeau très orné. De ce côté, il y a une grande fenêtre ogivale ouverte, sans doute, pour donner plus de jour. M. Mérimée, inspecteur des monumens de la France, ayant visité nos contrées, a été frappé de la beauté de nos églises : pour le constater d'une manière éclatante, il a fait obtenir à celle d'Airvault une somme assez élevée, qui a fourni à l'habile architecte du département les moyens de faire déblayer les absides dominées par les terres. La porte, où les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse sont si mutilés, sera également réparée par ses soins. La statue équestre, qui se trouve dans l'arcade de gauche, ne sera pas oubliée ; on lui donnera, autant que possible, sa physionomie première.

 

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Le clocher, qui fut sans doute érigé au treizième siècle, est composé d'un seul étage recouvert par une flèche octogone sans nervures, sans crochets ; elle est flanquée de quatre petits clochetons. La tour carrée, qui supporte la flèche, est percée, sur chaque face, par des ouvertures très longues et peu larges. Des faisceaux de colonnettes y sont surmontés de petits chapiteaux sur lesquels retombent des cintres et des ogives. A partir du pavé des transepts, la flèche a 55 mètres de hauteur.


Il faut visiter ensuite le jardin du presbytère, pour examiner la façade du midi. Parmi les ornemens des fenêtres, il faut compter des colonnes, des chapiteaux presque tous historiés, des rouleaux qui sont les uns sur les autres, des tores, des dents de scie, des chaînettes, des feuilles, des billettes, en un mot c'est un ensemble des plus riches et des plus variés.
Saint-Pierre est l'un des types les plus complets de l'époque de transition : nulle part les caractères de transformation ne sont plus évidens. Ce n'est plus le roman fleuri avec une infinité de détails tous plus soignés les uns que les autres, c'est quelque chose de plus grave, de plus imposant : c'est la noble élégance de l'architecture nouvelle, qui bientôt va produire des chefs-d'oeuvre dans le genre ogival.


Avant de quitter ce bel édifice, je vais indiquer quelques-unes de ses proportions. Le narthex a 9 mètres de longueur, 1 mètre de largeur, et 5 mètres 60 centimètres de hauteur. L'église a 58 mètres 90 centimètres de longueur ; sa largeur est de 15 mètres 60 centimètres. Les voûtes de la nef sont à 16 mètres de hauteur ; celles du choeur à 15, et celles des bas-côtés à 12 mètres 80 centimètres. La largeur et la hauteur des fenêtres n'est pas toujours la même ; quelques-unes ont 1 mètre de large, sur 2 mètres 70 centimètres de haut. L'espace compris entre les piliers varie également. A la première travée, il y a 1 mètre 77 centimètres ; à la seconde, 3 mètres 50 centimètres. Les travées suivantes ont la même largeur. Du huitième au neuvième pilier, il y a 4 mètres 65 centimètres ; du neuvième au dixième, 2 mètres 42 centimètres ; du dixième au treizième, la distance est pareille.

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SALLE CAPITULAIRE AIRVAULT


L'église, dont je viens de décrire la forme et de faire remarquer l'importance, était celle d'une abbaye d'Augustins, dont les bâtimens s'élevaient du côté du midi ; le cloître y touchait. A l'extrémité du transept méridional, on peut visiter les restes de la salle capitulaire où les moines se réunissaient pour délibérer. C'est là qu'ils retrouvaient leur liberté et qu'ils pouvaient donner des avis, des conseils au chef qu'ils avaient nommé. Du cloître on entrait dans cette salle par une porte plus haute que les deux arcatures latérales, dans lesquelles sont inscrites deux petites fenêtres géminées, qui sont flanquées et soutenues par des colonnettes et des chapiteaux de feuillage d'une rare élégance. Les voûtes du chapitre sont supportées, de distance en distance, par des piliers octogones, d'où partent de grosses nervures rondes ; les chapiteaux sont de feuillage.

 

GASPARD II DE COLIGNY


Une grande partie des cloîtres d'Airvault avait été refaite au quinzième siècle, comme l'attestent les arcatures qui subsistent encore.  A cette époque, les contreforts de l'église n'ont pas été épargnés ; on les a mutilés pour établir la galerie claustrale, inscrite dans le mur de l'église, et dont la partie inférieure appartient à l'époque primitive. Les cloîtres ont été détruits par l'amiral Coligny, après sa défaite à la bataille de Montcontour.


Ce fut en 971 que la première église d'Airvault fut fondée par Aldéarde, vicomtesse de Thouars, femme du vicomte Albert. Ce fut pour l'amour de Dieu et le salut de ses parens qu'elle bâtit cette église ; elle la dota de plusieurs possessions, elle lui donna entr'autres la terre d'Irai avec quatre familles de serfs qu'elle exempta de la milice et de toute espèce de charge, afin qu'ils ne fussent employés qu'au service de la nouvelle église. Il leur fut donc enjoint de consacrer tout leur temps à la culture de ses terres. Pour que le service de Dieu fut rempli convenablement, elle y mit des chanoines et elle donna à chacun d'eux des revenus. Bientôt il arriva d'étranges abus. A la mort de ces chanoines, leurs parens se mirent à usurper les biens destinés à la fondation d'Aldéarde ; aussi la désolation de son église fut bien grande. Chaque jour elle perdait ses biens, et le service ne s'y faisant plus d'une manière convenable la discipline se relâcha parmi les chanoines, qui, chaque jour, se mêlaient aux hommes du siècle. L'évêque de Poitiers, Pierre Ier, songea donc à une réforme qui eut lieu à la fin du onzième siècle, et à la demande du vicomte de Thouars ; c'est alors que les chanoines devinrent réguliers, qu'ils suivirent l'institut de saint Augustin et furent guidés par des abbés qu'ils furent libres de choisir eux-mêmes. C'est quelque temps après que l'église actuelle fut faite, il y avait eu déjà une autre reconstruction en 1063.


Par la suite des temps, cette abbaye fut mise en commende, c'est-à-dire qu'il fut permis à ses chefs de n'y pas résider. Le titre de commendataire était singulièrement agréable ; il fut inventé au temps de Léon X et de François Ier, pour donner aux hommes du siècle d'immenses bénéfices, de magnifiques redevances ; aussi les titres de prieurs et d'abbés commendataires furent souvent la récompense des grands artistes. Ainsi Marie de Médicis accorda à l'architecte des Tuileries, Philibert de l'Orme, les abbayes de Saint-Eloi de Noyon et de Saint-Serges d'Angers.


L'un des derniers abbés d'Airvault fut le célèbre Dubois ; il ne sera pas sans intérêt de faire connaître quelques parties du serment que prononça, lors de sa nomination, ce fils d'un apothicaire de Brive, devenu cardinal, premier ministre à force d'habileté, de souplesse et d'intrigues.
"Moi, Guillaume Dubois, perpétuel commendataire du monastère de Saint-Pierre d'Airvault, ordre de saint Augustin, fidèle jusqu'à ce jour à Dieu, au bienheureux Pierre, à la sainte Église romaine et au seigneur, notre maître, le pape Innocent XII, je promets d'être, en toute circonstance, le protecteur des chanoines d'Airvault. Je leur donnerai toujours les conseils que je croirai convenables. J'aurai soin d'agrandir et d'augmenter les hommes, les privilèges et l'autorité de notre saint Père le pape et de ses successeurs. Je tâcherai qu'il ne soit rien fait contre l'Église romaine. S'il arrivait quelque chose de sinistre, je m'y opposerai autant que je le pourrai. J'observerai les règles et les décrets du saint Père, les ordinations, les provisions et les mandemens apostoliques, et je tâcherai de les faire observer par les autres. Je poursuivrai et je combattrai les hérétiques, les schismatiques et les rebelles à notre seigneur le pape et à ses successeurs. J'irai au synode, à moins d'en être empêché. Je ne mettrai rien en fief ; je n'aliénerai rien, pas même avec le consentement de mon monastère, sans consulter le pontife de Rome. Ainsi que Dieu m'aide."
(Archives du presbytère d'Airvault)

ST PIERRE D'AIRVAULT


Tout près de l'église d'Airvault, s'élevait autrefois un château ; mais après sa déroute, l'amiral Coligny le livra aux flammes ; ses restes n'offrent rien d'intéressant. Près d'Airvault, sont également des ponts qui passent, dans le pays, pour avoir été construits par les Romains ; c'est une erreur. L'appareil de ces constructions est beau, mais il est impossible d'y rien voir du ciment qui rendit les édifices du peuple-roi si solides.

Extrait :
Deux-Sèvres - Première série : monumens religieux, militaires et civils du Poitou
par CH. ARNAULD
1843

(1) Ce tombeau serait plutôt celui du premier abbé, Pierre 1er de Sainte-Fontaine (1096-1112)

Les abbés d'Airvault :

  • 1096-1112 : Pierre Ier de Sainte-Fontaine
  • 1112-1132 : Gislebert
  • 1132-1135 : Geoffroy
  • 1135-1168 : Hugues Maret
  • 1168-1176 : Guillaume Ier
  • 1176-1188 : Philippe
  • 1188-1192 : Matthieu
  • 1192-1219 : Pierre II
  • 1219-12?? : Jean Ier
  • 12??-1255 : Jean II
  • 1255-1284 : Vincent
  • 1284-12?? : Jean III Dabin
  • 12??-13?? : Jean IV Jamin
  • 13??-13?? : Pierre III
  • 13??-1343 : Pierre IV
  • 1343-1362 : Pierre V
  • 1362-13?? : Thibaud
  • 13??-13?? : Acton
  • 13??-1414 : Ramnulfe
  • 1414-1449 : Pierre VI Léal
  • 1449-1477 : Pierre VII
  • 1477-1497 : Nicolas Ier Asse du Plessis-Asse
  • 1497-1498 : François Ier de Liniers
  • 1498-1499 : Hilaire Acton
  • 1499-1500 : François II Brichard
  • 1500-1516 : Simon Pidoux
  • 1516-1516 : François III Tiercelin
  • 1516-1534 : André Asse du Plessis-Asse
  • 1534-1546 : Pierre VIII Rouillard
  • 1546-1564 : Jacques d'Escoubleau de Sourdis
  • 1564-15?? : Nicolas II Lermiger
  • 15??-16?? : Henri Ier d'Escoubleau de Sourdis
  • 16??-1628 : cardinal François IV d'Escoubleau de Sourdis
  • 1628-1631 : Louis Gouffier de Caravas
  • 1631-1645 : Henri II d'Escoubleau de Sourdis
  • 1645-1677 : Michel Poncet
  • 1677-1690 : Henri III de Pichard des Farges
  • 1690-1723 : cardinal Guillaume II Dubois
  • 1723-1759 : Aymard-Robert de Prie
  • 1759-1786 : Edmond-Sébastien-Joseph de Stoupy
  • 1786-1792 : Claude-Louis du Houx de Dombasles

Source : Dictionnaire d'Histoire et de Géographie Ecclesiastique (Wikipédia)

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