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La Maraîchine Normande
28 janvier 2024

ST-JUST-SUR-DIVE - MONTREUIL-BELLAY (49) - HENRI-JACQUES-GABRIEL BRUNET DE LA CHARIE, CAPITAINE DE GENDARMERIE (1768 - 1846)

BRUNET DE LA CHARIE Henri Jacques Gabriel z

Fils de Jean-Charles-Gabriel Brunet, chevalier seigneur de la Charie et de Marie-Magdelaine-Henriette Jarret, Henri-Jacques-Gabriel est né à Saint-Just-sur-Dive, le 16 mars 1768.

BAPTEME z


Il entra le 14 juin 1784 dans la compagnie écossaise de la gendarmerie de Lunéville. Il fut réformé avec son corps le 1er avril 1788. Il quitta l'uniforme.

En 1793, il s'engagea dans le parti vendéen et devint commandant de l'artillerie du Marquis de Lescure. Il fit la Virée de Galerne et revint en Vendée en 1794 ; il rejoignit alors la cavalerie de Stofflet. En août 1795, à la bataille Châtillon, il fut blessé d'un coup de feu à la jambe droite. Il ne déposa les armes qu'en 1796.

SIGNATURE w

Lors de la guerre de 1815, il fut nommé prévôt et commandant de la gendarmerie du 2e corps des Armées vendéennes. Il le poignet droit percé d'un coup de baïonnette le 11 juillet 1815. Le 1er janvier 1816, il devint chef d'escadron. Il fut fait chevalier de St-Louis (16 mars 1816) et devint capitaine de la gendarmerie du 2e arrondissement maritime à Cherbourg (18 avril 1816), puis en la même qualité à La Rochelle, et enfin à Laval.

En 1820, il fut nommé commandant de la gendarmerie de la Charente-Inférieure.

Chevalier de la Légion d'honneur le 25 avril 1821, il passa à la compagnie de Mayenne en 1825. Congédié en 1830, il fut retraité en 1837.

Henri-Jacques-Gabriel Brunet de la Charie mourut à Montreuil-Bellay, le 11 mai 1846.

DECES 1846 z


Il avait épousé, par contrat du 11 janvier 1790, à Montreuil-Bellay, paroisse Saint-Pierre, Victoire de Crozé de Clesmes, née le 4 janvier 1767, fille de Charles-René-Joseph, écuyer, seigneur de la Treille, et de Marie-Madeleine Quirit de La Motte. Elle fut emprisonnée à Nantes où elle perdit une fille en couche.

De ce mariage il avait eu :

- Henri-Hippolyte, né le 29 janvier 1791, mort en 1794 ;

- Une fille, née à Nantes où sa mère était prisonnière, et disparue aussitôt après sa naissance ;

Henri Hippolyte 2ème z

- Henri-Hippolyte, né à Montreuil-Bellay, le 9 ventôse an IV  (28 février 1796), garde du corps du Roi le 14 juin 1814, puis lieutenant au 3e régiment d'infanterie de la garde royale, démissionnaire en 1822, mort le 7 décembre 1874.

Henri-Hippolyte devint aussi officier vendéen. Il fut capturé avec son cousin O'Daly. Lorsqu'il fut appelé pour être fusillé, il ne répondit pas à l'appel et resta caché au milieu des autres détenus. O'Daly, appelé juste avant lui, ne le trahit pas ... Ainsi Brunet survécut à la guerre.

Il avait épousé par contrat passé à Beaufort-en-Vallée, le 12 octobre 1822, Claire-Marie Guynoiseau du Boulay, née en 1802, décédée au Guédéniau, le 19 octobre 1849, fille de Pierre-Marie et de Marie Le Breton.

Son épouse étant décédée, il épousa en secondes noces, le 15 janvier 1851, Sophie-Anastasie Avril de Pignerolles, fille de Charles, et d'Anastasie Brunet de Brossay, née le 8 février 1822, au château de Brossay à Cléré-sur-Layon, décédée le 30 mai 1890 à Angers, à l'âge de 68 ans.

Henri-Hippolyte Brunet de la Charie mourut à la Fontaine, paroisse de Guédéniau, le 7 décembre 1874, laissant de son premier mariage :

- Henri-Pierre, né le 30 juillet 1823 au Boulay, paroisse de Guédéniau, chevalier de la Légion d'honneur ; épousa paroisse de Meigné-le-Vicomte, le 20 décembre 1859, à Marthe-Marie-Renée Le Tessier de la Pomerie, fille d'Etienne-Félix, officier de cavalerie, et de Caroline-Louise Jarret de la Mairie ; reçu élève de l'école polytechnique en 1843, il entra dans la marine en 1845 ; nommé successivement enseigne et lieutenant de vaisseau, il fit en cette qualité partie de l'expédition dans la Baltique, commandée par l'amiral Parceval des Chênes, à bord du vaisseau l'Austerlitz, dans l'année 1855 ; nommé chevalier de la Légion d'honneur le 13 août 1859, il quitta le service en 1860 (18 ans de service dont 12 à la mer). De son mariage sont issus : - Madeleine-Marie-Henriette, née au Plessis, paroisse de Meigné-le-Vicomte, le 9 avril 1862, religieuse de la Visitation du Mans ; - Pierre-Jacques-Marie-Joseph, né au Plessis, le 30 juin 1864, prêtre ; - Henri-Gabriel-Marie-Joseph, né au Plessis le 8 juillet 1866, dédédé en 1943 ; - Marthe-Marie-Joséphine-Alphonsine, née au Plessis le 31 juillet 1868 ; - Jacques-Marie-Joseph, né au Plessis, le 12 juin 1873, décédé en 1917 ; Henri-Pierre est décédé à Noyan (49), le 12 février 1898 [Description physique : Cheveux châtains - Front large - Nez moyen - Yeux bleus - Bouche petite - Menton rond - Visage ovale - Taille 171] ;

- Louis-Gabriel, né au Guédéniau le 13 août 1824 ; fut admis à l'école militaire le 1er novembre 1843, nommé sous-lieutenant au 62e régiment d'infanterie an 1845, puis lieutenant au 2e régiment de grenadiers de la garde impériale, où il reçut le grade de capitaine adjudant-major ; il fit avec ce corps la campagne de Crimée du 27 mars 1855 au 9 novembre de la même année, et fut blessé à l'assaut de Sébastopol ; il épousa le 12 janvier 1857 Marguerite-Charlotte-Alphonsine-Marie de Quatrebarbes, fille de Lancelot, vicomte de Quatrebarbes, inspecteur général des finances, et d'Alexandrine-Marie-Françoise Roullet de la Bouillerie dont il eut 2 fils et 1 fille. Entré dans un régiment de ligne, il fut mis en non-activité pour infirmités temporaires en 1867, reprit du service en 1870 et commanda successivement un bataillon, puis le régiment des mobiles de la Mayenne, assista à la bataille de Coulmiers, fut maintenu après la guerre dans le grade de chef de bataillon, et fut retraité peu de temps ensuite ; nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 13 août 1863, puis officier le 16 novembre 1871 ; Louis-Gabriel est décédé à Mayenne, le 10 juillet 1894 ;

- Augustine-Marie-Constance, née le 16 avril 1836 à Montreuil-Bellay ; décédée au Guédéniau le 30 août 1852  ;

- Alexandre-Joseph-Louis, né au Guédéniau, le 8 août 1844 ; chevalier de l'ordre de Pie IX ; a servi pendant 7 ans dans l'armée pontificale, 5 ans dans la batterie d'artillerie, formée en même temps que le bataillon des Zouaves, et 2 ans dans ce bataillon devenu régiment. Après avoir assisté à la bataille de Mentana, il rentra en France, et se maria, à Sainte-Austreberthe, le 7 février 1868, à Joséphine-Charlotte de Beaulaincourt de Marles, fille de Melchior-Philippe et de Marie-Clotilde-Mathilde Lemerchier de Renaucourt, dont il eut : Charles, né le 23 mai 1870 et Marie, née le 20 janvier 1872 ; Alexandre-Marie-Joseph est décédé à Sainte-Austreberthe (62), le 3 septembre 1894.

 

enclos funéraire z

 

Crédit photo : Thibaut Pierre

L'installation de la famille Brunet de La Charie à Sainte-Austreberthe fait suite au mariage dans la commune en 1868 d'Alexandre-Joseph-Louis Brunet de La Charie (1844-1894) avec Joséphine-Charlotte de Beaulaincourt-Marles (1846-1927), née à Sainte-Austreberthe en 1846.

 

Vendéens et Républicains dans la Guerre de Vendée - Frédéric Augris - Tome Ier.

Archives de la famille de Beaulaincourt - par R. Rodière et C. de La Charie - Tome 1er - 1911

Portrait : généanet

AN - Base Leonore - LH//384/6

Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou - Beauchet-Filleau - 1895

 

 

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