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La Maraîchine Normande
15 février 2021

ANGERS - ST-RÉMY-LA-VARENNE (49) - JACQUES-MARIE-RENÉ, COMTE DE BUZELET (1777-1871)

ANGERS Z

 

Issu d'une famille venue d'Écosse, passée en Lorraine vers le XVIeme siècle, puis en Anjou, Jacques-Marie-René de Buzelet naquit à Angers, paroisse St-Maurille, le 9 avril 1777, de Jacques-Dominique comte de Buzelet, lieutenant-colonel de dragons, major du régiment Dauphin, et de Marie Petit de la Pichonnière de Blaison, baptisé le même jour par Sébastien-Pierre Petit de la Pichonnière, prêtre de l'ordre des Minimes, grand-oncle de l'enfant.

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A propos de son père, Jacques-Dominique, (né à Metz le 19 septembre 1729), un certificat de d'Hozier, du 19 novembre 1773, porte que "Jacques-Dominique de Buzelet, chevalier, major du régiment Dauphin dragons, et chevalier de l'ordre royal et militaire de saint Louis, a justifié par titres originaux son ancienne noblesse d'extraction militaire, depuis Pierre Buzelet, son sixième aïeul, qualifié "écuyer" dans un acte original du 1er juillet 1486, lequel, suivant la tradition de famille, était originaire d'Écosse". - Jacques-Dominique-César comte de Buzelet, chevalier, capitaine au régiment Dragons de Mgr le Dauphin, et de dame Catherine de la Croix. Le 2 mars 1794, le prince de Condé lui délivrait le certificat suivant : "Il est venu, de Coblentz, nous joindre à Worms, nous a suivi à Oberkirck et a fait, sous nos ordres, la campagne de 1792, en qualité de major de division de la cavalerie noble du corps que nous commandons ; il s'est conduit comme un loyal gentilhomme et comme un sujet fidèle à son Roi, et il a dans toutes les occasions montré autant de zèle que d'attachement à ses devoirs et d'exactitude à les remplir." Il mourut à Angers (1er arr.), le 21 avril 1812.

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Sa mère, Marie Petit de Blaison naquit à Angers, paroisse Saint-Maurille, le 25 février 1756 de Messire Raoul-René Petit, chevalier seigneur de la baronnie de Blaison, vicomte de Chemellier et autres lieux, capitaine au régiment de Béarn Infanterie et de dame Ribault de Lisle, dame de Blaison, Chemellier, Gohier, St-Sulpice, de Lambroise et autres lieux.

Arrêtée à Angers, pendant la tourmente, elle fut sauvée par le citoyen Martin-Lusson, membre du Comité Révolutionnaire d'Angers, et mourut à Angers le 8 frimaire an XIV (29 novembre 1805).

Jacques-Dominique de Buzelet avait épousé Marie Petit de Blaison, au château de Lambroise, à Saint-Sulpice-sur-Loire, le 7 décembre 1773.

 

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Jacques-Marie-René était élève au collège de Pontlevoy, quand il émigra avec son père en juin 1791. La voiture qui l'emmenait vers l'Allemagne se croisa avec celle qui ramenait de Varennes l'infortuné Louis XVI, et ce fut là un des plus saisissants souvenirs de sa vie. Il fit ses études à la célèbre Université de Stuttgart.

Revenu en France lorsque la tempête révolutionnaire fut calmée, il servit auprès du général d'Autichamp en qualité d'aide-de-camp, pendant l'insurrection vendéenne de 1799 - 1800.

Le 26 nivôse an XIII (16 janvier 1805), il épousa Agathe de Boissard, née à Loiré (49), le 18 octobre 1785, fille de Charles-César-Louis de Boissard, chevalier, ancien capitaine d'artillerie, et de Mme Agathe-Françoise-Marie Helland de Vallière ; elle mourut à Saint-Rémy-la-Varenne, le 28 avril 1858.

Adjoint au maire d'Angers, qui était alors M. Boreau de la Besnardière, il se prépara aux fonctions publiques en prenant dès lors une part active à l'administration.

Conseiller de préfecture (de 1811 à 1820 et de 1821 à 1825), il fut, à la fin de juillet 1815, député par le préfet de Wismes vers les Prussiens qui étaient arrivés à Durtal : grâce à sa connaissance parfaite de la langue allemande, il put traiter avec le général Thielmann de l'occupation du département de Maine-et-Loire (une ordonnance royale du 26 juillet 1817 nomma M. de Buzelet, chef du 2e bataillon de la légion de garde nationale à pied de la ville d'Angers).

Le 5 août 1816, le comte Charles d'Autichamp, lieutenant général, pair de France, commandant la 22e division militaire, signa le certificat suivant : "M. Jacques de Buzelet a fait la campagne de 1799, sous nos ordres, comme capitaine aide-de-camp. Il s'est conduit avec honneur et distinction. Il est porté sur mes contrôles de 1814."

Un service de cette importance attira sur lui l'attention et la reconnaissance de ses concitoyens, qui lui confièrent le soin de les représenter au Conseil général de Maine-et-Loire. C'est là surtout que le zèle infatigable du comte de Buzelet, des habitudes laborieuses, sa connaissance approfondie des affaires, lui permirent de se rendre utile. M. de Buzelet fut conseiller d'arrondissement de 1827 à 1833, et conseiller général du canton des Ponts-de-Cé depuis 1833 jusqu'en 1845.

En même temps qu'il servait le département au sein du Conseil général, l'ancien adjoint au maire d'Angers acceptait les fonctions de maire de Saint-Rémy-la-Varenne, qu'il conserva pendant quarante années, de 1828 à 1868. Sa fortune privée venait souvent combler les lacunes d'un budget communal : les sacrifices qu'il fit pour la construction du pont entre Saint-Rémy et Saint-Mathurin, la rente qu'il institua pour l'entretien d'une école tenue par des soeurs, les dépenses qu'il fit enfin pour améliorer les routes du pays restent comme des preuves de sa libéralité ! 

Buzelet maire signature z

Ce noble vieillard, à l'âge de 80 ans en 1856, et à l'âge de 90 ans en 1866, à l'époque des inondations de la Loire, mérita qu'une médaille d'or, décernée à son courage, vînt se placer sur sa poitrine à côté de la croix de la Légion d'honneur. (Un décret impérial du 9 août 1854 nomma M. de Buzelet chevalier de la Légion d'honneur. Un autre décret impérial du 6 avril 1867 lui décerna une médaille d'honneur pour son dévouement pendant les inondations de la Loire).

M. de Buzelet mourut à Saint-Rémy-la-Varenne, en son domicile de Millé, le 10 août 1871, âgé de 95 ans.

 

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De son mariage sont nés : 

- Agathe-Amélie, née à Angers (1er arr.), le 15 frimaire an XIV (6 décembre 1805) ; mariée à St-Rémy-la-Varenne, le 20 septembre 1830, avec Auguste-Ferdinand de Lonlay, ancien officier de Cuirassiers, chevalier de la Légion d'honneur, né à Mortagne (Orne) le 27 mars 1790, fils de Jean-Georges-Antoine de Lonlay et d'Antoinette Guerrier ; maire de Dehault (72) de 1828 à fin 1829 ;

- Jacques-Gustave, né à Angers (1er arr.), le 20 janvier 1807 ; décédé à Montmorillon, le 3 mars 1824 (voir en fin d'article) ;

- Marie-Constance-Valérie, née à Angers (1er arr.), le 4 février 1812 ; mariée le 30 juin 1834 à Angers avec Anatole-Honoré de Mieulle, dont , Gustave-Joseph-Marie (1835 - 1915), petit-fils et héritier direct du dernier comte de Buzelet, s'est adressé vainement à la chancellerie pour en relever le nom (le 19 février 1855 et le 30 juin 1860) et Léon (1839 - 1870) ; elle est décédée à Saint-Rémy-la-Varenne, le 11 octobre 1877.

Armes : Écosse, Lorraine et Anjou : D'azur, au croissant d'argent, accompagné de trois quinte-feuilles de même, 2 et 1.

La tombe de Jacques-Marie-René de Buzelet et de son épouse existe toujours. 

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ICI REPOSE
Le corps de
JACQUES-RENÉ-MARIE
Comte de BUZELET
décédé le 10 août 1871
dans sa 96e année
Priez Dieu pour lui
Après une longue existence
passée à faire le bien, il
est allé rejoindre sa femme
et ceux de ses enfants qui
l'ont, si jeunes, précédé
dans la tombe.

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ICI REPOSE
Le corps de Dame
Agathe de Buzelet
Née de BOISSARD
décédée le 28 avril 1858
dans sa 73e année.
Priez Dieu pour elle
et
Demandez à sa miséricorde
infinie de la réunir dans
l'éternité bienheureuse
à ceux qu'elle a aimés
et pleurés sur la terre.

 

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A propos de Jacques-Gustave :


Un extérieur distingué, une physionomie agréable où se peignait l'énergie de son âme, un jugement droit, un caractère heureux, une conduite constamment régulière, tout contribuait à faire de cet enfant l'amour et l'espoir de sa famille.

Ne pouvant se séparer d'un fils si digne de leur tendresse, ses parents l'avaient placé dans un collège voisin. Cet établissement se ressentait alors de l'abandon où l'éducation avait été pendant notre malheureuse révolution : malgré les efforts d'un aumônier plein de zèle et de piété, le libertinage et l'irréligion continuaient à y faire de funestes ravages.

Pendant deux années, Gustave n'omit rien auprès de ses parents pour obtenir d'être retiré d'un lieu où son innocence courait tant de risques. Mais tout religieux qu'ils étaient, ils n'avaient encore pu s'y résoudre, lorsque vers la fin du mois de juin 1823 il fit un nouvel effort et écrivit à son père en ces termes :

"Déjà, cher papa, je vous demandai l'année dernière à sortir d'un collège où règne le vice, et où la vertu et la pudeur sont outragées. Cette demande parut vous tourmenter et vous affliger. Aussi n'est-ce qu'après bien des victoires remportées sur moi-même que je renouvelle ma prière ... Vous regarderez cette résolution produite par un mouvement irréfléchi. Non, elle est le fruit d'une mûre réflexion ; j'ai tout prévu. Déjà je vous entends parler d'éloignement, de dépenses nécessaires ... Pardonnez-moi, mon père, mais que sert à l'homme de gagner tout l'univers, s'il vient à perdre son âme ? Et aujourd'hui il ne s'agit de rien moins que de la perte de mon âme et de celle peut-être de mes parents qui auraient voulu me laisser dans un lieu dangereux pour moi. Ici je puis avoir mille agréments, des sorties, le plaisir de vous voir souvent : éloigné de vous et dans un autre collège, je n'aurai rien.
Je me trompe, j'aurai beaucoup, puisque j'aurai conservé un coeur religieux. Je vous demande donc comme une grâce de me retirer d'ici et de me mettre à Montmorillon. Cette grâce, pourrez-vous bien avoir la force de me la refuser ? Ce que je réclame au nom de la religion que vous aimez, vous serez forcé de me l'accorder ; votre fils vous en prie, mais votre conscience vous l'ordonne."
GUSTAVE DE BUZELET.

Cette lettre triompha de toutes les résistances, elle fut envoyée au supérieur du petit séminaire de Montmorillon, qui s'empressa de répondre qu'il regardait déjà ce vertueux jeune homme comme un de ses enfants.

M. de Buzelet voulut conduire lui-même son fils au petit séminaire pour la rentrée des classes du mois d'octobre 1823. En sortant d'Angers, Gustave dit à un de ses amis qui devait entrer comme lui au petit séminaire de Montmorillon, ces paroles remarquables : "Loetatus sum in his quoe dicta sunt mihi ; in domum Domini ibimus ... (Je me réjouis de la nouvelle qui m'est annoncée, nous irons dans la maison du Seigneur). Angers, tu ne me reverras plus."

Gustave fut jugé capable de suivre le cours de rhétorique. Sa conduite répondit parfaitement à l'idée qu'avait donnée de lui la générosité de son sacrifice. Il se plia sans peine à tous les points de la règle, et dès les premiers jours on put le compter parmi les modèles du petit séminaire. Élève soumis et respectueux, ami sincère et officieux, plein d'amabilité, de douceur, de patience et de charité envers tous, il sut mériter la confiance de ses supérieurs et l'affection de ses condisciples. Il craignait tant de blesser ou de peiner qui que ce fût, qu'un jour voyant l'un d'eux lui témoigner de la froideur, quoiqu'il ne se souvint pas de lui avoir fait aucune peine, il alla tout troublé demander au supérieur comment il devait s'y prendre pour ramener ce condisciple à des sentiments de bienveillance et de charité. Attentif à se munir de tous les moyens de sanctification qui dans cette maison s'offraient aux jeunes gens de bonne volonté, il se hâta de s'enrôler dans la Congrégation parmi les enfants de Marie, et se montra digne de ce beau titre. Enfin il avançait avec une égale ardeur dans la carrière des sciences et dans celle de la vertu, lorsqu'au commencement de février 1824, il fut saisi de maux de tête qui l'obligèrent d'interrompre ses études.

Rien dans cette indisposition ne paraissait alarmant ; on ne fit même alors aucune attendion à certaines paroles qui firent depuis juger que Dieu lui avait donné un vif pressentiment de sa mort prochaine. Gustave au reste ne négligea pas des avertissements dont le but était sans doute de l'animer à hâter sa marche vers le ciel. Le 12 février, il travaillait avec deux de ses condisciples à découper des emblèmes qui devaient orner le catafalque pour l'anniversaire du duc de Berri ; il s'arrêta tout à coup et dit tranquillement à ceux qui l'aidaient : "Vous voyez ces têtes de mort, elles serviront à mon convoi." Il ne se trompait pas ; trois semaines après, la prédiction s'accomplit.

Cependant les maux de tête ne diminuaient pas, et sans être décidément malade, Gustave s'affaiblissait tous les jours. Le dimanche 22 février, il se traîna à la chapelle de la Congrégation, pour y communier. Après son action de grâces, il rentra à l'infirmerie, et assura de nouveau que sa mort était prochaine.

Le surlendemain, la fièvre cérébrale se déclara ; tout à coup il perdit l'usage de ses facultés intellectuelles et celui de la parole. A cette nouvelle, la douleur s'empare de tous les coeurs. On était dans les jours qui précèdent le carême : les condisciples de Gustave ne parlent plus d'amusements et de fêtes ; tous adressent des voeux au ciel pour le rétablissement d'un ami qui leur est si cher. Le malade était toujours dans le même état. Le dernier jour de février, on tira, selon l'usage de la Congrégation, les saints protecteurs du mois suivant, et les billets en l'honneur du Sacré Coeur. Le tour de Gustave étant arrivé, un des congréganistes tira les deux billets en son nom. Le premier portait cette sentence : Euge, serve bone et fidelis, quia super pauca fuisti fidelis, super multa te constituam ; intra in gaudium Domini tui. L'autre celle-ci : Qui totum se dedit, totum te exigit (Courage, bon et fidèle serviteur : parce que vous avez été fidèle dans de petites choses, je vous en confierai de plus grandes. - Celui qui s'est donné à vous tout entier veut vous avoir tout entier). A la lecture des deux billets, les larmes coulèrent en abondance, et en se retirant, les congréganistes se disaient les uns aux autres : "C'en est fait, Gustave n'est plus pour la terre." Néanmoins leur ferveur redoubla, et avec elle les prières qu'ils ne cessaient d'adresser au ciel pour lui.

Le mardi 2 mars, le malade ne donnait encore aucun signe de connaissance. Quelque rassuré que l'on fût sur l'état de son âme, on désirait ardemment lui procurer les derniers secours de l'Église, secours si consolants à l'heure de la mort. Le matin, il y eut une communion générale, dans le petit séminaire, à son intention. Les plus légers eux-mêmes, dans ces jours de dissipation et de frivolité, avaient fait des efforts extraordinaires, afin de toucher le ciel en faveur de celui qu'ils aimaient si tendrement.

Tant de prières ne furent pas inutiles. Dans la matinée de ce jour, Gustave recouvra la parole et la connaissance, et il les conserva jusqu'à son dernier soupir. Vers midi, il reçut le saint viatique avec une pieuse allégresse. Le soir du même jour arrivèrent M. et Mme de Buzelet. Il serait difficile de se faire une idée de leur douleur. M. de Buzelet seul visita son fils, il craignait que l'entrevue ne fit trop d'impression sur la mère et sur le malade. Ce bon père surmontant sa douleur s'approcha avec calme de son fils, et lui adressa ces courtes paroles : "Mon fils, Gustave, sois tranquille, ton père te bénit. Je te reverrai demain." A ces mots il se retira. Gustave parut ému, il suivit son père des yeux, et bientôt après il rentra dans son calme ordinaire. La fièvre fut très forte toute la nuit. Gustave voyait avec tranquillité la mort s'approcher, il unissait ses souffrances à celles de son Sauveur. Avant la pointe du jour la fièvre tomba ; c'était l'annonce du départ pour le ciel. Le mourant avait suivi jusque-là tous les actes qu'on lui suggérait. A quatre heures du matin, il reçut en pleine connaissance une dernière absolution, et à l'instant même, il rendit le dernier soupir.

Une heure après, M. de Buzelet était au petit séminaire. Deux prêtres sont chargés de lui annoncer la mort de son fils. Ils entrent dans le lieu de réception ; M. de Buzelet se retourne, les fixe, et lit dans la contenance, dans le silence même des deux envoyés, la perte qu'il vient de faire. Aussitôt levant les mains au ciel : "O mon Dieu ! s'écrie-t-il, nous n'étions pas dignes d'un fils si vertueux. Cher enfant, tu étais mûr pour le ciel, tu prieras pour ton père, pour ta mère, pour tes soeurs." Comme il craignait de n'avoir point assez de force pour transmettre lui-même la fatale nouvelle à son épouse, les mêmes prêtres se rendirent avec lui à la maison où elle logeait. "Voici, lui dit-il, nos anges consolateurs". C'était tout dire à une mère. Pendant une demi-heure, elle ne put ni prononcer une parole, ni verser une larme. Alors un des deux prêtres lui dit : "Madame, nous avons cru vous procurer quelque consolation, en vous conservant son crucifix." A ce mot, Madame de Buzelet sortit comme d'une profonde léthargie. "Oui, dit-elle, donnez-moi le crucifix de mon fils ; je déposerai toutes mes peines au pied de la croix." ...

Les congréganistes érigèrent, à leur frais, un mausolée à leur confrère, afin que ceux qui entreraient dans la Congrégation allassent prier pour lui, ou plutôt puiser auprès de ses cendres l'amour de la vertu. Sur la pierre sépulcrale, ils firent graver cette épitaphe :

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Crédit Photos : Guy Jacob [merci Guy]

L'Anjou historique - Douzième année, n° 1 - Juillet-Août 1911

AD49 - Registres paroissiaux d'Angers et d'état-civil de Saint-Rémy-la-Varenne

État présent de la Noblesse Française ... Ch. d'Hozier - 1886

AN - Base Leonore - LH/398/108

Fichier Bossu

Souvenirs des petits séminaires de Saint-Acheul, Sainte-Anne, Bordeaux, Forcalquier, Montmorillon, Aix, Dole, Billom ... Namur - à la librairie catholique de P.-J. Douxfils, Rue de l'Ange, n° 688 - 1842

 

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Commentaires
M
Originaire de Cerizay, je suis un peu surpris qu'il ne soit pas fait état du cousinage germain de Jacques Dominique de Buzelet avec Charles Adrien de Buzelet, aussi chevalier de St Louis et ancien capitaine de dragons, de la paroisse de Cerizay, dont le fils Dominique César Alexandre, seigneur de la Roche, grand Vigneau et autres lieux, épouse à Chanteloup le 1er août 1780 Marie Rose Bodet de La Fenestre. C'est par la fille Elisabeth de ces derniers que la seigneurie de la Roche arrivera au milieu du XIX° siècle dans la famille Leschallier de Lisle (mariage de Julien Gabriel de Lisle le 27 octobre 1840 à Cerizay avec Théophile Léonie Guerry, fille d'Elisabeth de Buzelet),
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