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La Maraîchine Normande
23 octobre 2017

VIEL-SAINT-RÉMY (08) KULM (CHLUMEC) - MARTIN-FRANÇOIS DUNESME, GÉNÉRAL DE BRIGADE (1767 - 1813)

MARTIN-FRANÇOIS DUNESME, baron

Viel st Rémy z

Fils de Me Nicolas Dunesme, notaire royal, et de Jeanne-Élisabeth Waharte, Martin-François a été baptisé à Viel-Saint-Rémy (Ardennes), le 17 mars 1767.

baptême z

Volontaire au Ier bataillon des Ardennes, le 21 septembre 1791. Sergent-major, le 15 mai 1792. Sert à l'armée du Nord. Se distingue, le 4 mars 1793, à Hesnin, et le 16 du même mois à Tirlemont.

Passé en Vendée, il se signale au combat de Laval, le 23 octobre, et y est blessé d'un coup de feu au genou droit. Blessé de nouveau d'un coup de feu au bras gauche, à Dol, dans la nuit du 21 au 22 novembre.

Le 20 vendémiaire, à Châtillon, les royalistes étant venus attaquer une colonne républicaine placée en avant de cette ville, et l'ayant mise en déroute, le capitaine Dunesme, de garde au quartier général, ne quitte son poste que le dernier, soutenant la retraite avec son détachement. En dehors de la ville, il est un moment isolé. Son ancien fourrier, alors canonnier à cheval dans la légion de WESTERMANN, un nommé Hoctel, accourt à son aide. Ce soldat, malgré le feu meurtrier des Vendéens, parvient jusqu'au capitaine, le fait monter sur un cheval qu'il conduit en main, et l'aide à s'extraire.

Incorporé dans la 201e demi-brigade de ligne, le 19 juin 1795. Capitaine, le 15 novembre. Fait les campagnes de 1795 à 1796 à l'armée des Côtes de Brest, et passe ensuite à l'armée du Rhin. Chef de bataillon à la 106e demi-brigade de ligne, le 17 décembre 1796.

Passé, en 1799, à l'armée d'Helvétie. Se distingue, le 8 juin 1799, à l'affaire sur l'Albis ; les 14 et 30 août, au Mont du Petit-Saint-Bernard, et à Suze ; le 4 novembre, à Savigliano, durant le siège de Gênes. Se signale, les 6 et 15 avril 1800, à Monte-Faccio et à Albissola, où il dégage Masséna que l'ennemi poursuivait vivement ; le 18, à Voltri ; le 30, à l'affaire des Deux-Frères, il se distingue encore particulièrement et reçoit un coup de feu qui lui traverse la cuisse droite et un autre à la main droite.

Membre de la Légion d'honneur, le 25 mars 1804. Major du 69e de ligne, le 16 décembre 1804. Sert, en 1804 et 1805, au camp de Montreuil, et fait les campagnes de 1805, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée.

Colonel à la suite du 69e régiment d'infanterie de ligne, le 11 juillet 1807. Colonel du 25e de ligne, le 10 novembre.

Officier de la Légion d'honneur, le 12 juillet 1809.

Baron de l'Empire par lettres patentes du 11 juin 1810.

Fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Allemagne et d'Espagne ; celles de 1811 et 1812 aux armées du Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de l'Elbe.

Général de brigade, le 13 juillet 1813 ; employé à la 2e division d'infanterie du Ier corps, tué d'un coup de feu à la bataille de Külm, le 30 août 1813.

Kulm bataille z


Les généraux morts pour la patrie - par Noël Charavay - deuxième série - 1805-1815 - 1908


 

Armes : écartelé : au 1 d'azur à une barre d'or ; au 2 de gueules à l'épée haute en pal d'argent, qui est des barons militaires ; au 3 d'argent à trois fers de hallebarde d'azur ; au 4 d'or à une tête de méduse de sable. (Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - XV - 1917 - par Chaix d'Est-Ange)

 


 

Le 24 décembre 1804, il épousa, à Luxembourg, la fille du notaire François, Marguerite, qui lui apporta une dot de 40.000 francs. Madame Pallier raconte qu'avant de partir pour sa dernière campagne, il aurait dit à sa femme : "Si on te dit que je suis mort, tu attendras pour le croire ; mais si on te dit que je suis prisonnier, tu diras que ce n'est pas vrai".

Après la mort de son mari, sa veuve revint habiter Luxembourg où elle est décédée le 27 février 1861 à l'âge de 76 ans. Les époux Dunesme-François avaient cinq enfants : une fille morte très jeune et 4 fils dont deux se distinguèrent par leur bravoure, tandis que le troisième, Maxime, mathématicien distingué, père d'une famille nombreuse, devint maître de conférences à l'École normale.

- Antoine, né le 27 brumaire an XIV
- Marie-Frédéric-Auguste, né le 12 février 1807
- Joseph-Louis-Maxime, né le 30 novembre 1810
- Jean-Émile-Édouard, né le 25 septembre 1812.

Parmi les hauts faits des soldats de Napoléon jugés dignes de figurer sur des assiettes d'auberge se trouve un épisode dont Mme Pallier possédait une reproduction "représentant Dunesme au moment où, entouré de soldats autrichiens, il saisit leur officier par le collet et, s'en servant comme d'un bouclier, le ramène prisonnier au camp français".

 

DUNESME ZZZ

 

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Bibliothèque nationale de Luxembourg - Pdf  "Schrobilgen M.-L. - page 49" 

Archives nationales - Base Léonore

 

 

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