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La Maraîchine Normande
23 décembre 2014

LES PRETRES ANGEVINS MORTS A NANTES (1793-1794)

LES PRETRES ANGEVINS MORTS A NANTES
(1793 - 1794)

NOYADES 5

 

Dès le milieu de novembre 1793, les patriotes d'Angers, craignant une nouvelle attaque des Vendéens contre leur ville, se préparèrent à la repousser de toutes leurs forces. Au mois de juin précédent, l'armée catholique et royale avait ouvert les portes de la prison de la Rossignolerie aux prêtres insermentés qui y étaient détenus. Pour éviter à ceux qui y étaient rentrés une nouvelle libération, le département résolut de vider la Rossignolerie, d'autant qu'elle était située en dehors des remparts. Il y avait alors 74 ecclésiastiques dans cette prison ; 16 d'entre eux étaient dans un tel état de faiblesse, qu'on renonça à les faire sortir.


Le 29 novembre, les 58 autres quittèrent la Rossignolerie pour être conduits au château de Montjean par les soins du batelier Bureau. Mais au moment de s'embarquer (au port Ligny), l'un d'eux fut trouvé trop malade et envoyé à l'hôpital général (c'était Augustin-Jean Viger, vicaire à Saint-Michel-la-Palud d'Angers).


En passant devant Chalonnes-sur-Loire, les pauvres prêtres faillirent être noyés par ceux qui les conduisaient. C'est ce que nous apprend le batelier, Jacques Bureau, dans la déposition qu'il fit le 14 mai 1795 devant le juge de paix d'Angers :

"Deux ou trois jours avant le siège, je fus mandé au département pour réquisition, ayant mon bateau vide. Arrivé là, Vial, procureur général syndic, me dit : Eh bien ! que veux-tu faire de cette marchandise, de ces hommes ? (On m'avait dit en arrivant au département que c'était des prêtres). - Les mener en leur endroit, lui répondis-je. - Ils sont bons à faire périr, dit Vial. - Mettez un exécuteur dans mon bateau, lui répondis-je. - Je ne veux pas faire cela. Alors Vial me demanda le prix et estimation de mon bateau, laquelle étant montée haut, Vial reprit : Eh bien ! on te paiera la voiture (Le 11 décembre 1793, le département ordonna au receveur des droits de l'enregistrement du bureau d'Angers de verser à Bureau 100 livres pour avoir conduit à Montjean les prêtres non assermentés - L 377). En effet, on embarqua les prêtres. On me donna pour escorter mon bateau trois gendarmes de Paris et un brigadier. Arrivés à la hauteur de Chalonnes, les trois gendarmes éveillent le brigadier, lui disent qu'il est temps de faire le coup. Le brigadier s'y refuse, dit qu'il mettra à exécution les ordres qu'il a, qu'il conduira tout à bord et à sa destination. Les gendarmes furent s'adresser à moi et me dirent : Est-ce que tu as peur de faire périr un homme ? bois un coup d'eau-de-vie ! Cependant les prêtres ont été conduits et arrivèrent à Montjean". (Le 5 mai 1795, François Métivier, beau-frère de Jacques Bureau, lui aussi marinier à Chalonnes, avait fait au juge de paix Myionnet des déclarations analogues. Ces dépositions prouvant d'une façon péremptoire qu'il n'y eut pas de noyade de prêtres en passant à la Baumette, comme l'ont affirmé MM. Godard-Faultrier, l'abbé Bourgain, etc.)


Le brigadier de gendarmerie était porteur de la réquisition suivante, que lui avait remise Vial en partant d'Angers : "Le procureur général syndic du département de Maine-et-Loire requiert les maire, officiers municipaux et commandant de la force armée de Montjean, de recevoir 58 prêtres dont la liste est incluse, de les mettre dans les basses fosses de la maison de force dudit lieu, d'y mettre une force suffisante pour que ces ennemis publics ne s'échappent, et de leur donner simplement les subsistances usitées pour des prisonniers de cette espèce. Lesquels prisonniers sont sous la conduite de quatre gendarmes, porteurs du présent, auxquels l'étape sera fournie, suivant la loi ; déclare lesdits officiers municipaux, commandant et gendarmes responsables de l'inexécution de la présente réquisition, de laquelle lesdits gendarmes nous rapporteront un rapport et un reçu des prisonniers". ("Les prisonniers ci-dessus ont été remis fidèlement par les cavaliers à Montjean, le 10 frimaire. Villain, maire. - Vu arriver les prisonniers à Montjean, le 10 frimaire. Isaac, commandant de la place.")


Après un court séjour à Montjean, ils furent conduit à Nantes (ils passèrent à Ancenis, le 4 décembre), où ils arrivèrent le 5 décembre. Le jour même de leur arrivée, le Comité révolutionnaire envoya cinq prêtres angevins à la galiote hollandaise : MM. Saint-Gilles, Bérard, Drouin, Suchet et Bellamy. Les autres furent emprisonnés à l'Entrepôt, au coin des rues Lamoricière et Dobrée actuelles, à quelques centaines de mètres du port.


Dès le 6 décembre, Carrier écrivait au Comité de Salut Public une lettre dont voici le résumé : L'esprit public est à Nantes depuis trois semaines à toute la hauteur de la Révolution. L'étendard tricolore flotte à toutes les fenêtres et partout l'on voit des inscriptions civiques. Les prêtres ont trouvé leur tombeau dans la Loire (il s'agit des prêtres de Nantes noyés trois semaines auparavant), cinquante-trois autres vont subir le même sort. (La lettre de Carrier a été détruite ; mais l'analyse, telle qu'elle fut rédigée dans les bureaux du Comité de Salut Public, en fait suffisamment connaître le sens et la portée - Remarque de M. Lallier).


Aussitôt que l'arrivée des prêtres angevins avait été connue à Nantes, écrit le savant M. Lallier, historien de cette terrible époque, un membre de la compagnie Marat, nommé Richard, avait été tout d'abord dépêché vers Affilé, charpentier, avec lequel il y avait eu déjà des pourparlers relatifs aux noyades. Presque aussitôt, sur l'ordre du Comité révolutionnaire, il avait fait conduire les prêtres à l'Entrepôt, et il était allé chez Carrier pour savoir de lui s'il devait les y laisser. "Non, répondit Carrier, pas tant de mystères, il faut f.... tous ces b.... à l'eau." Leurs dépouilles excitaient les convoitises ; il y eut à ce sujet une rixe entre Richard et Lamberty ; ils se disputaient la conduite de cette expédition ; il fut décidé qu'on irait chez Carrier pour décider la question, et Carrier opina en faveur de Lamberty. Richard, qui avait tout préparé à l'avance, fut sans doute plus diligent que son camarade, car Lamberty ne concourut point à l'exécution.


Un sergent et quatre soldats, dit encore M. Lallier (Le Diocèse de Nantes pendant la Révolution), avaient été requis au nom du Comité pour garder ces prêtres ; ce fut Richard qui ordonna au sergent de les faire passer un à un dans son cabinet, où il les dépouillait de ce qu'ils pouvaient avoir de précieux. A dix heures du soir, des prêtres furent enlevés et conduits sur le port. L'un d'eux avait réussi à soustraire aux recherches de Richard 44 louis en or, qu'il remit à la femme de régisseur de l'Entrepôt en la priant de faire dire des messes à son intention, s'il "était sacrifié". La noyade eut lieu cette fois à la pointe d'Indret, vis-à-vis la Basse-Indre, dans la nuit du 9 au 10 décembre 1793. Les neuf mariniers qui prêtèrent leur concours, reçurent chacun quatre livres.


Carrier se hâta, dès le 10 décembre, d'en informer la Convention en ces termes : "Mais pourquoi faut-il que cet évènement (une victoire remportée sur Charette) ait été accompagné d'un autre qui n'est plus d'un genre nouveau ? Cinquante-huit individus désignés sous le nom de prêtres réfractaires sont arrivés d'Angers à Nantes ; aussitôt ils ont été enfermés dans un bateau sur la Loire ; la nuit dernière, ils ont été engloutis dans cette rivière. Quel torrent révolutionnaire que la Loire !" (Le 11 décembre, Carrier écrivait au Comité de Salut Public : "Les 58 prêtres arrivés d'Angers ont péri sur la Loire".)
Mercier rapporte, dans son Nouveau Paris, que l'Assemblée couvrit de ses applaudissements immortels la lecture de cette lettre, à la séance du 15 décembre.

 

NOYADES 7

Voici la liste de ces vaillants confesseurs de la foi :


Jean-François Aubert, curé de Montguillon
Charles-Urbain Baudry, chapelain de Nantilly à Saumur
Louis Bault, curé de Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne)
François Bellamy, ancien curé de Forges
Jean-Baptiste-Etienne Bérard, prieur-curé de Jumelles
Louis-René Bertry, curé de Louvaines
Louis Boumard, curé de Sainte-Croix d'Angers
Clément-Sébastien Chaillou, chanoine de Chemillé
Pierre Chenouard, maire-chapelain de la cathédrale
Charles-Gilles Cherbonnier de la Guesnerie, prieur-curé d'Aviré
Michel-Antoine Clavreul, ancien curé de la Trinité d'Angers
Guillaume Clavreul, curé de Saint-Pierre de Précigné (Sarthe)
Jean-Baptiste-François Coignard, chapelain à Cornillé
Prosper-Pierre-François Colasseau, ancien curé de Chetigné
René-Louis Dagonneau, curé de Saint-André de Châteauneuf
Roger-François Delaage, curé de Champteussé
Louis Diard, sous-diacre à Château-Gontier
Julien Drouin, chapelain à Villevêque
Louis-Jean-Baptiste Dubois, aumônier des Ursules d'Angers
Claude-Antoine Duhamel, chanoine régulier de Toussaint d'Angers
Maximilien-Joseph Dupont, ancien provincial des Augustins
Olivier-Jacques-Emélie Faultrier, chanoine honoraire de Saint-Pierre d'Angers
Charles-André Fontaine, chapelain à Jarzé
René Forget, curé de la Chapelle-sur-Oudon
Jean Foussier, chanoine de Saint-Pierre d'Angers
Michel Gault de la Grange, curé de Daumeray
René Gausseuron, chanoine de la Trinité d'Angers
René Giroust, curé de Fontaine-Guérin
Henri-René Hautreux, curé de Meigné-le-Vicomte
Thugal-François Hullin de la Maillardière, chanoine de la cathédrale
Julien-Antoine Laumailler, récollet de la Baumette
Jacques-Charles Lecamus, curé de Champigné
Joseph Lejeune, sulpicien, économe du séminaire d'Angers
Pierre-Jean Lemotheux, chapelain au Lion-d'Angers
Pierre Leroyer, chapelain à Blaison
Jacques Le Tresle, chanoine de la cathédrale.
François Louet, chapelain de Sautré, à Feneu
Jean Maindron, chanoine de Blaison
Louis-René-Marguerit, curé de Saint-Quentin-lès-Beaurepaire
Jean Métayer, gardien des capucins de Saumur
René Moreau, curé de Notre-Dame du Pé (Sarthe)
Pierre Morin, chanoine honoraire de Saint-Pierre d'Angers
Pierre Pavallier, ancien curé de Saint-Michel-du-Tertre d'Angers
Jean-Baptiste Peccot, chapelain de Saint-Hénis, à Andigné
Jean-Pierre Pineau, curé de Pontigné
Jean-Jacques Poyneau, ancien curé de Vergonnes
René Rabouan, chapelain à Saint-Georges-du-Bois
Jacques MIchel Rabouin, curé de Denazé (Mayenne)
Mathurin-Joseph Ribay, chanoine de Saint-Maurille d'Angers
René Richard, maire chapelain de la cathédrale
Claude Robin, curé de Saint-Pierre d'Angers
Joseph Roussel, curé de Saint-Maurille d'Angers
André Royné, curé de Congrier (Mayenne)
Jérôme Saint-Gilles, grand diacre à la cathédrale
Jean Sauvage, chanoine de Saint-Martin d'Angers
François-René Suchet, curé de Saint-Michel-la-Palud d'Angers
René-François du Tremblier de Chauvigny, chanoine de la cathédrale.

Après le 29 novembre 1793, il y avait encore à la Rossignolerie, 16 prêtres, tellement malades et infirmes qu'on avait dû renoncer à les envoyer à Nantes avec ceux qui y furent noyés dans la nuit du 9 au 10 décembre par ordre de Carrier. Le 2 février 1794, l'un d'eux mourut, M. Louis Barbot, maire-chapelain de Saint-Laud d'Angers. L'arrivée à Angers de 61 prêtres de Nevers ramena sur eux l'attention. On lit à ce sujet dans le registre des délibérations du Comité révolutionnaire, à la date du 3 mars :


"Le Comité délibérant sur l'arrivée dans cette commune de 61 prêtres réfractaires, envoyés à Nantes par le district de Nevers sous la conduite et responsabilité des citoyens Galois, capitaine d'un détachement de 15 hommes, et Vincent, conducteur de trois mariniers. (Un arrêté du représentant Noël Pointe, en date du 25 janvier 1794, enjoignait de les conduire à Brest pour être déportés. Ils étaient partis de Nevers en bateau, le 14 février.)
Considérant que ces prêtres ne peuvent se rendre à Nantes par eau à cause de l'embargo mis tout récemment sur la Loire : que la majeure partie de ces scélérats ci-devant sacrés est empêtrée de maladies naturelles ou forcées, et ne peut par conséquent aller pédestrement à Nantes ; qu'enfin les voitures sont raréfiées par le départ des réfugiés de la Vendée,
Arrête révolutionnairement que ces 61 contre-révolutionnaires demeureront renfermés en la citadelle de cette place ; que le représentant du peuple Francastel sera instruit de tout et invité de prononcer promptement sur leur sort ; qu'enfin décharge pleine et entière des individus et de leurs effets sera délivré au commandant et au conducteur."


Deux jours après, le Comité révolutionnaire écrivait à Francastel cette fameuse lettre : "Indique-nous quelle marche nous avons à suivre pour ces 61 scélérats, ainsi que pour ceux qui sont détenus à la maison de la Rossignolerie, dont nous pourrions et voudrions même nous débarrasser par la même occasion. Te les enverrons-nous à Nantes ? Les donnerons-nous à la Commission militaire ? Les ferons-nous fusiller au coin d'un bois ? Ou les embarquerons-nous sur la Loire, pour leur aller faire la pêche du corail vis-à-vis la Baumette ? Parle, et quelque puisse être ta décision, tu peux compter qu'elle sera ponctuellement exécutée. Mais veuille te décider promptement, car tous ces monstres nous consomment des subsistances, qu'il est important de ménager pour les enfants et les défenseurs de la République."


Le 9 mars, le représentant Francastel répondit, de Saumur : "Il faut laisser aller à leur destination les 61 prêtres dont la Nièvre se débarrasse. Vous ferez bien de faire partir avec ceux-là ceux qui sont encore à la Rossignolerie."


En conséquence, le 11 mars, le Comité révolutionnaire chargea un de ses membres, Gouppil fils, de conduire ces 76 prêtres nivernais et angevins à Nantes, et de là les autorités locales les enverraient à Brest. Le lendemain 12 mars, Gouppil recevait du Comité une somme de 800 livres pour le voyage. Gouppil fit fouiller les prêtres angevins à la Rossignolerie le 13 mars, vers une heure du matin, et trouva sur eux 1500 livres en assignats avec quelques objets, qui furent remis au citoyen Willemenot, économe de cette maison ; on trouva sur les Nivernais plus de 5.000 livres. (Les 800 livres données à Gouppil furent prises sur les sommes trouvées sur les détenus.) Partis d'Angers le matin du 13 mars, les 76 prêtres furent remis au Comité révolutionnaire de Nantes le 15 par le citoyen Gouppil.

 

NOYADES 6

 

Voici les noms des prêtres angevins :


(Le 3 novembre 1794, Simon Edon, capitaine de gendarmerie d'Angers, fit au second Comité révolutionnaire de cette ville la déposition suivante : "J'ai eu de la part du Comité révolutionnaire une réquisition à onze heures du soir de donner quatre gendarmes pour lier les prêtres. C'était Gouppil fils qui était chargé de la lettre de voiture par eau ; il avait son sac sur le dos. Lorsque je me transportai à la citadelle pour voir si les gendarmes étaient rendus, Gouppil me pria, pour abréger l'opération, d'assister et surveiller ceux-là et de les faire conduire au bateau, qui était à la Basse-Chaîne, tandis que lui irait à la Rossignolerie en chercher une quinzaine. Ces prêtres ont été escortés par un détachement d'infanterie. En causant avec Gouppil sur le voyage de ces prêtres, il me dit qu'il ne comptait pas qu'ils iraient plus loin que Saint-Florent-le-Vieil ; Gouppil fut donc à la Rossignolerie prendre les quinze ci-dessus désignés, qui pour la plupart ne remuaient pas de leur lit depuis six mois. Ils devaient partir à minuit ou une heure ; mais la difficulté de charger les malades et goutteux retarda le départ jusqu'à 7 heures du matin.")

Pierre Agrafel, récollet de Saumur (mort à Nantes dans la galiote hollandaise le 21 mars 1794)
Jean-Baptiste-Auguste Béré, prieur-curé de Juigné-Béné (mort le 11 avril)
François Bouchet, aumônier du Carmel d'Angers (mort le 1er juin)
Geoffroy Boulnoys, chanoine de la cathédrale (mort le 16 avril)
Alexis Brillet, chapelain à Blaison (mort le 2 avril)
Pierre Bruneau, curé de Torigné (mort le 26 mars)
Michel Chapeau, curé de Sainte-Colombe près la Flèche (mort le 23 mars)
François-Alexis-César Ganault, chanoine de la cathédrale (mort le 31 mars)
René Gastceau, prieur-curé à Saint-Jean-des-Mauvrets (mort le 29 mars)
Jean-David Gilly, chanoine de la cathédrale (mort le 26 mars)
Florent Joubert, récollet d'Angers (mort le 21 mars)
Jacques-Stanislas Lefebvre, curé de Saint-Germain près Daumeray (mort le 21 mars)
Etienne Papiau, récollet de Saumur (mort le 24 mars)
René Pasquier, curé de Saint-Sauveur de Segré (mort le 7 avril)
François Poliquin, cordelier à la cathédrale (mort le 21 mars)


Arrivés à Nantes, les 76 prêtres furent mis dans une galiote hollandaise à une demi-lieue au-dessous de la ville. Ils y endurèrent toutes sortes de souffrances, et chaque jour, il y avait des décès. Le 18 avril 1794, il n'y avait plus qu'un prêtre angevin (Bouchet) survivant, et il mourut quelques semaines après (Anjou historique, tome V, pages 166-189).

F. UZUREAU
Directeur de l'Anjou Historique
Volumes 45 à 46
1811

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