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La Maraîchine Normande
16 décembre 2014

LES FETES DU SACRE DE LOUIS XVI EN PAYS D'AUGE

LES FETES DU SACRE DE LOUIS XVI EN PAYS D'AUGE

 

SACRE DE LOUIS XVI

 

Le 11 juin 1775, dans la cathédrale de Reims, majestueusement parée, Louis XVI était sacré roi de France et de Navarre. Cette cérémonie incomparable avait un caractère tout particulier. Alors que dans les autres pays, les souverains inauguraient leur règne par un simple couronnement, en France, la liturgie prévoyait un sacre, c'est-à-dire une véritable consécration religieuse.
De par son sacre, le roi de France était véritablement l'oint du Seigneur, et son autorité proclamée de droit divin.


Aussi, la cérémonie du Sacre avait-elle les répercussions les plus profondes jusqu'à l'extrémité de nos plus lointaines provinces : des fêtes religieuses et civiles soulignaient, dans toute la France, un évènement dont la portée était capitale.


Louis XVI voulut se conformer à cet usage. Dès le 12 juin, il écrivit à l'intendant d'Alençon la lettre suivante :


"Monsieur Jullien, (1)
J'écris aux archevêques et évêques de mon royaume de faire chanter le Te Deum dans toutes les églises de leurs diocèses, en action de grâce de mon sacre et couronnement, qui se fit hier ; et vous fais cette lettre pour vous dire de vous trouver à celui qui sera chanté dans celle des églises de votre département, que bon vous semblera ... Sur ce, je prie Dieu, monsieur Jullien, qu'il vous ait en sa sainte garde.
LOUIS.
Écrit à Reims, le 12 juin 1775."


Cinq jours plus tard, l'Intendant envoyait au maire et aux officiers municipaux de la ville de Lisieux une lettre dans laquelle il leur recommandait, non seulement d'assister au Te Deum, qui serait chanté "dans la principale église de leur ville, au jour indiqué par le mandement de l'évêque diocésain", mais encore d'organiser de vraies réjouissances populaires.


Puis ce programme religieux terminé, l'on fit des feux de joie, l'on tira le canon, et les Lexoviens donnèrent libre cours à leur allégresse, qui était débordante.


Des fêtes du même genre eurent lieu à Pont-l"Evêque, à Honfleur, à Orbec.


Dans cette dernière ville, la cérémonie eut un éclat particulier, réhaussée qu'elle fut par la présence des officiers du Bailliage, venus en robe prendre part à cette manifestation de joie publique.
Ce fut véritablement un jour de liesse.


Moins de dix-huit ans après, le roi Louis XVI, qui n'avait commis qu'un seul crime, celui d'être trop bon, était conduit à l'échafaud et guillotiné.


Le peuple, qui l'avait jadis acclamé, ne le désignait plus que sous le nom méprisant de Louis Capet.


Mais dans le secret de leur coeur, la plupart des Augerons restaient fidèles au roi, sacré à Reims. Et lorsque du Bois du Bais, qui représentait notre région à la Convention, refusa courageusement, avec quelques autres députés fort peu nombreux, de voter la mort du roi - la presque totalité de l'assemblée vota la mort - il put avoir conscience de traduire très exactement les sentiments des populations du Pays d'Auge, qui, à l'exception de quelques forcenés, restèrent à l'écart de toutes les violences et de tous les reniements qui caractérisèrent cette époque tragique.


HENRI PELLERIN
Extrait : Revue Le Pays d'Auge - Octobre 1954

  

LEVÉ DU ROI

LE ROI ALLANT A L'EGLISE

ARRIVÉE DE LA STE AMPOULE

LE ROI PROSTERNÉ DEVANT L'AUTEL

LA CEREMONIE DES ONCTIONS

LA CEREMONIE DES ONCTIONS

LE COURONNEMENT DU ROY

LE ROI MENÉ AU TRONE

LA CEREMONIE DES OFFRANDES

LE FESTIN ROYAL

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