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La Maraîchine Normande
15 novembre 2012

DEUX OBSCURES VICTIMES DE LA TERREUR - LE MÉNAGE QUÉTINEAU ♣ 2ème et dernière partie

Quétineau retrouvait à Saumur sa femme, ses enfants, et, dans son malheur, la compensation des joies familiales, pour lesquelles il semblait qu'il fût davantage né que pour les tribulations guerrières.

Cependant, toute une cabale s'était formée contre lui. Les administrations de la Vendée, des Deux-Sèvres blâmaient l'indulgence de Carra. Son collègue Auguis écrivait de Niort, dès le 7 mai : "La prise de Thouars est une trame perfide de trahison marquée" ; et Tallien, le 8, au Comité de Salut public : "La prise de Thouars, qui met en danger Châtellerault, Poitiers, Tours, Loudun, Chinon, est le résultat de l'impéritie et de la trahison de Quétineau ... Plus je parcours le pays, plus je crois que Quétineau, créature de Dumouriez, est un traître ; qu'il a vendu son armée aux brigands".

Cette opinion trouvait un écho dans le sein même de la Convention.

A la nouvelle de l'évacuation de Bressuire, le 2 mai, le conseil général de la Vienne et celui des Deux-Sèvres avaient délégué à la Convention deux commissaires extraordinaires, Morisset et Arnauldet, pour solliciter des secours. Admis à la barre de l'assemblée, ils composèrent de toutes leurs mesquines rancunes de clochers un réquisitoire contre Quétineau ; ils dénoncèrent sa conduite suspecte à Bressuire envers Lescure, le modérantisme qui l'avait poussé à soustraire ce brigand aux justes colères des bons patriotes. A cette révélation, un même cri s'éleva sur beaucoup de bancs : "Le traître !" Choisissant cet instant pour intervenir, Barrère s'empara de la tribune, lut les dépêches de Tallien :

- Vous saurez, ajouta-t-il, que dans la malheureuse affaire de Thouars, tandis que Quétineau et l'armée qu'il commandait se sont lâchement rendus, les intrépides Marseillais ont seuls combattu jusqu'à la dernière extrémité ... Après avoir épuisé leurs munitions, ils se sont précipités sur les ennemis, la baïonnette au bout du fusil ; il n'en est resté que six !"

Il en restait, en vérité, davantage : une centaine, pour le moins, sur 225 ; et les autres n'avaient point trouvé la mort dans la bataille ; ils s'étaient enfuis. Des "intrépides Marseillais", il n'y avait eu que deux tués, l'un au pont de Vrine, l'autre en cherchant à s'échapper du château.

La Convention vota des félicitations à ces valeureux guerriers, et son enthousiasme l'empêcha de prononcer, ce jour-là, aucune sanction contre Quétineau. Les victoires répétées des royalistes ne laissèrent pas aux représentants en mission le temps de s'occuper de lui ; il eut des loisirs et les employa à composer son mémoire justificatif. Il s'y plaignait à bon droit, de la lâcheté des gardes nationales réunies sous ses ordres, et assurait qu'il aurait évité cette "malheureuse affaire", si la majeure partie de son armée ne s'était entêtée à se vouloir enfermer dans les murs de Thouars, au lieu de suivre la tactique qu'il préconisait. C'était celle qu'il avait expérimentée à Bressuire et aux Aubiers, et qui lui était familière. Elle eût consisté, cette fois, à battre en retraite sur Doué, Montreuil-Bellay ou Loudun.

Quétineau était toujours à Saumur, quand, le lundi 10 juin, les Vendéens prirent la ville d'assaut.

Il y avait, dans la destinée de ce général constamment malheureux et prisonnier de ses ennemis et de ses amis quelque chose à la fois de piteux, de risible et de touchant. Lescure, qui lui voulait du bien, s'efforça encore une fois à le convaincre de quitter un parti où l'on faisait si peu de cas de son honnête fidélité, et de rester avec lui ; mais Quétineau prétendait aimer la République (on n'oserait dire : la Liberté) ; il poussait jusqu'à l'entêtement le culte de son devoir.

- Non, Monsieur, répondit-il. Si vous me laissez libre, je retournerai me consigner en prison. Je me suis conduit en brave homme et je veux être jugé. Si je m'enfuyais, on croirait que je suis un traître et je ne puis supporter cette idée. D'ailleurs, en vous suivant, j'abandonnerais ma femme et mes enfants et on les ferait périr.

Il revint sur la prise de Thouars, expliqua sa conduite, développa les grandes lignes de son mémoire :

- Tenez, monsieur, voilà mon mémoire justificatif. Vous savez la vérité, voyez si je ne l'ai point dite.

Lescure en convint ; ensuite, changeant de sujet, tous deux s'entretinrent de la guerre avec l'Autriche :

- Eh ! bien, Monsieur, dit Quétineau, avec un air de tristesse, voilà donc les Autrichiens maîtres de la Flandre ? Vous êtes vainqueurs. La France sera démembrée par l'étranger.

- Jamais, Quétineau, jamais ! les royalistes ne souffriront pas cela. S'il le faut, ils se joindront à vous pour défendre l'intégrité du territoire.

Quétineau saisit les mains de Lescure, qu'il serra avec effusion. Lescure, à la faveur de cette émotion, tenta un nouvel assaut ; mais Quétineau n'en voulut point démordre : il resterait prisonnier ; sa fidélité serait sa meilleure justification.

Soudain, des cris de "vive le roi !" montèrent de la rue. Quétineau, se penchant à la fenêtre, reconnut, dans ceux qui les proféraient, quelques-uns de ses plus acharnés calomniateurs. Son indignation ne put se contenir :

- Coquins ! s'écria-t-il, qui l'autre jour m'accusiez d'avoir trahi la république, aujourd'hui, vous criez "vive le roi !" ... Je prends à témoin les Vendéens que je ne l'ai jamais crié ! ...

Deux jours plus tard, Quétineau rejoignait, à Tours, l'armée républicaine, et sa femme, qui l'y avait précédé avec ses enfants, et qu'on venait de mettre en arrestation, malgré les efforts de Carra. Le lendemain de son arrivée, le 14 juin, la Commission des représentants en mission à Tours décrétait que "Quétineau serait sur le champ arrêté et traduit dans les prisons de Paris". Notre général s'attendait à cette mesure ; elle lui fut plutôt agréable : on allait donc enfin le juger, et lui fournir l'occasion de se disculper !

Le 19, il était à Paris, avec sa famille, et s'installait chez le citoyen Corbet, 22 rue de Rohan, sous la surveillance d'un gendarme. Mais le ménage n'était point riche, loin de là, et l'un des premiers soins de Quétineau fut d'écrire au ministre de la guerre, pour réclamer le paiement de son traitement, "qu'il n'avait pas touché depuis qu'il commandait dans la Vendée". C'était attirer dangeureusement sur soi l'attention. Non : les décrets d'accusation contre les Girondins, contre la reine étaient beaucoup plus intéressants, dans le moment, que la falote personnalité de Quétineau. On l'oubliait. Il put vivre, entre sa femme et son gendarme, tout un été presque paisible, traversé seulement par des soucis d'argent, car on ne se hâtait point de lui payer son dû : on l'oubliait, de toutes les manières. Il fallut, le 9 septembre, l'arrestation de son ancien collègue Ligonnier pour que le Comité de Salut public se souvint de lui et l'envoyât, du même coup, à l'Abbaye, où se trouvait déjà de Marcé, le premier général battu par les Vendéens.

Cette fois, l'honnête Quétineau allait pouvoir se justifier ? Pas encore : la Convention, occupée à préparer le procès des Girondins, n'avait pas décrété sa mise en jugement.

Par contre, ses compatriotes ne le perdaient pas de vue.

Sa femme, réduite, après l'arrestation du général, à une situation des plus précaires, avait envoyé ses enfants dans sa famille, à Montreuil-Bellay, et quitté la rue de Rohan et la maison du citoyen Corbet, pour l'hôtel garni de Buci, rue de Buci. L'arrivée au pays du ci-devant filleul de Dumouriez rappela aux patriotes les crimes de son père. Le 8 novembre, F.M. Japhet, le commissaire national près le tribunal de Tours, qui avait arrêté Quétineau, offrait ses bons offices à son zélé collègue Fouquier-Tinville, en lui observant que "s'il lui manquait quelque éclaircissement sur l'affaire de Thouars, - affaire malheureuse pour la République ! - c'était surtout à Tours qu'il pourrait en trouver".

Fouquier-Tinville n'était pas homme à repousser d'aussi honnêtes ouvertures. Il les accueillit ; mais les choses n'allèrent point aussi vite que l'avait espéré Japhet. Les patriotes manquaient d'ardeur à jouer le rôle de sycophantes ; ils y mettaient de la pudeur. Japhet écrivait, le 21 janvier 1794 :

"En me conformant à ta lettre d'il y a environ deux mois, j'ai fait, aussitôt sa réception, invitation à la Société populaire de recueillir toutes les déclarations à l'égard de Quétineau. Plus de trente qui étaient à l'affaire de Thouars avaient promis des renseignements ; mais Pasquin est encore le seul qui l'ait fait. Je t'envoie cette déclaration avec quelques notes de moi.

La Société s'occupe d'un travail général sur les généraux de la Vendée, et Quétineau sera du nombre de ceux qui fixeront son attention.

Si tu as besoin de faire entendre des témoins, lorsqu'il en sera temps, je te les indiquerai.

Salut et fraternité".

Le député de la Vienne, Piorry, se livrait à peu près à la même malpropre besogne, en collectionnant les griefs des pères de famille de Poitiers, lesquels, nous le savons, n'aimaient point la guerre ni ne pardonnaient à Quétineau d'avoir tout fait pour les retenir à l'armée.

Entre temps, le 26 décembre 1793, Goupilleau (de Montaigu) réclamait et obtenait de la Convention un décret déférant au tribunal "deux des plus importants contre-révolutionnaires : Marcé, l'auteur principal et la source des désastres de la Vendée, et le compère de Carra, le traître Quétineau."

Celui-ci ne désespérait pas, semble-t-il, de se disculper. Il comptait beaucoup sur le témoignage de Maillard, qui commendait les gendarmes à Bressuire et à Thouars. Malheureusement, ce Maillard était lui-même devenu singulièrement suspect. Il entendait tenir le serment qu'en échange de sa liberté il avait fait aux brigands de ne plus les combattre. Ce sot préjugé sur le point d'honneur lui avait valu d'être emprisonné, à Chinon, par ordre de la Commission centrale d'Indre-et-Loire. C'était donc un témoin compromettant et, si Quétineau l'avait su, il n'aurait pas insisté, sans doute, pour le faire entendre, quoique la chose eût, en somme, peu d'importance ; les seuls témoins écoutés étant ceux que citait l'accusation.

Contre Quétineau, elle avait convoqué quelques membres de la Société populaire de Tours, dont la rancune était plus solide que le courage. Aussi son affaire n'était point bonne, quand, le 26 ventôse (16 mars), à neuf heures du matin, il prit place sur les "petits gradins" de Fouquier-Tinville.

Dobsen, qui remplaçait le président Dumas, fit son entrée, le ruban tricolore au cou, coiffé d'un chapeau à plumes noires, suivis des juges Laune et Masson.

Après un bref interrogatoire, on entendit les témoins à charge.

Le réquisitoire de Fouquier reproduisait les griefs accumulés par le vaniteux ressentiment de Piorry, paraphrasait les déclarations, remarquables par leur incompétence, de tous les mécontents. Bien entendu, il y était fait une large place aux prétendues liaisons intimes de Quétineau avec Dumouriez, "cet être vendu au despotisme et à la tyrannie des cours de Vienne, de Berlin, de Madrid et de Londres, dont La Rochejaquelein et autres n'étaient que les lieutenants." Et voilà le parrain que Quétineau avait choisi à son fils ! Crime impardonnable, preuve de scélératesse et de trahison, comme le fait d'avoir ensuite débaptisé l'enfant "était d'une profonde hypocrisie, du machiavélisme le plus adroit !" Comment douter qu'il tel homme eût livré, par félonie, Bressuire et Thouars à l'ennemi.

Il aurait fallu à son défenseur officieux, le citoyen Edme-Jean Blacque, bien du talent et beaucoup de témérité pour essayer seulement de justifier son client : Fouquier n'admettait point la contradiction. Le jury, qui le savait, rapporta, sur les deux questions qui lui furent posées, une déclaration unanimement affirmative.

- En conséquence, prononça Dobsen en se levant, le tribunal, faisant application de la loi, condamne Pierre Quétineau à la peine de mort ; ordonne que ses biens seront confisqués au profit de la Nation et qu'il sera procédé à l'exécution du jugement, dans les vingt-quatre heures, sur la place de la Révolution.

Dobsen fit un signe ; déjà les gendarmes emmenaient le condamné, très calme, résigné, et les deux assesseurs se levaient à leur tour, prêts à sortir, quand soudain, des premiers rangs du public un cri jaillit :

- Vive le Roi !

Stupeur ; puis tumulte indescriptible : on se bousculait ; la foule ignoble des spectateurs habituels, vociférait, hurlait à la mort ; des gendarmes se précipitaient, furieux et brutaux ; au pied du tribunal, qui s'était arrêté dans son mouvement de retraite, ils poussèrent l'auteur de cet inconcevable scandale : une femme. Son nom ? Elle le jeta comme un défi : Marie-Anne Quétineau !

Au milieu du désordre, Fouquier-Tinville prit des réquisitions : le tribunal ordonna l'arrestation immédiate ; les gendarmes traînèrent la prisonnière dans un cachot de la Conciergerie, à la minute même où la charrette passait, conduisant Quétineau à l'échafaud.

Ce qui s'était passé dans l'esprit de cette paysanne simpliste, on le devine. Confidente des flatteuses instances des royalistes auprès de son mari, elle l'avait admiré de n'y point céder. Aussi, quand on avait accusé Quétineau de trahison, elle ne s'était guère inquiétée. A Paris, elle était certaine qu'on lui rendrait justice. Jusqu'au dernier moment, elle avait eu confiance : peut-être même attendait-elle cette audience comme la fin de ses misères ? Elle avait tant souffert, transplantée dans ce Paris fiévreux, hostile, séparée de ses enfants, campée en garni, rue de Buci, tout près de la prison de l'Abbaye, pour être mieux à portée de réconforter le prisonnier ... Et voilà qu'au lieu de décerner à son mari les éloges, la récompense que méritait sa fidélité, la Nation le condamnait à mort, comme un criminel ! En entendant l'arrêt, la malheureuse, folle de douleur, n'avait trouvé, pour protester contre tant d'injustice, que ce cri si souvent poussé à ses oreilles par les Vendéens dont elle regrettait brusquement que son mari n'eût point suivi la fortune : Vive le Roi !

Le surlendemain de son arrestation (18 mars), Marie-Anne Quétineau subissait un premier et unique interrogatoire. Précisément, Fouquier-Tinville préparait une importante affaire, celle de Hébert "et dix-neuf autres de son honnête compagnie". Quoi de plus simple que d'ajouter un nom sur cette liste déjà longue ? Comme le disait Héron, agent du Comité de Sûreté générale : "Il suffit d'indiquer le nom des complices ; on fait l'appel, les têtes tombent et pouf, pouf ! ça va !" Donc Fouquier ajouta, en 14e ligne, parmi les complices d'Hébert, Marie-Anne Catherine Latreille, femme Quétineau, qui très probablement ignorait jusqu'à l'existence du Père Duchêne.

Elle comparut le 2 germinal (22 mars) devant le tribunal qui ne lui accorda point la moindre attention. Auprès de Ronsin, Hébert, Pereyra, Anacharsis Clootz, du banquier Kock, du médecin Laboureau, du député Chenaux, elle faisait figure de comparse. On s'occupa d'elle seulement pour la condamner à mort, le 4 germinal, après trois jours de débats au bout desquels le jury, sur une question du président, en vertu du pouvoir que lui conférait la loi du 8 brumaire, se déclara suffisamment éclairci.

On amena dans la chambre du greffe les dix-sept condamnés (il y avait eu trois acquittements), par un couloir qui faisait communiquer le tribunal avec les dépendances de la Conciergerie ; là pendant que les quatre commis de Sanson procédaient à la toilette des malheureux alignés sur des bancs autour de la pièce, échancraient les chemises, coupaient les cheveux qu'ils jetaient pêle-mêle dans un panier, Marie-Anne Quétineau sortit du silence d'agonie où elle était plongée. Soit qu'elle connût la loi, soit plutôt qu'elle fût conseillée par quelqu'un de ses compagnons d'infortune, elle s'adressa au commis-greffier Grébauval ; elle avait, lui dit-elle, à faire une révélation.

Grébauval, par fonction, savait trop ce qu'elle allait avouer : tant de femmes, avant elle, avaient eu recours à ce suprême moyen pour tâcher à retarder l'heure fatale de prendre place sur la charrette. Il la mit en présence du juge Ardouin qui, sceptique et bourru, enregistra sa déclaration : Marie-Anne Quétineau était enceinte de quatre mois ; du moins elle l'assurait. C'était prévu !

La procédure, en pareil cas, était généralement la même : on conduisait à l'hospice de l'Evêché les détenues des différentes prisons qui se prétendaient en état de grossesse. Là, les médecins de l'établissement, parfois assistés d'une sage-femme, la citoyenne Prioux et aussi, l'on ne sait pourquoi, du pharmacien Quinquet dressaient un procès-verbal de visite dont les conclusions étaient soumises à Fouquier-Tinville. Celui-ci prenait - trop souvent au gré de son humeur - des réquisitions favorables ou non au sursis ; mais, lors même qu'il le repoussait, c'était toujours, pour la condamnée, vingt-heures de gagnées sur la mort.

Il en fut ainsi pour Marie-Anne Quétineau. Le 5 germinal (25 mars), Théry, Bayard et Naury, officiers de santé assermentés, et la citoyenne Prioux, sage-femme, la reconnaissaient enceinte de quatre mois. Une ordonnance du tribunal décidait de surseoir à son exécution.

C'était le salut qui s'offrait à elle : son terme arrivait au mois d'août ; la chute de Robespierre, le 27 juillet, l'aurait rendu à ses enfants ... Point du tout ! le malheur voulut qu'elle fit, vers le milieu d'avril, une fausse couche. Trois semaines plus tard, le 11 mai, Bayard et Théry lui délivraient un certificat de convalescence. Aussitôt, le tribunal, sur le réquisitoire de Fouquier-Tinville, ordonnait "qu'il serait passé outre, dans les vingt-quatre heures, à l'exécution du jugement du 4 germinal dernier, qui condamnait la veuve Quétineau à la peine de mort, le tout à la diligence de l'accusateur public."

Le même jour, place de la Révolution, elle monta sur l'échafaud où, la veille, à 6 heures du soir, était tombée la tête de Madame Élisabeth, et la Terreur compta une humble victime de plus.

GUSTAVE HUE

Revue antimaçonnique

directeur : commandant Cuignet

Voir la 1ère partie ICI

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Commentaires
D
Merci pour ce partage !<br /> <br /> Le Général Quétineau est un de mes ancêtres du côté maternel.
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La Maraîchine Normande
  • EN MÉMOIRE DU ROI LOUIS XVI, DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE ET DE LA FAMILLE ROYALE ; EN MÉMOIRE DES BRIGANDS ET DES CHOUANS ; EN MÉMOIRE DES HOMMES, FEMMES, VIEILLARDS, ENFANTS ASSASSINÉS, NOYÉS, GUILLOTINÉS, DÉPORTÉS ET MASSACRÉS ... PAR LA RIPOUBLIFRIC
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