Personnages

  Le général, de son nom Leclerc, et qui devait prendre successivement, pendant sa carrière d'aventures, les surnoms de Milfort et de Tastanégy, était né à Thin-le-Moutier (Ardennes), le 2 février 1752. Celui qui s'appelle encore Jean-Antoine Leclerc s'engage à douze ans comme enfant de troupe dans le régiment d'Infanterie de Lorraine. En 1775, son goût pour les voyages le porte à se rendre aux États-Unis, où il débarque en avril. Là, non content de visiter les états de l'Union, il s'enfonce dans le pays des "Peau-Rouges",... [Lire la suite]

      JUGEMENT DE LA COMMISSION MILITAIRE DES SABLES QUI CONDAMNE A LA PEINE DE MORT, PIERRE TOUZEAU, REBELLE VENDÉEN, CONVAINCU D'ATTROUPEMENT ET DU PILLAGE DU DISTRICT DE LA ROCHE-SUR-YON(4 avril 1793) Aujourd'hui, quatre avril mil sept cent quatre-vingt-treize, l'an 2e de la République française. En vertu de la loi du 19 mars 1793, concernant la punition de ceux qui sont ou seront prévenus d'avoir pris part à des révoltes, les citoyens Pierre-Louis Ducourneau, capitaine au 1er bataillon de la garde nationale... [Lire la suite]

CHARLES-RENÉ-DOMINIQUE SOCHET, chevalier, seigneur des Touches, né à Luçon, baptisé le 7 août 1727, chef d'escadre de la marine royale, était entré dans la carrière à l'âge de 16 ans.     Garde de la marine en 1743 (29 décembre), il était officier dans l'escadre du lieutenant général de Roquefeuille (qui combattit la flotte anglaise devant Toulon) et se trouvait sous les ordres de la Galissonnière, sur la frégate La Gloire. Il passa successivement ensuite sur le vaisseau de M. de Canteneuil Le Jason, au cours d'une... [Lire la suite]

PÉRIGUEUX - JEANLa Gazette Vendéenne - 11ème année - n° 12 - Samedi 19 mars 1859     Il y a quelques jours, un modeste convoi sortait de la chapelle de l'hospice de Périgueux et se dirigeait vers le cimetière, escorté par un détachement du 48ème, sous le commandement d'un officier. Personne ne suivait le corbillard, sur lequel pourtant on voyait briller la croix de la Légion d'Honneur, à côté de la médaille militaire et de la médaille de la reine d'Angleterre. Ce convoi était celui d'un enfant ignoré de... [Lire la suite]

LES FRÈRES LOGERAIS C'étaient trois jeunes paysans de la commune de Marigné : tous trois se sont fait remarquer par leur rare bravoure, leur piété et leur désintéressement. François, l'aîné, était connu sous le nom de Pimousse ; Pierre se faisait appeler Chasse-bleu, et René, le plus jeune, Petit Chouan. Ce dernier s'attacha au service de M. de Bourmont, quand il vint commander dans le Maine, le suivit dans son exil, et n'a pas cessé, pendant dix-sept ans, de lui donner des preuves d'attachement et de fidélité. Ces trois frères... [Lire la suite]

LUÇON (85) - RUE DES GENTILSHOMMES Sur le plan de 1782, on peut voir au n° 27 de cette rue le nom de Ménard. Cette maison ... était le foyer de la famille de Mesnard qui eut des représentants célèbres.   Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte de Mesnard, fils du chevalier Alexandre-Bonaventure de Mesnard et de Marie-Élisabeth-Éléonore de la Boucherie, naquit à Luçon le 18 septembre 1769.   Il fit ses études militaires à l'école de Brienne où il connut Bonaparte. Officier de carabiniers, il émigra en 1789, suivit... [Lire la suite]

  Paul-Louis Courier, né en 1773, à Paris, mort assassiné à Véretz en 1825, a été sans contredit l'un des écrivains les plus remarquables de son temps ; et quoiqu'il n'ait pas été l'un des moins remarqués, on doit avouer cependant que sa réputation est restée au-dessous de son immense mérite. Cela vient sans doute de ce que, sur les matières sérieuses qui l'ont occupé, Courier ne composa jamais aucun ouvrage considérable, aucun traité ex professo, mais seulement des opuscules en littérature, en politique des pamphlets. ... ... [Lire la suite]

JEAN-BAPTISTE FOURRÉ était curé de Saint-Bômer lorsqu'éclata la Révolution. Il était né à Mayenne, paroisse Saint-Martin, le 18 février 1725. Dès les premiers troubles, il se réfugia dans sa ville natale, et y prononça, le 29 juillet 1791, son serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Il fut aussitôt élu curé de Bazouge-des-Alleux, où il fut installé le 14 août suivant. Bien que son ministère ait été à peu près nul en cette paroisse, il put s'y maintenir jusqu'à la Terreur, et vint une seconde fois se... [Lire la suite]

On désignait par le sobriquet de sabots plats les habitants de Boësse, sans doute à cause de leurs ordinaires chaussures. Malgré le voisinage d'Argenton, et bien que leur propre curé, M. Charles Perreau, eut adhéré aux idées révolutionnaires et cela jusqu'au schisme, les habitants de Boësse, en très grande majorité, s'enrôlèrent dans l'armée vendéenne ...     Fils de René-Augustin Perreau, procureur fiscal, subdélégué, Contrôleur des dépôts des Col. et de Marie Common, Charles Perreau est né le 6 mars 1749 à... [Lire la suite]

JEAN-BAPTISTE-LAURENT DE HILLERIN, ÉPOUX ET PÈRE DE MARTYRS ... Jean-Baptiste Laurent de Hillerin était d'une vieille famille poitevine qui s'est divisée en de nombreuses branches. Elle porte "de gueules à trois roses quintefeuilles d'argent, 2 et 1". Fils de Jean-Baptiste de Hillerin et de Marie-Catherine Moreau de Villiers (mariés à Paris, le 26 juillet 1701), Jean-Baptiste-Laurent a été baptisé le 26 juillet 1704, à Saint-Gervais de Paris ; l'abbé Robert, ancien curé d'une paroisse de Bourges, fut son précepteur.   ... [Lire la suite]