Personnages

JEAN-BAPTISTE BOTTEX, né d'une famille honnête de Neuville-sur-Ain, le 26 décembre 1749, et baptisé le 28,  montra dès son bas âge de grandes dispositions pour la piété et les études.   Sa vocation à l'état ecclésiastique fut aussi précoce que le développement de son esprit. A l'âge de seize ans, il se fit distinguer par ses succès au séminaire de Saint-Irénée de Lyon, et à peine avait-il fini sa théologie, qu'il fut nommé professeur de logique en 1773, dans ce même séminaire qui jouissait, à juste titre, d'une si... [Lire la suite]

  CIRCONSTANCES DU DÉCÉS DE FRANÇOIS-AUGUSTIN CUGNOT DE FARCY "Aujourd'hui troisième jour du mois d'avril 1793, l'an deuxième de la République française, ... François-Augustin Cugnot Farcy, ancien militaire et ci-devant décoré de la croix de Saint-Louis, âgé de 60 ans, est décédé d'un coup de pistolet qu'il s'est donné lui-même à la tête, dans l'appartement du concierge des prisons de cette ville (La Rochelle) où il venoit d'être conduit d'après une réquisition de la municipalité"   Mariage de François-Auguste... [Lire la suite]

LE CAPITAINE PIGERRE Les massacres de prêtres, les profanations et incendies d'églises en Espagne avant et depuis la guerre civile, évoquent les tristes jours de la Commune de 1871. Une des plus étranges figures de ce drame terrible, aussi émouvante dans sa conversion que tragique dans ses désordres et ses crimes, est celle du "Capitaine Pigerre". Née à Roanne le 1er mai 1835 (?), Louise Gimet avait été consacrée à la Sainte Vierge par sa pieuse mère. Celle-ci étant morte prématurément, ce fut le foyer désorganisé, la jeune fille... [Lire la suite]

LA QUÊTEUSE DU GRAND-SAINT-PIERRE Par un matin de l'été de 1792, une femme jeune encore, au teint halé, traversait à grands pas la cour de la ferme des Quatre-Chemins (Vendée). Son air exprimait l'anxiété ; sa tête était couverte d'un bonnet quasi-rouge ; elle portait un panier au bras, - c'était la cantinière d'un régiment républicain. - "Je n'ai point d'oeufs, ni de beurre, pas plus que de légumes pour vous," lui cria, du plus loin qu'elle la vit, la maîtresse de la ferme. - "Oh ! je ne viens pas faire aujourd'hui la provision ;... [Lire la suite]

L'ABBÉ PIERRE-DENIS-FRANÇOIS BERSON, CURÉ DU PAS Pierre-Denis-François Berson naquit à Saint-Julien-du-Terroux, canton de Lassay, en 1764 [le 26 septembre], de parents aisés, mais bien plus recommandables encore par leurs vertus que par leur position de fortune.     Dès la plus tendre enfance, il eût un goût prononcé pour l'état ecclésiastique. Il apporta dans ses premières études, un esprit de réflexion, une application constante, un amour du travail qui lui valurent des succès et le firent remarquer parmi ses... [Lire la suite]

  L'Abbé Perrin est né dans la petite ville de Feurs, le 24 juillet 1753. Bien qu'il soit arrivé à sa quatre-vingt-sixième année, il n'a rien perdu du dévoûment et de l'activité qu'il consacre depuis longtemps au service des prisons. Après avoir terminé ses études au séminaire de St-Charles, il fut nommé vicaire à Feurs et remplit pendant quatorze ans ses fonctions pastorales avec le dévoûment et l'abnégation de soi-même, dont il n'a cessé de faire preuve depuis qu'il est devenu l'ami et le consolateur des prisonniers. ... [Lire la suite]

  Né à Montréjeau, près Toulouse, le 25 juillet 1749, baptisé le 27, Dominique Lacombe entra jeune dans les doctrinaires, et à l'époque de la révolution en adopta les principes, et mérita, par son empressement à faire le serment de fidélité à la constitution civile du clergé, d'être nommé curé constitutionnel de la paroisse de Saint-Paul à Bordeaux. Son zèle pour le système révolutionnaire le fit encore nommer, en 1791, député de la Gironde à l'assemblée législative, d'où il sortit en donnant sa démission le 7 avril 1792. ... [Lire la suite]

  MICHEL RABREAU, VICTIME DE LA RÉVOLUTION Michel Rabreau, avant la Révolution, était le "syndic" du Fenouiller. Il était en même temps sacristain [Le sacristain s'appelait Nicolas Rabreau]. Il assuma en 1793, les fonctions de maire, "personne, dit-il, ne voulant la place".     Dès le soulèvement de mars 1793, il a franchement marché contre la Convention, avec les Vendéens, avec ceux que l'on appelait alors les Brigands. Dès la mi-avril 1793, il était prévenu d'agissements contre-révolutionnaires, de même... [Lire la suite]

      SOPHIE GAGNIÈRE vint au monde le 27 juillet 1780. Son père, Alexis Gagnière, riche négociant de la place Saint-Nizier, à Lyon, fut enlevé à l'âge de 39 ans, en 1789, par une attaque d'apoplexie foudroyante. UNE MÈRE HÉROÏQUE (Née à Lyon, paroisse Saint-Nizier, le 8 mai 1760, baptisée le 10) Madame Gagnière, née Françoise Berruyer, restait veuve à 28 ans. Ce coup terrible lui montra la vanité du monde. Déjà fidèle chrétienne, elle se livra dès lors avec une ardeur nouvelle à la pratique des bonnes oeuvres et... [Lire la suite]

  L'incendie du château de Buzet, allumé par le peuple le 8 janvier 1791. Dans un moment de colère causée par la conduite imprudente de M. Roger-Valentin de Clarac, seigneur du lieu. Lorsque le fait eut lieu, beaucoup, les journaux notamment, le racontèrent, mais chacun met dans ce récit plus ou moins de passion. Dans certains, M. de Clarac est présenté comme une victime des fureurs populaires ; dans d'autres, au contraire, comme un homme emporté, violent même, considérant le peuple comme un troupeau de moutons qu'il ne... [Lire la suite]