Martyrologes

    LE 9 NIVÔSE AN II (29 DÉCEMBRE 1793) A cette date, la cause des décès n'est pas précisée, mais il y a doute ... D'autant plus qu'il existe, à Saint-Pierre-Montlimart, une croix nommée Croix des Martyrs. Selon le Dictionnaire de Maine-et-Loire de Célestin Port, elle fut édifiée en 1828, pour recueillir les ossements de quatre personnes massacrées dans la ferme du Haut-Bégrolles. Or, nous trouvons ci-dessous les noms de ces malheureuses victimes, plus une. 1 - RENÉ BILLARD, âgé de 16 ans 2 - LOUIS PIOU, âgé de 25... [Lire la suite]

    Cette effroyable liste de 573 noms ne concerne que les morts dans des prisons de Niort que pour les années 1793-1794 et ne fait pas le décompte de 1792. Antonin Proust, dans son célèbre ouvrage « La Justice Révolutionnaire à Niort », 1869 (réédition en 1874), ne décompte que 182 morts dans les prisons, faute semble-t-il, d’avoir eu tous les registres sous les yeux.    Voir ICI une carte établie par M. Nicolas Delahaye, du site Vendéens et Chouans qui localise, à partir du relevé qui... [Lire la suite]

L'acte, transcrit ci-dessous, nous rapporte l'assassinat de deux femmes et des deux enfants de l'une d'elles, à Machecoul, le 9 février 1794. LA FAMILLE MAINGUY : JEAN MAINGUY, natif de Saint-Colombin, était marchand de cochons ; il avait épousé Marie-Gabrielle Martin, native de Bouin, le 8 juillet 1788. Jean est décédé à Machecoul, le 14 août 1793, à l'âge de 43 ans. Marie Mainguy, leur fille, est née le 10 novembre 1791 ; elle n'avait donc pas 6 ans lors de son décès, mais 2 ans et trois mois. Quand au petit garçon, il ne... [Lire la suite]

LES AUBIERS   PUY-LOUËT La construction de ce château est récente puisqu'elle a débuté en 1870. Mais l'histoire de Puy-Louët (du latin podium ludovice : Puy de Louis) est plus ancienne puisqu'on trouve cité "Piloët" en 1351. En bordure de l'ancienne voie romaine Poitiers-Nantes, presque au point culminant de la commune, la maison noble de Puy-Louët qui date du XVe siècle, comprend un grand corps de logis, des servitudes, des dépendances et une chapelle à la charpente aux pièces très ouvragées. [Aujourd'hui, la chapelle n'a... [Lire la suite]

NOMS DE QUELQUES PERSONNES DE MAUMUSSON MORTES VICTIMES DE LEUR ATTACHEMENT A LEUR DIEU ET A LEUR ROI. Les noms de ces saintes victimes nous ont été pieusement conservés par M. Souffrant [Souffrand], ancien curé de Maumusson, à la fois triste et heureux : heureux de leur inébranlable fidélité ; triste de n'avoir pas été lui-même appelé à l'honneur de partager leur martyre. Voici la glorieuse liste, telle qu'elle a été dressée par le confesseur de la foi : ANNÉE 1793 1 - Le 13 mars 1793, Étienne Ploquin, fils de Julien Ploquin et... [Lire la suite]

[Fils de Jean-Baptiste et de Marie-Julienne Delaunas,] l'abbé Jean Rivière naquit à Heussé (Manche), le 8 6 octobre 1756. Nommé vicaire de Saint-Georges-de-Rouellé, il y remplissait les fonctions de la manière la plus édifiante, lorsqu'on publia le funeste décret sur le serment constitutionnel. Il avait trop de piété pour trahir son divin Maître, et renoncer au chef de son Église. Chassé de sa paroisse par les partisans du schisme, il se retira dans sa famille, à Heussé. Il n'y resta pas inactif. Plein de zèle pour le salut... [Lire la suite]

    Le 23 avril 1793, une foule affolée prend les armes, marche sur Thiouville, petit village du Pays de Caux situé à quelques kilomètres de Cany et y massacre deux cultivateurs [pour leur attachement au culte réfractaire]. Il s'agit de Jean Bucaille, âgé de 57 ans, laboureur, demeurant à Thiouville, "tué dans la cour dudit Bucaille - et de Jean Bréard, âgé de 48 ans, laboureur, demeurant à Thiouville, "tué dans le bas de la cour du citoyen François de La Haye". La semaine religieuse du Diocèse de Rouen du 2 avril 1907... [Lire la suite]

20 hommes de Pugny et des environs ont été capturés, jugés et exécutés par la commission militaire de Saumur en frimaire et nivôse An 2 (décembre1793).     Monsieur Jean-Philippe POIGNANT nous propose une étude sur l’Histoire de 20 combattants des guerres de Vendée de Pugny et des environs faits prisonniers et exécutés à Saumur en décembre 1793 : Malgré les erreurs de transcription on peut identifier que 6 étaient de Pugny , 1 du Breuil-Bernard, 4 de Moncoutant, 2 de Largeasse, 2 de la Chapelle-Seguin, 2 de La Ronde, 1... [Lire la suite]

Les Condés possédèrent le château d'Ecouen jusqu'en 1793, époque où il fut confisqué comme bien d'émigré, et sur le point d'être détruit et vendu. Il était question de le démolir et d'en vendre les pierres et la charpente quand un décret de la Convention le sauva en le déclarant bien national. La noble demeure devint alors une infecte prison, on en mura la plupart des fenêtres afin d'empêcher les évasions, et on y enferma les prisonniers de guerre, puisqu'en cette année 1793, il y eut à Écouen 284 décès au lieu de 25 qui est la... [Lire la suite]

DIFFERDANGE LA CROIX DES FRANÇAIS Cette croix fait référence aux évènements survenus le 17 avril 1794. Ce jour-là, les troupes révolutionnaires françaises et les habitants de Differdange et Niederkorn se sont opposés dans un combat sanguinaire. Et c'est à cet endroit que 20 habitants de Differdange et de Niederkorn ont été fusillés. (Espace Muséologique Lasauvage - Sentier Hondsbësch - Niederkorn - Lasauvage - Niederkorn - Doc. pdf - sans date)