NIORT (79) - ALEXIS-LOUIS-FRANÇOIS-PAUL-BENJAMIN BARRÉ - CHABANS, COLONEL D'INFANTERIE (1770 - 1852)

ALEXIS-LOUIS-FRANÇOIS-PAUL-BENJAMIN BARRÉ - CHABANS

Fils de Louis Barré-Chabans, procureur et échevin, et de Marie-Françoise Fraigneau, Alexis-Louis-François-Paul-Benjamin est né à Niort, paroisse Notre-Dame, le 14 juillet 1770.

Il entre au service comme lieutenant à la compagnie franche des Deux-Sèvres, le 1er octobre 1791, puis devient  capitaine au 2e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres, le 26 septembre 1792.

Il est employé à l'armée du Nord en 1792 - 1793 où il devient aide de camp du général Stettenhofen du 15 octobre 1792 au 19 septembre 1793, par brevet du Conseil exécutif du 2 mars 1793. Il est ensuite envoyé à l'armée de l'Ouest  en 1793 - 1794 et à l'armée de Sambre-et-Meuse 1794 - 1795.

Capitaine au 2e bataillon de volontaires de Paris le 24 août 1795, il sert en qualité d'aide de camp du général Dutruy le 9 septembre 1800 ; à l'armée de l'Ouest 1800 - 1801 ; à l'armée de Saint-Domingue du 11 décembre 1801 au 16 janvier 1803 ; aux armées d'Italie et de Dalmatie 1805 - 1809.

Aide de camp du général de Narbonne le 14 septembre 1809, il est maintenu dans ses fonctions à sa nomination au grade de chef de bataillon le 7 octobre 1809 puis est chargé, par S. Ex. le Maréchal duc de Raguse, de procéder à l'organisation du régiment d'Illyrie et d'en prendre provisoirement le commandement le 16 janvier 1811.

Major au 14e régiment d'infanterie légère le 19 avril 1811 à l'armée d'Italie et dans les Îles Ioniennes 1813 - 1814, il est promu colonel du 17e régiment d'infanterie légère le 24 janvier 1814 à l'âge de 43 ans et après 22 ans de services.

Il est mis en demi solde, le 1er décembre 1814. Le 16 mars 1815, il est employé à l'État-Major général de S.A.R. le duc de Berry. Le 20 mars 1816, il est nommé colonel de la légion départementale du Var, transformée en 17e régiment d'infanterie légère, le 17 novembre 1820.

Admis au traitement de réforme, le 13 avril 1823, il reprend du service comme colonel délégué pour le recrutement dans le département du Lot le 14 novembre 1827.

Réadmis au traitement de réforme le 2 août 1828, il est retraité avec pension de 3.312 F. par ordonnance du 16 octobre 1831 avec jouissance du 1er août 1831.

Il est décédé à Niort, rue du Petit-Banc, le 26 juillet 1852 à sept heures du soir ; inhumé à Niort, dans l'ancien cimetière. Il semble que sa tombe existe toujours.

- Légion d'honneur : Chevalier le 22 août 1809 ; Officier le 24 août 1820.
- Chevalier de Saint-Louis.

Il avait épousé, le 16 mai 1807, à Venise (Italie), Cécile-Élisabeth Moro-Malipiero, fille de Jean II Alexandre, amiral vénitien, et de Domenica Calegari ; dont :

- Joséphine-Coralie-Césarie, née à Ancône (Italie), le 7 mars 1808 ; mariée à Niort, le 29 avril 1844, avec le comte  Georges de Grimouard, né à Niort le 27 mai 1806, décédé le 4 février 1850, fils de Pierre-Armand-Constant, et de Marie-Charlotte-Esther Baudry ; dont un fils, Jacques-Raoul, né le 8 avril 1845, licencié en droit, marié le 29 septembre 1869 à Marie-Louise Roullet de la Bouillerie ; Joséphine-Coralie-Césarie  est décédée au château des Places, Faymoreau (Vendée), le 11 août 1894 ;

- Marie, née à Venise (Italie), le 7 mars 1817 ; mariée à Niort, le 24 août 1842, avec Charles Rouget-Lafosse, avocat, né à Niort, le 22 septembre 1806, fils de Charles, propriétaire, et de Victoire-Élisabeth-Sainte Gaignard ; député des Deux-Sèvres de 1849 à 1851 ; décédé à Niort, le 6 avril 1893 ;  Marie est décédée le 27 août 1884.

Cécile-Élisabeth Moro-Malipiero est décédée à Venise, le 23 juin 1841.

CIMETIÈRE DE FAYMOREAU - Tombe de Joséphine-Coralie-Césarie Barré-Chabans, comtesse de Grimouard :

Dictionnaire des Colonels de Napoléon - Danielle et Bernard Quintin - 2013

AN - Base Leonore - LH//121/28

AD79 - Registres paroissiaux et d'état-civil de Niort

Comments

[Noël Stassinet]

Encore un Bleu issu de la Vendée militaire ? Pourtant le "spécialiste" des Guerres de Vendée disait qu'il n'y avait que de saints contrerévolutionnaires. Une fois, lors d'une conférence que j'avais organisée, il avait déclaré que les "génocidaires" venaient de Bretagne. Après son topo, en particulier, je lui avais dit que "c'était franchement con" de dire une telle énormité, que des révolutionnaires violents il y en avait eu en Vendée militaire. "Ah bon, tu crois ?"

[Mr Henri]

Un grand bravo pour votre admirable travail de recherches. Merci infiniment. Vous avez tout mon soutien. Continuez...