UN POITEVIN EXILÉ EN ANGLETERRE : le Chanoine HENRI-JULIE ORRÉ (1755 - 1845)
Parmi les prêtres réfugiés en Angleterre durant la Révolution, et qui, lorsque le Concordat rouvrit les portes de la France, sont demeurés dans leur patrie d'adoption, il est un de nos compatriotes assez oublié, le chanoine HENRI ORRÉ.
HENRI-JULIE ORRÉ naquit le 25 mai 1755, et fut baptisé le même jour à Saint-Médard de Thouars.
Son père était procureur du Roy à l'Élection de cette ville ; il appartenait à une vieille famille poitevine dont plusieurs membres montèrent sur l'échafaud en 1793. L'un d'eux, André Orré du Plessis (son oncle), qui avait perdu une jambe à la guerre et était chevalier de Saint-Louis, eut une attitude particulièrement remarquable : alors qu'il allait être guillotiné, il s'écria, en envoyant sa perruque voler au milieu de la foule rassemblée pour le voir mourir : "J'ai donné une jambe à mon roi, je donne mon âme à Dieu et ma perruque à la canaille."
Nous ne savons rien de l'abbé Henri Orré jusqu'au moment où, chanoine de Saint-Pierre de Thouars, et titulaire de la chapelle de Champorté, sur la paroisse du Vieux Pouzauges, il figura en 1789 à l'assemblée du clergé du Poitou, tant en son nom propre que comme fondé de pouvoir du prieur de Tusson, Alexandre-Victor Charbonnel, pour l'élection des députés aux États-Généraux.
Il dut émigrer peu après que la promulgation de la Constitution civile du Clergé eut mis les prêtres français en devoir de choisir entre leur conscience et leur tranquillité matérielle (cette dernière bien relative, on le sait).
Où se rendit-il d'abord ? Nous ne le savons pas : peut-être à Londres, rendez-vous des émigrés. Mais nous le retrouvons à Liverpool en 1809, où il enseignait le français en même temps qu'il faisait occasionnellement les fonctions beaucoup moins rétribuées, sinon même gratuites, de vicaire de son ami le R.P. Jean-Baptiste-Antoine Gérardot, Génovéfain, émigré lui aussi, qui avait fondé en 1804 la chapelle Saint-Anthony à Liverpool.
Cette chapelle - the French Chapel, comme on l'appelait - paraît avoir été le refuge, la bonne hôtellerie de tous les prêtres émigrés d'Angleterre. On y séjournait peu : le temps pour ces pauvres gens que l'adversité éprouvait de reprendre des forces, ou d'attendre un vent favorable qui les emmènerait en Amérique où beaucoup d'entre eux se rendaient comme missionnaires.
Ni le R.P. Gérardot, ni le chanoine Orré ne revinrent en France après la promulgation du Concordat. Ils s'étaient habitués à la vie anglaise, ils faisaient du bien, chacun de son côté ... et puis, pour le chanoine Orré tout au moins, il y avait un motif grave : c'est que le chapitre de Saint-Pierre de Thouars avait été supprimé ... Ils ne rentrèrent pas non plus en 1816 quand les Bourbons remontèrent sur le trône : c'étaient maintenant des hommes âgés : ils ne se souciaient plus de voyager .
Du reste, à ce moment, l'abbé Orré avait, semble-t-il, une position fort stable à Liverpool, et même probablement une certaine aisance : le catalogue de la vente après décès en 1831 des biens de l'historien et poète William ROSCOE montre que plusieurs des gravures formant la collection de celui-ci ont été acquises par notre compatriote : il pouvait donc se procurer du superflu ...
Il avait une véritable vocation pour le professorat, car il en avait fait sa carrière ; il y avait même acquis une certaine réputation, et sa valeur était grande à coup sûr, car il fut choisi comme professeur officiel de français à la Liverpool Royal Institution, fondée en 1814 et inaugurée le 25 novembre 1817 (par William Roscoe). Il y figure à son rang sur la liste des maîtres et conférenciers ; et nous l'y retrouvons jusqu'en 1831 où son âge ne lui permit plus de continuer à enseigner, comme "teacher of the franch Language".
Le chanoine Orré était également un éloquent orateur : il ne nous reste de lui qu'une oraison funèbre de Louis XVIII, prononcée en 1824 dans l'église Saint-Peter ; mais nous savons qu'il avait prononcé en 1816 à Saint-Anthony le panégyrique de Louis XVI, et que ce n'est pas là la seule occasion où il ait pris avec succès la parole.
Nous le voyons en octobre 1817 faire les fonctions de recteur de Saint-Anthony pendant une absence du R.P. Gérardot, et de même en 1824. Le 14 septembre 1825, son amis mourait entre ses bras, et il administrait la French Chapel jusqu'au 13 novembre suivant où le Rev. Peter Wilcock étant nommé curé, il en restait officiellement le vicaire jusqu'en 1829, peut-être pour ménager la transition d'une administration française à une direction anglaise, peut-être aussi par égard pour son désintéressement, car il avait dû probablement décliner la succession du R.P. Gérardot.
A son arrivée à Liverpool, il s'était installé au n° 54 Christian street ; il s'y trouvait encore en 1839 où les "Directories" de la ville le mentionnent pour la dernière fois. Il dut se retirer alors chez des amis ou de bons samaritains du nom de Dervin, - de pauvres gens peut-être, car Simon Dervin qui l'assistait à ses derniers moments, et qui fit la déclaration légale lors de son décès, ne savait pas signer son nom. Et c'est là, 41 Élisabeth street, qu'il mourut le 26 septembre 1845, à l'âge de 90 ans.
Il ne reste de lui qu'une pierre tombale indiquant la date de sa mort et une mention très sèche au "Liber Defunctorum de Saint-Anthony", donnant la date de ses obsèques dans les caveaux de l'église, tout près du fondateur de celle-ci, le 2 octobre de la même année ..., et les frais de la cérémonie : 2 livres, 6 shillings et 4 pences ...
Alfred de Curzon
Consul de France à Liverpool.
Texte de la plaque du tombeau du chanoine H. ORRÉ
Son père, Claude-Charles, est né à Thouars, paroisse Saint-Laon, le 8 octobre 1713 ; fils de Jérôme-Mathieu, avocat en Parlement, conseiller du roi et procureur en l'élection de Thouars et de Françoise Marillet ; avocat au Duché Pairie de Thouars, Conseiller et Procureur du Roy (1749) ; marié à Thouars (paroisse St-Laon), le 22 août 1747 avec Jeanne Rolland, fille de Louis Rolland et de Marie Bodin, de la paroisse de Ste Radegonde de Marconnay ; décédée à Thouars, paroisse Saint-Laon, le 21 septembre 1750, à l'âge de 27 ans, et inhumée dans l'église ; puis remarié avec Marie-Jeanne Richard de la Missardière.
Claude-Charles est décédé à Thouars, le 11 ventôse an V (1er mars 1797), à l'âge de 83 ans. Son épouse, Marie-Jeanne Richard de la Missardière est décédée à la maison d'arrêt de Saumur, le 14 fructidor an II (31 août 1794), à l'âge de 70 ans.
Du premier mariage :
- Claude, né le 11 avril 1749 à Thouars, paroisse Saint-Médard ;
- Marie-Julie, née le 6 septembre 1750, paroisse Saint-Médard.
Du second mariage :
- Marie-Jeanne, née le 3 janvier 1754 à Thouars, paroisse Saint-Médard ; mariée à Thouars, paroisse St-Médard, le 15 décembre 1777 avec Cosme-François de Raimond du Portal (71 ans) de la paroisse de Sepmes (37), chevalier, ancien officier dans les gendarmes du Roy, veuf de Jeanne de Malouay ; elle se remarie à 28 ans, le 29 janvier 1782 avec Jean-François-Urbain de Vendel, chevalier, officier au Régiment d'Aunis Infanterie, fils de René-Pierre, capitaine des grenadiers au régiment de La Tour du Pin, et de Marie Sanglier, né à Champigny-sur-Veude en septembre 1759, dont un fils, Jean-Jacques, né à Champigny-sur-Veude, le 19 octobre 1788 ; Marie-Jeanne fut exécutée à Angers, le 11 nivôse an II (31 décembre 1793) ;
- Henri-Julie, né le 25 mai 1755, à Thouars, paroisse Saint-Médard ;
- Annibal-Marie-Pierre, né le 23 novembre 1757 à Thouars, paroisse Saint-Médard ; procureur du roi à l'élection de Thouars, juge au tribunal ; président (par intérim) du tribunal criminel du département des Deux-Sèvres (1792) ; cultivateur à Saint-Cyr-la-Lande (1794) ; marié à Thouars, paroisse Saint-Laon, le 14 février 1792, avec Marie-Félicité-Perrine de La Ville, fille de Pierre-Henri-Alexandre de La Ville de Baugé et de Madelaine Archer, née à Thouars, le 6 janvier 1763 ; dont un fils, Annibal Orré, né à Saumur, le 3 fructidor an II (20 août 1794), avocat, ; marié à Thouars, le 22 janvier 1823 avec Émelie-Joseph Gresset, née à Oyron le 6 brumaire an V (27 octobre 1796), fille de Joseph Gresset, négociant et militaire, et de Emelie-Marie Orré (décédée à Thouars, le 19 août 1829) ; Annibal-Marie-Pierre est décédé à Thouars, le 13 mai 1828, à l'âge de 70 ans ; Marie-Félicité-Perrine de La Ville est décédée au même lieu, le 11 juin 1831, à l'âge de 68 ans ;
- Jeanne-Louise, née le 17 février 1760, à Thouars, paroisse Saint-Médard ; mariée à l'âge de 39 ans, à Thouars, le 16 janvier 1800, avec Joseph-Alexis Girard, notaire public, âgé de 46 ans, veuf de Catherine Jounault, fils de Jean-Baptiste et de Charlotte Chasseaux, né à Argenton-Château, le 25 juin 1753 ;
- Marie-Adélaïde, née le 25 octobre 1762 à Thouars, paroisse Saint-Médard.
ARRESTATION ET DE MORT DE MARIE-JEANNE ORRÉ ÉPOUSE DE JEAN-URBAIN DE VENDEL, MÈRE DE JEAN-JACQUES DE VENDEL
Jean-Jacques de Vendel, devenu propriétaire du château d'Usage, commune de Huismes, par son mariage avec Louise de Houdan des Landes, perdit ses parents pendant la Révolution.
Né le 19 octobre 1788, il était le fils de Jean-Urbain de Vendel, seigneur des Teilles, et de la Martinière, et de Marie-Jeanne Orré.
A la Révolution, ils habitaient Champigny-sur-Veude (37), qui était sous la domination des deux frères Volivart, dont l'aîné était administrateur du département : ceux-ci étaient de farouches révolutionnaires, et allèrent jusqu'à injurier et menacer Tallien, le président du comité de salut public de Tours et à ameuter la foule contre lui, lors de son passage à Richelieu.
On comprend qu'une ci-devant ne devait pas se trouver en sûreté dans un tel milieu. Marie-Jeanne Orré forme le projet de retourner dans sa famille à Thouars.
A la Saint-Jean 1793, elle part avec son fils Jean-Jacques, qui avait environ 5 ans. Elle fait un grand détour, et se dirige sur Saumur. A cette époque, Thouars, aussi bien que la région de Saumur, était au pouvoir des Vendéens. Se croyait-elle plus en sûreté dans ce milieu ? Toujours est-il qu'à partir de Saumur elle va suivre les Vendéens, jusqu'à son arrestation.
Il semble étrange que les Vendéens aient voulu s'embarrasser d'une femme et d'un jeune enfant, et les obliger à les suivre pendant plus de cinq mois dans les longues courses depuis Saumur jusqu'à la Manche, et retour au Mans. C'est cependant le système de défense qu'elle adoptera, après son arrestation, devant le tribunal révolutionnaire.
Voici les rapports sur son arrestation, et devant la commission militaire.
"An 2, 28 frimaire (18 décembre 1793). Commission militaire établie par les représentants du peuple près l'Armée de l'Ouest.
Au 28 frimaire a été amené au comité par le citoyen Bergem officier de santé, par ordre du général Muller, la citoyenne Marie-Jeanne Oré, 39 ans, femme de Jean-Urbain Vendel ex nobles demeurant à Champigny-sur-Veude, district de Chinon départ d'Indre-et-Loire, avec Jean-Jacques Vendel son fils âgé de 4 ans - à elle demandé où elle a été arrêtée et pour quelles causes ? - A répondu que partie de chez elle depuis la St-Jean, et voulut aller à Thouars dans le sein de sa famille, elle passa à Saumur et qu'elle fut arrêtée par les brigands qui étaient alors maîtres de la ville ; et que conduite par eux à Châtillon, et fouillée par eux, ils la trouvèrent nantie d'un certificat de civisme, lui enlevèrent et la maltraitèrent ; qu'ils la conduisirent à Cholet, et lui firent passer avec eux la Loire à Varades, et l'emmenèrent à Laval, et qu'ils la laissèrent à Avranches, pendant le siège de Grandville ; et qu'alors ils la reprirent et l'emmenèrent par la Flèche au siège d'Angers ; qu'après ce siège, ils la conduisirent au Mans ; qu'elle s'informa où elle trouverait une municipalité, et qu'en ayant trouvé une, elle lui fit sa déclaration, dont elle n'a pu tiré copie ; qu'alors s'étant réfugiée chez le curé de cette commune, elle y a été prise par les troupes de la république ; puis conduite au représentant du peuple qui ne la trouvant pas absolument coupable, en firent mettre dans un caisson de l'ambulance et conduire par ordre du général Muller au tribunal révolutionnaire établi à Angers.
- Au comité, interrogé de déclarer où est son mari ?
- A répondu qu'il était émigré depuis deux ans, et qu'elle n'a reçu depuis ce temps que deux lettres venant de binge en Allemagne.
Interpellée à vider ses poches sur le bureau. Elle l'a fait et nous avons trouvé un catéchisme de l'évêque de Lory, livré aux flammes et remplacé par une constitution - un chapelet aussi jeté au feu, une pièce fanatique manuscrite et une proclamation imprimée au nom d'un prétendu Louis dix-sept.
Lecture faite, elle a déclaré qu'elle contenait vérité et a signé."
Le 11e de Nivose an 2 de la république française, une et indivisible le premier de la mort du tyran (31 décembre 1793).
Nous, président et membres composant la commission militaire établie par les représentants du peuple français près les armées de l'Ouest réunis au lieu ordinaire de nos séances publiques, dans la cy-devant église des Jacobins de la commune d'Angers, avons fait venir de la maison d'arrêt la dénommée ci-après que nous avons interrogée ainsi qu'il suit :
D. Ses noms, âge, profession, demeure, et serment pris de dire la vérité.
R. S'appelle Marie-Jeanne Oré, femme Vendel, ci-devant noble, âgée de 36 ans, native de Thouars, domiciliée à Chinon.
D. Où est son mari ? - Qu'elle n'en a pas eu de nouvelles depuis deux ans.
D. Pourquoi elle a suivi les brigands depuis le mois de juin ?
R. Qu'elle a été emmenée par eux par force, et qu'elle n'a pu s'en tirer.
D. Si elle connaissait Lory cy-devant évêque d'Angers ?
R. Qu'elle ne l'a jamais connu.
D. Ce qu'elle voulait faire d'un catéchisme de sa façon ?
R. Qu'on le lui avait donné, et qu'elle et son fils n'en avaient fait aucun usage.
D. Quel usage elle voulait faire d'une proclamation au nom d'un prétendu Louis dix-sept ?
R. Qu'elle n'en avait fait aucun usage, et qu'elle ne l'aurait pas gardée si elle avait su qu'elle pouvait lui être funeste.
D. Si les réponses contiennent vérité et si elle peut la signer.
R. Qu'oui et a signé - Oré femme Vendel.
Séance publique du 11 nivose de l'an 2e.
Sur les questions de savoir si Jeanne Oré femme Vendel ci-devant noble et coupable.
D'avoir eu des intelligences avec les brigands de la Vendée.
D'avoir la femme Vendel suivi constamment cette bande de brigands et d'avoir été trouvée nantie de plusieurs signes de rébellion envers la patrie, entre autres d'une proclamation imprimée au nom d'un prétendu Louis dix-sept - enfin d'avoir provoqué le rétablissement de la royauté et la destruction de la république française.
Considérant qu'il est prouvé que la ditte femme Vendel a eu des intelligences avec les brigands de la Vendée.
Considérant qu'il est prouvé qu'elle a commis en ce qui la concerne les délits ci-dessus énoncés et dont elle est accusée.
Considérant par l'ensemble de ces faits qu'il est prouvé impérieusement qu'elle a provoqué au rétablissement de la royauté et à la destruction de la république française.
La commission militaire la déclare atteinte et convaincue de conspiration envers la souveraineté du peuple français.
Et condamne Marie-Jeanne Oré, femme Vendel, ci-devant noble native de Thouars, domiciliée à Champigni, près Chinon, à la peine de mort.
Et sera le présent jugement exécuté dans les 24 heures.
Déclare les biens de la ditte femme Vendel acquis et confisqués au profit de la république.
La commission militaire ordonne en outre que Jean-Jacques Vendel âgé de cinq ans, fils, de la ditte femme Vendel sera distrait des prisons de cette commune pour être sous la surveillance des autorités constituées d'Angers, afin qu'elles veillent avec soin et conformément à la loi à son éducation et entretien, jusqu'à ce qu'il soit autrement ordonné par les représentants du peuple.
Et le dit jour onze nivose ... Nous Joseph Roussel, membre de la Commission militaire établie près de l'armée de l'ouest par les représentants du peuple français, nous nous sommes transportés, assisté du citoyen Loizillon secrétaire greffier de la commission militaire, sur la place du Raliment de cette commune pour être présent à l'exécution du jugement à mort rendu ce jour contre la nommée Marie-Jeanne Oré, femme Vendel, laquelle exécution a eu lieu sur les quatre heures de Relevée.
Jean-Jacques de Vendel choisit la carrière militaire. Entré au service à 17 ans, il rentra dans ses foyers en 1815 ; il avait fait toutes les campagnes de l'Empire, était capitaine d'infanterie de la légion de Maine-et-Loire. Il fut nommé chevalier de l'Ordre royal et militaire de la Légion d'honneur (1813).
Le 3 février 1817, à Huismes, il épouse Louise de Houdan des Landes, propriétaire du château d'Uzage, commune de Huismes, fille de François-Sylvain-Denis, colonel, décédé à Huismes, le 27 juin 1807, et de Louise Quirit : c'est dans ce beau domaine d'Usage, aux ombrages calmes et reposants, qu'il passa le reste de ses jours, et où il mourut à un âge avancé, entouré de ses enfants et petits-enfants.
Jean-Jacques de Vendel est décédé au château d'Usage à Huismes, le 21 novembre 1861, à l'âge de 72 ans. Son épouse, Louise Houdan des Landes, est décédée au même lieu, le 19 août 1851, à l'âge de 52 ans.
Bulletin - Amis du vieux Chinon - 1er janvier 1934 - pp. 468 à 471
Journal La Grand'goule du 25 juillet 1930
The "French Chapel" in Scotland Road, 1804 - 1832 - by Alfred de Curzon, 28 février 1924
AD79 - Registres paroissiaux et d'état-civil de Thouars
AD49 - Registres paroissiaux de Champigny-sur-Veude et d'état-civil de Huismes
AN - Base Leonore - LH//2684/64