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La Maraîchine Normande
24 octobre 2021

RUFFEC (16)- DAMPIERRE-SUR-BOUTONNE (17) - VIE PRIVÉE D'ÉTIENNE-FRANÇOIS COUDERT DE PRÉVIGNAUD, ADJUDANT-GÉNÉRAL (1750 - 1840)

ÉTIENNE-FRANÇOIS COUDERT DE PRÉVIGNAUD, adjudant général, commandant la colonne infernale n° 1, lancée sur la Vendée militaire en janvier 1794, sous les ordres du général de division Louis-Marie Turreau de Garambouville ...

Prévignaud baptême Ruffec 1750

Fils d'Étienne Coudert (1709 - 1779), sieur du Prévignaud, notaire et procureur au siège de Ruffec, marié le 10 janvier 1735 à Londigny et de Marie-Anne Rateau (1710 - 1761), Étienne-François est né à Ruffec, le 14 novembre 1750.

De cette union, sont également nés : 

- Gabriel, baptisé à Ruffec, le 13 décembre 1735 ; - Marie-Catherine, baptisée à Ruffec, le 19 mars 1737, et inhumée le 30 septembre 1739 ; - Marie-Marguerite, baptisée à Ruffec, le 28 août 1741 ; - Marie-Marthe, née à Ruffec, le 27 décembre 1745, baptisée le lendemain, inhumée le 23 juin 1750 ; - Charlotte, née à Ruffec, le 22 mars 1748, baptisée le lendemain, inhumée le 25 août 1765 ; - François-Antoine, né et baptisé à Ruffec, le 5 février 1754, marié à Ruffec, le 5 juillet 1787 avec Marie Philippe, 39 ans, fille de François-Baptiste, seigneur des Granges et de Maréchaussée en Matha (17), Receveur des domaines de Matha, demeurant à Marestay, et de Marie Caban, dont Jean, né le 15 août 1787 à Ruffec, baptisé le lendemain, et inhumé le 27 août 1790.

signature Coudert Prévignaud

Marie-Anne Rateau, étant décédée à Ruffec, le 1er janvier 1761, Étienne se remarie au même lieu, le 23 novembre de la même année, avec Anne Vrillac, fille de Jean et de Marie Bouteiller, née à Ruffec, et baptisée le 24 septembre 1728, veuve d'Antoine Bourdeaux, dont 2 filles : - Anne-Marguerite, née à Ruffec, le 22 avril 1765, mariée à Ruffec le 4e jour complémentaire de l'an II (20 septembre 1794), avec Louis Sorton, maçon, né à Ruffec, le 23 juin 1768  et - Marie-Marguerite, née à Ruffec, le 25 mars 1768, qui eut une enfant naturelle, Marie, née et baptisée à Ruffec, le 2 décembre 1788.

Étienne Coudert de Prévignaud est décédé à Ruffec, le 17 février 1779. Sa seconde épouse, Anne Vrillac, est décédée au même lieu, le 30 fructidor an II (16 septembre 1794).

[Le père d'Étienne, Jean Coudert de Prévignaud, procureur au marquisat de Ruffec, avait eu 6 enfants d'un premier lit et 16 d'un second, dont Étienne et Marie, veuve d'Onésime Bellaud du Plessis, employé dans les fermes du Roi au bureau de Civray (mariés à Civray, le 2 décembre 1747) et qui fut la troisième épouse de Louis de Goret, écuyer, seigneur des Fourniers, unis à Ruffec, le 23 avril 1759 ; elle est décédée à Ruffec, le 28 juillet 1771, âgée d'environ 60 ans.]


Premier mariage d'Étienne-François :

Étienne-François Coudert de Prévignaud épouse le 10 mai 1774 à Civray (86), Marguerite Guény de la Braudière, fille de Pierre, sieur de la Braudière, notaire royal et procureur fiscal du marquisat de Crugy-Marcillac, qui fut maire de Sauzay-Vaussay entre le 13 juin 1800 et sa mort survenue le 4 août 1801, et de Marguerite Joly, née à Sauzay-Vaussay le 24 février 1743 ; veuve de Louis Serph, avocat au Parlement, fils d'Etienne, notaire, né à Civray, le 15 février 1732, baptisé le 19, décédé et inhumé à Savigné, le 6 mars 1770, mariés à Sauzé-Vaussais, le 18 juillet 1763, dont quatre garçons : - Louis-Pierre-Étienne, baptisé à Civray, le 26 février 1764 ; - Pierre-Louis, baptisé à Civray, le 19 mai 1765 ; - Marie-Louis, baptisé à Civray, le 30 avril 1766 ; - Jean-Étienne, baptisé à Civray, le 14 octobre 1767 ; - Pierre, né à Civray le 30 novembre 1768, décédé à l'âge de 4 ans et inhumé le 21 juin 1773.

De cette première union sont issus :

- Magdeleine-Agathe, née le 20 avril 1773 à Civray "de père et mère inconnus", présentée sous le prénom de Magdeleine par la Sage-Femme à l'abbé Houdart, vicaire, légitimée lors du mariage de ses parents, (mais rien dans l'acte ne le confirme) ; elle met au monde, le 21 floréal an VII (10 mai 1799), un garçon, de père inconnu, nommé Jean-Jacques Coudert-Prévignaud dit Labrousse, officier, a fait la campagne d'Espagne 1823-1824, en 1854 il est à Batna capitaine du 68° regiment d'infanterie de ligne, il rentre en France cette même année, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 14 septembre 1833, décédé célibataire à Biard (86) le 9 mai 1875 ; "en 1818, le sieur Coudert de Prévignaud dit Labrousse , demeurant à Mougon , arrondissement de Melle , département des Deux - Sèvres, offrait ses services à MM . les chasseurs qui désireraient faire dresser des chiens courants" mariée à Champagné-le-Sec, le 6 pluviôse an XI (26 janvier 1803), avec Louis-René Blondeau du Parc, né à Clussais, le 19 février 1777, propriétaire, fils de Charles Blondeau, propriétaire et d'Angélique Caillé, ("le père absent") ; dont : - François, né à Champagné-le-Sec, le 30 germinal an IX (20 avril 1801), légitimé lors du mariage ; - François-Xavier, né à Champagné, le 16 fructidor an XI (3 septembre 1803) ; Louis-René Blondeau du Parc est décédé à Niort, en sa demeure rue du Clos-Bouchet, le 17 mars 1855.

- Charles, né le 14 février 1775 à Civray ; décédé le 10 septembre 1775 ;

- Anne, née le 31 mai 1776 à Civray ;

- Louis-Alexis, né le 17 octobre 1777, baptisé le 19, à Civray ; décédé le 9 janvier 1780, "décédé cette nuit à minuit, a été inhumé au cimetière de cette paroisse, non obstant qu'il n'y ait pas vingt-quatre heures du moment de son décès, à cause de l'odeur infecte et contagieuse qu'il répandoit suivant qu'il nous a paru par le certificat du sieur Serph, maître chirurgien en date de ce jour ..."

- Jean-François, né le 11 juillet 1779, baptisé le lendemain, à Civray ;

- Jacques-Édouard, né le 27 décembre 1780, baptisé le lendemain à Civray ; marié le 28 pluviôse an X (17 février 1802), à Champagné-le-Sec, avec Marie-Anne Sillas (1776 - 1829) née à la Villedieu, fille de François, cultivateur, et de Marie Provost (père absent) ; dont :

1 - Louis-Ferdinand, né à Champagné, le 19 fructidor an VIII (6 septembre 1800), décédé à l'hôpital de Poitiers, le 13 juillet 1844 ; légitimé tout comme son frère Léger-Gallien à la suite du mariage de Jacques-Edouard, en 1802 ;

2 - Léger-Gallien, né à Champagné, le 23 vendémiaire an X (15 octobre 1801), vérificateur des poids et mesures, marié à Civray, le 11 février 1829, Eugénie  Brou-Duclaud, propriétaire, née à Civray le 16 septembre 1808, fille de Simon, apothicaire, et Catherine Limouzin-Laplanche ; dont : - Adélaïde-Eugénie, née à Civray, le 25 mars 1830, décédée le 29 mars 1830 ; - Léger-Eugène-Linéric, né à Civray, le 16 avril 1831, décédé le 29 décembre 1833 ; - Anne-Ninée, née à Civray, le 24 août 1835 ; - Blanche, née à Civray, le 26 septembre 1836, décédée le 10 mars 1854 ; - Marie-Laure-Eugénie, née à Civray le 4 février 1847, décédée le 12 février 1847 ; 

3 - Pierre-Édouard, né à Champagné-le-Sec, le 2 floréal an XI (22 avril 1803) ; cultivateur ; marié à Condac le 3 novembre 1828 avec Catherine-Honorine Tête, née le 10 décembre 1801, fille de Charles-Jean, propriétaire, et de Honorine Deweide ; dont : - Edouard, né en 1830, décédé à Condac, le 17 avril 1842 (12 ans) - Eugène, né en 1831, décédé à Champagne-Mouton le 23 octobre 1838 ; - Gallien [plus connu sous le prénom de René], né à Champagne-Mouton, le 9 août 1838, décédé à Laleu (La Rochelle), le 10 février 1888 : "Le 10, est décédé subitement à Laleu, près La Rochelle, Galien Prévignaud, âgé de 48 ans, ingénieur civil, un des chefs de service de l'entreprise du bassin de La Pallice, "ingénieur très distingué, d'un grand savoir et d'une urbanité parfaite". Élève de l'école des arts et métiers d'Angers, il fit son stage à Poitiers et vint à La Rochelle comme dessinateur au bureau de la traction. Puis il s'occupa d'architecture, collabora au projet de la Préfecture de la Vienne dont il devint plus tard le constructeur ; il fut employé à diverses entreprises, chemins de fer, etc., et fut intéressé aux travaux du port de La Pallice. Il a été enterré le 12, et la première personne qui ait été inhumée dans le cimetière de La Rossignolette." (Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis - VIII - 1888) ; époux de Marie-Laure Laîné ; - Eugénie, née à Courcôme, le 26 août 1841 ; - Edouard, né à Condac, le 28 septembre 1843 ;

4 - Charles-Alexis, né à Champagné, le 2 frimaire an XIII (23 novembre 1804) ;

5 - Julien-François, né à Champagné, 15 février 1806, marié à Niort, le 5 juillet 1830 avec Joséphine-Marthe-Antoinette de Revaud de Biard ; Julien-François est décédé à Thouars, à l'âge de 32 ans, le 27 avril 1838 ;

6 - Félix, né à Champagné, le 1er juin 1807 ; il est le déclarant du décès du général, son père ; marié à Savigné (86) le 18 janvier 1843, avec Florentine-Marie Leclère, née à Vendôme, le 17 novembre 1824, fille d'André Leclère, propriétaire, et de Marie Beauvellain, demeurant à la Verdière à Savigné ; dont : André-Félix, né à Savigné, le 21 janvier 1844 ;

7 - Napoléon, né à Champagné, le 18 janvier 1809  ; décédé le lendemain, au village des Fosses ;

8 - Hortense, née à Champagné, le 11 décembre 1809 ; décédée le 15 février 1810, au village des Fosses ;

9 - Julie, née à Champagné, le 16 septembre 1811 ; mariée le 8 juillet 1834 avec Pierre Lacourly, menuisier de Saint-Gervais (Nanteuil-en-Vallée), fils de Louis et d'Anne Rosalie Boulanger, décédé le 27 octobre 1846 ; se remarie, le 25 janvier 1848, à Champagne-Mouton (16), à Pierre Cormenier, tisserand, né le 5 novembre 1809, fils de Pierre et Antoinette Mémain ; dont : - Pierre, né à Champagne-Mouton, le 30 octobre 1848 ;

10 - Flavie, née à Champagné, le 30 juin 1813 ; épouse, le 21 mars 1844, à Champagne-Mouton, Hyppolite Piquant, bottier, né le 25 février 1823, fils d'André, cordonnier, et de Marguerite Laramy ; dont - Félix-Hippolyte, né à Champagne-Mouton, le 20 avril 1844, décédé le 4 mai 1844 ; - Eliaun, né le 26 septembre 1845 ; - Marie-Flavie, née le 16 décembre 1846 ; - Élisa, née le 19 mars 1848, décédée le 21 mars 1848 ; 

11 - Catherine-Clémentine, née à Champagné, le 18 décembre 1816.

Jacques-Édouard est décédé à Taizé-Aizie (16), le 9 décembre 1826 ; Marie-Anne Sillas est décédée à Voulême (86), le 12 septembre 1829.

Marguerite Guény de la Braudière est décèdée le 26 avril 1787 à Civray, à l'âge de 44 ans (Prévignaud absent).

premier mariage 1774 signatures z


Second mariage :

AVICE armes

Il se remarie à Niort, le 29 brumaire an III (19 novembre 1794), avec Mélanie-Ursule-Catherine-Antoinette Avice de Mougon, née le 18 novembre 1772 à Niort, paroisse St-André, fille de Thibault-Amateur Avice de Mougon, chevalier seigneur de Mougon, Lavergne et autres lieux, (1753 - 1779) et de Catherine-Ursule-Antoinette Avice de la Motte, dame de Secondigny (1751 - 1801). 

Étaient présents à ce second mariage, du côté de l'époux : Étienne-François-Pierre Perrier, 52 ans, secrétaire commis de la Convention nationale et présentement de la Commission de l'Armée de l'Ouest et Paul-Nicolas Bazire, âgé de 29 ans, secrétaire de la Commission des Représentants du peuple près l'Armée de l'Ouest, tous deux de la commune de Paris ; et du côté de l'épouse : Jacques Briault, âgé de 54 ans, Président du tribunal criminel du département des Deux-Sèvres, Charles Delaroy, âgé de 52 ans, Agent national près le district.

Mélanie-Ursule-Catherine Avice de Mougon est décédée à Niort, en son domicile, rue des Yvers, le 18 floréal an X (8 mai 1802), à l'âge de 29 ans (Prévignaud absent).

Avice signature z

Troisième mariage :

A 53 ans, il se remarie à Chef-Boutonne, le 11 prairial an XII (31 mai 1804), avec Julie-Victoire Robert, 22 ans, née à Javarzay, le 10 août 1782, fille de Jean-François Robert dit Bordrie, propriétaire (décédé le 24 avril 1810) et de Marguerite Bineau,

dont une fille :

- Alexandrine, née à Niort, le 8 janvier 1806 ; mariée à Niort le 2 mai 1827, avec Auguste Châtelain, inspecteur des contributions directes, né à Paris, 32 ans, fils de Pierre Châtelain, directeur des contributions directes et de Marie-Catherine-Félicité Legry (?) - mariage en présence des deux parents d'Alexandrine -  dont : - François-Xavier, né à Niort, rue des Yvers, le 6 septembre 1828 ; - Calixte-Alexandre, né à Niort, le 22 octobre 1829.

"Châtelain de Prévignaud, directeur des contributions directes à Angoulême" participa à une souscription "pour le monument du général Ch. Abbatucci", en juillet 1853, pour 50 fr.

CHATELAIN DE PREVIGNAUD

En 1872, le recensement de la population de Niort révèle qu'Alexandrine (67 ans) vit seule, rue des Yvers, avec une domestique, Marie Lasalle, née à Oléron et âgée de 60 ans ; celui de 1876 indique qu'Alexandrine vit toujours, rue des Yvers, avec Marie Lasalle et une autre domestique, Victorine Barbade veuve Bourdin, 43 ans, née à St-Hilaire-des-Loges. Alexandrine est décédée à Niort, en son domicile rue des Yvers, le 5 décembre 1880, âgée de 74 ans.

Julie-Victoire Robert est décédée entre 1827 et 1840, puisqu'elle est présente au mariage de sa fille Alexandrine, en 1827, et que l'acte de décès de son mari, Coudert de Prévignaud, le dit veuf, en 1840.

signatures z

 

Le château de Dampierre-sur-Boutonne était avant la Révolution la propriété des de Gallifet et lorsqu'ils émigrèrent, leur bien devint propriété nationale. Le 8 avril 1795, il y eut une première mise en vente des "biens de Dampierre, appartenant ci-devant aux héritiers Gallifet émigrés", et divisés en 14 lots. Le premier lot, nous donne l'état du "ci-devant château de Dampierre" :

"Le ci-devant château de Dampierre, composé de six chambres basses, un corridor, autres servitudes ; six chambres hautes et une galerie ; la cour de cent quatre carreaux environ, la basse cour de 26 carreaux, un colombier, trois écuries, deux petits toits, un ballet, le petit jardin de 64 carreaux ou environ ; cent-soixante-six carreaux ou environ de terre à prendre dans le grand jardin, garni d'arbres fruitiers ; la garenne de cent quatre-vingt-dix carreaux ou environ, sur laquelle sont deux cent pieds d'arbres ; le vieux jardin, l'allée qui conduit à l'ouche, une chaumière, sur lequel terrain sont 162 pieds d'arbres, contenant le tout ensemble un journal cinquante carreaux ou environ ; une motte contenant 160 carreaux ou environ ; neuf journaux ou environ de prés, au lieu appelé la Motte, où sont cent soixante pieds d'arbres."

Le 5 floréal an III (24 avril 1795), eut lieu l'adjudication définitive sur la mise à prix de 27.200 fr., portée aussitôt à 40.000 par Morin, 41.000 par Sicard, 42.000 par Jourdain, 50.000 par Desilles, 55.000 par Olivier, 60.000 par Rochet, 65.000 par Duvergier ; elle fut faite pour 100.200 francs à François Dubois, cultivateur, demeurant à Courant. (Bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis - 1er janvier 1883)

François Dubois, propriétaire du château de Dampierre-sur-Boutonne, le vendit en 1817 à Étienne-François Coudert-Prévignaud, qui l'habita jusqu'à sa mort survenue en 1840. M. Paul Dubois, fils de François Dubois, en fit alors l'acquisition et y apporta de nombreuses modifications. Les deux ailes nord et sud furent renversées, mais la tour nord-ouest fut totalement rebâtie. C'est en cet état qu'il passa entre les mains de M. Rabaud (1851). Par succession, il passa ensuite aux Texier. Voir ICI

[Prévignaud acheta en effet le château de Dampierre en 1817 mais ne l'habitera, semble-t-il, qu'une dizaine d'années environ plus tard car lors du mariage de sa fille, Alexandrine, en 1827, il est dit dans l'acte que celle-ci demeurait à Niort avec ses père et mère.]

 

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155_1283

 

Paysages_et_monuments_du_Poitou_[

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Maire de Dampierre-sur-Boutonne depuis juin 1830, le dernier acte qu'il signe est un acte de mariage,  celui de Jean Ragot et de Magdelaine Besnard, en date du 3 août 1840. 

maire 1831

 

Étienne-François Coudert-Prévignaud, "propriétaire, ancien chef de légion, Commandant la place de la ville de Niort, & Maire de la commune de Dampierre", est décédé à Dampierre-sur-Boutonne, le 5 octobre 1840.

 

décès 1840 z

fichier Bossu

 

Étienne-François Coudert de Prévignaud était un cousin de l'abbé Jacques Coudert de Prévignaud, ex-curé de Saint-Florent de Niort, né à Périgueux et décédé en Guyane le 11 octobre 1798.

Un feuilleton inspiré d'Emile Gaboriau fut tourné, entre autres lieux, au château de Dampierre-sur-Boutonne en 1978/1979. Ce feuilleton s'intitulait "La corde au cou". Le propriétaire du château était alors Jacques Texier, né à St-Jean-d'Angély, dirigeant de Chambre de commerce et fils du grand érudit angérien, le docteur Jean Texier, décédé en 1953, qui avait restauré le château de Dampierre-sur-Boutonne (classement aux Monuments Historiques en 1926). Voir ICI

 

aquarelle de Jean Texier z

 Aquarelle du Docteur Jean Texier

 

Dampierre-sur-Boutonne : monographie historique et archéologique par l'abbé J.-L.-M. Noguès

Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou - Beauchet-Filleau - 1891

Paysages et monuments du Poitou - 1889 - 1894 - Tome IX

Vues du château de Dampierre-sur-Boutonne : Paysages et monuments du Poitou par le docteur A. Prouhet - 1889 - 1894 et A la France, Sites et Monuments Angoumois et Saintonge - 1904

Inventaire sommaire des archives de Civray - par M. Bricauld de Verneuil  - 1889

Fichier Bossu

AD16 - AD17 - AD79

 

 

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Commentaires
S
Merci beaucoup pour toutes ces informations complémentaires. Je connaissais les débuts militaires de Prévignaud mais cela fera l'objet d'un autre travail. Par contre, j'ignorais sa parenté lointaine avec M. Henri ! :) Merci
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J
Bonsoir,<br /> <br /> Bravo pour cet article consacré à l'adjudant général François Prévignaud que j'ai étudié de mon côté dans une courte note parue dans la revue du Souvenir Vendéen N° 273, rubrique Chercheurs et Curieux. Depuis cette note parue en 2015 j'ai trouvé quelques informations nouvelles dont je vous fais part :<br /> <br /> 1) François Prévignaud était le beau-frère du conventionnel Pierre Jean Baptiste Auguis natif de Melle puisque celui-ci a épousé en 1777 Marie Catherine Gueny, demi-soeur de la première épouse de Prévignaud<br /> <br /> 2) La deuxième épouse de Prévignaud : Mélanie Ursule Avice de Mougon était une lointaine parente (du 6e au 7e degré de consanguinité) d'Henri de La Rochejaquelein par les Caumont d'Adde. Peut-être ne le savait-il pas ? Néanmoins il n'est pas banal de constater que le commandant d'une colonne infernale a épousé 10 mois seulement après la mort de M. Henri, une parente de celui-ci ! <br /> <br /> 3) Jacques Hubert Coudert de Prévignaud (1746-1798) curé constitutionnel de Notre Dame de Niort, mort déporté en Guyanne, était le cousin germain de François Prévignaud. Son père, Pierre François Coudert (1715-1780) était maitre orfèvre à Périgueux où il a épousé le 2 septembre 1744, à l'église St Front, Suzanne Boisseau. <br /> <br /> 4) Enfin en 1792 François Prévignaud était commandant de la garde nationale du canton de Sauzé-Vaussais, pays natal de sa première épouse (Dr Boudaud, Notes Historiques Sauzé-Vaussais, 1918). C'est évidemment ce début de carrière dans la garde nationale qui l'a amené par la suite à aller combattre en Vendée dans l'armée de la république.<br /> <br /> Salutations d'un vendéen (Les Essarts 85) émigré en région parisienne<br /> <br /> Jean-Pierre Guibert
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B
MERCI !
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