SAINT-QUIRIN - ABRESCHVILLER (57) - FAMILLE DU GÉNÉRAL JORDY - ESSAI D'UNE GÉNÉALOGIE

Essai d'une généalogie de la famille du général Jordy

L'idée de ce travail m'est venue lorsqu'en feuilletant les registres d'état-civil de Noirmoutier-en-l'Isle, je suis tombée sur l'acte de décès d'un nommé Ignace Jordy (document ci-dessus). Cet acte, daté du 28 pluviôse an II (16 février 1794), faisait suite à la déclaration du dit décès faite par "les citoyens Jean-Baptiste Jordy, adjudant général, et Bonneval, chef de bataillon de la Meurthe".

Ignace Jordy, âgé de 21 ans, était capitaine adjoint de l'adjudant général, "natif de Vérité (sic), département de la Meurthe, fils d'Ignace" et dont le nom de la mère était inconnu. Aussitôt la question s'est posée de savoir si ce jeune capitaine avait un lien de parenté avec l'adjudant-général et avec le général.

Effectivement, ils sont parents ; Nicolas-Louis et Jean-Baptiste sont frères et Ignace est leur cousin.

Mais voyons plus en détail la généalogie des Jordy : 

MAURICE JORDY, fils de Claude-François Jourdy (1664 - 1740) et de Françoise Musy-Verdel (1670 - 1721)

Marchand colporteur, puis négociant en Lorraine. Il habitait Blâmont (Meurthe) quand il se maria à St-Quirin, le 18 janvier 1724 avec Marguerite Franc, fille de Charles (décédé à St-Quirin le 14 novembre 1737) et de Marguerite Gendarme (décédée le 14 janvier 1737 à St-Quirin). Il se fixa alors à Saint-Quirin, et devint juge de la Seigneurie de ce nom.

enfants de Maurice et Marguerite Franc :

- Maurice, baptisé le 11 novembre 1724 ;

- Didier, baptisé le 1er avril 1726 ;

- Anne-Catherine, baptisée le 26 septembre 1727 ; ("Maurice Jourdy, maire et marchand")

- Nicolas, né le 16 août 1729 ; s'établit comme marchand puis comme fabriquant de papier à Abreschviller ; était aussi receveur des "payages" ; marié à Dabo, le 7 juin 1757, avec Christine Levy ; décédé à St-Quirin, le 13 ventôse an II (3 mars 1794) ; "décédé subitement sur la route" ; le couple eut 8 enfants dont Nicolas-Louis, général de brigade 1758-1825 (voir plus bas) ;

- Jean, né le 27 mars 1731 ; "Grand juge de la terre et seigneurie de Saint-Quirin" ; décédé le 24 juin 1789 ;

- Marguerite, née le 17 octobre 1732 ; mariée le 15 juin 1751 à St-Quirin avec Nicolas Vallet ; décédée à St-Quirin le 5 décembre 1769 ;

- Marie-Anne, née le 19 février 1734 ; décédée le 7 avril 1737 ; 

- Jumeaux : Claude-François et Ignace, baptisés le 28 avril 1736  : Claude-François, notaire royal, receveur de l'enregistrement ; marié à Sarre-Union le 3 juin 1760 avec Catherine Klein ; décédé à Sarre-Union, le 18 avril 1816 ; Ignace, greffier, commerçant, maire de St-Quirin ; décédé à Saint-Quirin, le 17 novembre 1825 ; 

- Félix, baptisé le 3 mars 1738 ; décédé le 2 février 1742.

- Marie, baptisée le 13 juin 1740 ; mariée à St-Quirin, le 8 juillet 1766 avec Jean-Georges Germain ; décédée à Sarrebourg, le 28 février 1814 ;

Maurice Jordy, né le 26 janvier 1701 à Viuz-en-Sallaz (74), juge de la seigneurie de Saint-Quirin, est décédé en ce même lieu le 5 février 1775.

Son épouse, Marguerite Franc, née le 24 juin 1699 à Saint-Quirin, est décédée au même lieu, le 30 juin 1779.

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NICOLAS JORDY, père du général et de l'adjudant-général

Négociant à Abreschviller

Marié avec Christine Levy, à Dabo (57), le 7 juin 1757.

De ce mariage sont nés à Abreschviller : 

- Nicolas-Louis, né le 14 septembre 1758 et baptisé le 16 ; Chevalier de Saint-Louis et de celui de Maximilien-Joseph de Bavière, chevalier de la Légion d'honneur le 11 décembre 1803 puis officier le 14 juin 1804 ; Nommé à l'isle de Noirmoutier, général de brigade par le Représentant du peuple, le 15 nivôse an II (4 janvier 1794) où il perdit un oeil et l'usage de la main gauche ; maréchal de camp ; marié avec Marie-Madeleine Gagoux ; veuf, il se remarie à Strasbourg, le 15 octobre 1801 avec Marie-Madeleine Ammel ; dont : - Marie-Dorothée-Justine, née le 8 germinal an X (29 mars 1802) à Landau, Allemagne ; veuve de Louis-Nicolas-Jean-Baptiste-Désiré Jordy, fils de Jean-Baptiste et de Elie-Marguerite Klein, avocat, décédé à Strasbourg le 6 avril 1839 ; remariée le 17 février 1844 à Strasbourg avec Benoît-Aimé Seillière (1802 - 1852), né à Rheims, négociant, chevalier de la Légion d'honneur, veuf de Jeanne-Marie Heywood, fils de Aimé-Benoît Seillière, négociant, et de Victoire Lelorrain ; - Joséphine-Christine-Victoire, née à Landau, le 5 septembre 1804, mariée avec Eugène-Charles-Nicolas-Joseph-Sylvestre Jordy, fils de Jean-Baptiste et de Élie-Marguerite Klein ; dont - Madeleine-Élie-Victoire-Estelle, née le 20 mai 1828, décédée le 30 novembre 1828 ; décédée à Abreschviller le 8 septembre 1828 ; Nicolas-Louis est décédé le 7 juin 1825 "dans sa maison située à la Robertsau" à Strasbourg ;

- Marie-Anne, (pas de registres) ; mariée avec Nicolas Verniory, co-propriétaire de la verrerie Soldatenthal, à Abreschviller, le 28 janvier 1781 ; décédée le 7 avril 1820 ;

- Félix, (pas de registres) ; marchand à Abreschviller ; membre de la municipalité d'Abreschviller ; époux de Marie-Madeleine Marcus ; dont : - Marie-Anne-Rosalie, née à Abreschviller, le 7 frimaire an IV (28 novembre 1795) ; - Ignace-Marie-Anne, née le 13 vendémiaire an VI (4 octobre 1797) ; - Richarde-Charlotte-Rosalie, née le 6 prairial an XII (26 mai 1804), décédée le 14 prairial an XII (3 juin 1804) ; Louis-Benjamin-Napoléon, né le 6 juin 1806 ; - Justine-Marie, née le 3 mai 1808 ; - Marie-Rose-?, née le 21 avril 1809 ; - Marie-Georgine, née le 24 avril 1812, décédée le 26 mars 1813 ; Félix est décédé en 1833, acte daté du 29 novembre (tables décennales, pas de registres en ligne) ;

- Maurice, né vers 1763 (pas de registres) ; Avocat, procureur filscal, notaire en la prévôté bailliagère de Craon, receveur archiviste garde des archives de Monsieur le Maréchal, Prince de Beauvau et propriétaire à Neuviller-sur-Moselle. Pendant la tourmente, commissaire du pouvoir exécutif ; marié le 22 janvier 1788 à Gerbéviller (54), avec Pélagie Henry, fille de Dominique Henry, négociant et de Marie Munier-Pugin, décédée à Nancy, le 30 décembre 1840 ;  ; dont - Louise-Marie-Charlotte, née le 4 novembre 1788 ; - Pélagie-Adélaïde, née à Haroué (54) le 8 novembre 1789 ; mariée le 6 mai 1807 avec Claude-Joseph de Malglaive, fils de Joseph, avocat en parlement, et de Marie-Monique Thiery de Rambeau, natif de Nancy ; négociant, chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur (18 octobre 1815) ; décédé à Neuviller, le 9 novembre 1855 ; dont : - Joseph-Maurice-Christine, né en 1808, lieutenant au 3e régiment de hussards ; - Esprit-Victor, né en 1809  ; - Louise-Marie-Charlotte, décédée à Neuviller, le 23 septembre 1811, à l'âge de 23 ans, épouse de Joseph-François-Alexandre-Arnauld de Praneuf, négociant à Nancy ; Pélagie-Adélaïde est décédée à Nancy le 13 avril 1856 (voir registres de Neuviller) ; Maurice serait décédé en 1825, à Neuviller-sur-Moselle, sa tombe existerait encore "près de la tour à l'entrée" du cimetière [acte de décès inexistant] ; (http://www.lesrandonneursdusaintois.fr/medias/files/brochure-circuit-des-vieux-freres.pdf)

- Christine ;

- Jean-Baptiste, né le 28 juin 1770 ;  fut élu capitaine au bataillon des volontaires de la Meurthe, le 5 mai 1792 ; promu adjudant général chef de bataillon, le 15 nivôse an II (4 janvier 1794), à Noirmoutiers, par les représentants Prieur de la Marne, Bouchotte, Carrier et Turreau "en considération de la bravoure, de l'activité et des talents militaires développés par lui dans les différentes actions qui ont eu lieu entre les troupes de la République et les brigands de la Vendée". S'est distingué à l'affaire de Kaiserlautern le 29 messidor an II, où il a reçu un coup de sabre à la main gauche qui lui fait perdre l'usage des trois derniers doigts. Fait prisonnier de guerre à cette affaire, il resta en captivité jusqu'au 2e jour complémentaire an III (18 septembre 1795). Il fut nommé adjudant général chef de brigade le 26 frimaire an IV (17 décembre 1795), puis réformé le 2 floréal (21 avril 1796)suivant comme affecté d'atrophie à la jambe gauche. Retiré à Abreschviller, il y fut négociant et maire ; marié avec Élie-Marguerite Klein ; dont : - Jules-Édouard-Alphonse-Onésime, né à Abreschviller, acte du 21 avril 1806 ; - Marie-Marguerite-Célestine-Véronique, née à Abreschviller, le 11 ventôse an XI (3 mars 1803) ; Louis-Nicolas-Jean-Baptiste-Désiré, né en 1800, marié avec Marie-Dorothée-Justine Jordy, fille de Nicolas-Louis, décédé à Strasbourg, le 6 avril 1839 ; Eugène-Charles-Marie-Joseph, né à Abreschviller le 20 août 1801, marié avec Joséphine-Christine-Victoire Jordy, fille de Nicolas-Louis ; Jean-Baptiste est décédé à Abreschviller, en 1827, acte daté du 12 février (tables décennales, pas de registres en ligne) ;

- Marie-Madeleine, née le 26 mai 1774 ;

- Jean-Pierre, né le 15 mars 1776 ; décédé le 1er février 1777.

Nicolas Jordy est décédé à Saint-Quirin, le 13 ventôse an II (3 mars 1794), âgé de 64 ans.

Son épouse, Christine Levy, est décédée à Abreschviller, le 15 fructidor an VI (1er septembre 1798).

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CLAUDE-FRANÇOIS JORDY

Tanneur - Notaire royal - Receveur de l'enregistrement

Marié à Bouquenom (67), le 3 juin 1760, avec Catherine Klein, née à Sarre-Union. 

Catherine Klein et Claude-François Jordy, notaire royal de 1772 à 1784, demeuraient "au milieu de la ville, à côté de l'Hôtel de ville" de Bouquenom.

De ce mariage sont nés, à Bouquenom :

- Pierre-François, né le 18 mai 1761, "capitaine commandant de la 3e compagnie du 2e hussards" sous Bernadotte à la Grande Armée, décédé le 6 octobre 1806, près de Leipzig, de ses blessures reçues à l'affaire de Halle contre l'armée prussienne. Il avait combattu en 1793 à l'armée du Nord alors qu'il était sous-lieutenant en ce régiment de cavalerie légère (ex-Chamborant) ; 

- Marie-Catherine, née le 14 juillet 1762 ; mariée à Sarre-Union, le 23 nivôse an V (12 janvier 1797), avec Gabriel Grimminger ;

- Jean-Baptiste, né le 22 novembre 1763 ;

- Henri, né 21 mai 1765 ; décédé le 10 août 1765 ;

- Barbe, née le 17 août 1766 ;

- Marie-Louise, née le 3 octobre 1767 ; décédée le 28 juin 1770 ;

- Nicolas-Sigisbert né le 12 juillet 1769 à Bouquenom, fils de Claude-François Jordy originaire de Saint-Quirin (mort à Sarre-Union, le 18 avril 1816) et de Catherine Klein de Bouquenom. Ex-capitaine au 5e régiment de hussards. Secrétaire de Bouquenom en 1794, Greffier de la justice de paix du canton de Sarre-Union puis secrétaire de la municipalité du maire Petermann. Conseiller municipal bonapartiste depuis le 17 mars 1807. Propriétaire, 3.000 francs de revenus en 1808.

Le sous-préfet de Saverne, Charles-Mathieu Reiss, avait en juin 1802 averti le préfet du Bas-Rhin que "le Citoyen Jordy est marqué dans l'opinion publique au coin de la plus basse avidité ; sa réputation est des plus mauvaises, en un mot, ses concitoyens attendent avec empressement de lui voir cesser ses fonctions ...". Le 4 juillet suivant, François-Georges Martinez, commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Saverne, enchérissait : "Le Citoyen Jordi, greffier actuel a sçu par son avidité et sa mauvaise conduite s'attirer le mépris de ses chefs et de ses concitoïens". Cependant, Sigisbert Jordy, devenu "tanneur" et qui avait racheté le couvent des religieuses de Bouquenom vendu comme bien national pendant la Révolution, fut choisi comme "secretarius municipii saarunionensis" pour gérer le secrétariat de la mairie. Veuf de Marie-Thérèse Schlatter. "Des rumeurs de caisses secrètes" circulaient en ville et mettaient en cause pour leur gestion communale le maire Joseph Petermann et le conseiller municipal Sigisbert-Nicolas Jordy. Des habitants portèrent plainte et le préfet du Bas-Rhin, supposant que "ces plaintes étaient en partie fondées", manda au début d'août 1810 au sous-préfet de Saverne, Charles-Mathieu Reiss, d'enquêter ... Joseph Petermann cessa ses fonctions de maire le 27 octobre 1810 ... Le préfet Lezay-Marnésia prit en 1813 des arrêtés "contre les Sieurs Petermann et Jordy relativement à la restitution du contingent de 2.310 francs 88 centimes qui sera maintenu", la préfecture ne décidera des poursuites que le 13 septembre 1815 après la seconde abdication de Napoléon. Deux ans plus tard, la commission communale, "établie depuis 1809 jusqu'à exclusivement 1810" et présidée par le premier adjoint Nicolas Henry, examinera le 21 septembre 1817 toutes les pièces justificatives présentées par Petermann et Jordy et tentera de trouver un compromis. Le 22 février 1818, le conseil municipal de Sarre-Union adoptera les observations et les motifs portés au rapport du conseiller municipal Jacques Euler, officier retiré nommé commissaire, lequel "a jugé convenable et de toute justice de modérer le reliquat actif des comptes secrets à la somme de 3.878 fr. 20 c. dont les Sieurs Petermann et Jordy deviennent redevables envers la caisse communale". Le 25 septembre 1814, le propriétaire et conseiller municipal Sigisbert-Nicolas Jordy avait juré fidélité au roi Louis XVIII. Il sera exclu de la municipalité par le gouvernement des Cent-Jours, mais réinstallé comme "ancien membre" au conseil de Sarre-Union le 20 juin 1815, deux jours après Waterloo.

Il avait épousé à Sarre-Union, le 9 fructidor an II (26 août 1794), Marie-Thérèse Schlatter, née le 22 juillet 1774 de Jean Schlatter, maître boucher, et de Marguerite Gruber, dont - Sigisbert-Nicolas, né  à Sarre-Union, le 25 prairial an V ; Jean-Nicolas-Sigisbert, né à Sarre-Union, le 20 nivôse an VIII ; - Pierre-François, né à Sarre-Union, le 25 ventôse an X (16 mars 1802), marié à Sarre-Union, le 7 novembre 1826, avec Marguerite-Françoise-Cécile Schneider ; [dont - François-Alexandre-Félix ; décédé le 7 juillet 1831, âgé de 11 mois ; - François-Félix ; né à Sarre-Union, le 11 mai 1838 ; décédé à Sarre-Union le 23 novembre 1838, âgé de 6 mois ; - François-Adolphe, né à Sarre-Union, le 6 mars 1840 ; décédé à Sarre-Union, le 21 juin 1840, âgé de 3 mois ; - Marie-Thérèse-Émilie ; décédée à Sarre-Union, le 31 décembre 1843, âgée de 16 ans ; - Marie-Clémence, née à Sarre-Union, le 27 mai 1847 ; décédée le 17 août 1847, âgée de dix semaines ; - Cécile-Charlotte, née à Sarre-Union le 29 mars 1835 ; - Joséphine-Caroline-Cécile ; née à Sarre-Union, le 9 janvier 1829 ; décédée à Sarre-Union, le 20 novembre 1851, âgée de 22 ans]; et - Marie-Thérèse, née à Soultz-sous-Forêts, épouse de Nicolas-Joseph Prestat, décédée à Sarre-Union, le 20 janvier 1834 . Une fois veuf, le "propriétaire" Nicolas-Sigisbert Jordy se remaria avec Thérèse Leister. (Revue Pays d'Alsace - cahiers n° 196 - III - 2001 et  n° 200 - III - 2002). Nicolas-Sigisbert est décédé à Sarre-Union, le 9 mars 1832.

- Thérèse, née le 6 ou 7 (surcharge) février 1771 ; mariée à Sarre-Union, le 15 juillet 1793, avec Pierre-Louis-Alexandre Déchet ; décédée à Sarre-Union, le 22 août 1825 ;

- Marie-Anne, née le 5 avril 1772 ; décédée le 12 février 1777

- Henry, né le 9 août 1774 ; décédé le 15 janvier 1775 ;

- Un garçon, né et mort le 21 juin 1775 ;

- Louis-Vincent, né le 19 juillet 1779 ;

Claude-François Jordy mourut le 18 avril 1816 à Sarre-Union, âgé de 80 ans et 3 mois.

Son épouse, Catherine Klein, est décédée à Sarre-Union, le 23 septembre 1830, âgée de 89 ans.

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IGNACE JORDY, père du jeune capitaine mort à Noirmoutier en 1794

Greffier - Commerçant - Maire de Saint-Quirin de 1801 à 1814

Marié à Saint-Quirin, le 13 mai 1766, avec Marguerite Eppel, fille de Joseph Eppel, bourgeois de la ville de Saverne et de Marguerite Chenin

De ce mariage sont nés à Saint-Quirin : 

- Marguerite, née le 13 novembre 1767 ;

- Marie-Anne-Reine, née le 29 mai 1769 ; mariée avec Joseph Henriet ;

- Ignace, né le 1er avril 1771 ; capitaine adjoint de l'adjudant général, Jean-Baptiste Jordy, son cousin ; décédé à Noirmoutier-en-l'Isle, le 27 pluviôse an II (15 février 1794) ;

- Joseph-Anselme, né le 26 décembre 1772 ; avocat ; marguillier d'honneur à la cathédrale ; Séance de la Convention du 25 thermidor de l'an troisième de la République française et indivisible : Décret de mention honorable de l'hommage fait à la Convention nationale par le citoyen Anselme Jordy, d'un mémoire contenant des vues pour l'amélioration et la régénération des moeurs de la République. Le citoyen Anselme Jordy, de Sarrebourg, département de la Meurthe, fait hommage à la Convention d'un mémoire contenant des vues utiles pour l'amélioration et la régénération des moeurs dans la République. La Convention nationale décrète la mention honorable de l'offrande, l'insertion au bulletin et le renvoi du mémoire au comité d'instruction publique. (Convention nationale - Décrets - 12 août 1795) ; maire de Sarrebourg de janvier 1801 à octobre 1804 ; juge suppléant au tribunal de Sarrebourg le 14 floréal an XIII (4 mai 1805) ; marié à Sarrebourg, avec Anne-Catherine Grébus le 4 brumaire an III (25 octobre 1794) ; Joseph-Anselme Jordy est décédé à Strasbourg, le 9 novembre 1816 à l'âge de 43 ans ;

- Marguerite, née le 16 janvier 1775 ; décédée, le 30 juin 1782 ;

- Marie-Anne, née le 12 septembre 1776 ;

- Marie-Catherine, le 29 octobre 1777 ;

- Louis-Amand, né le 27 août 1779 ; décédé le 12 décembre 1784 ;

- Marie-Élisabeth, née le 9 janvier 1782 ; décédée le 15 janvier 1782, à l'âge de six jours ;

- Marie-Anne, née le 30 juin 1783 ; décédée le 3 juillet 1783, âgée de quatre jours ;

- Jean-Baptiste-Félix, né le 29 juillet 1784 ; juge de paix à Sarrebourg ; marié avec Marie-Thérèse-Jeanne-Gabrielle Henriet, à Sarrebourg, le 25 juin 1804, dont - Jean-Baptiste, né à Sarrebourg, le 24 mars 1805 ; décédé le même jour, a vécu une heure ; Marie-Thérèse-Jeanne-Gabrielle Henriet est décédée le 19 mai 1805 ; Jean-Baptiste-Félix se remarie à Sarrebourg, le 19 février 1806 avec Marie-Anne-Louise-Suzanne Houchard, fille du général Houchard, le 19 février 1806 ; dont : -  Catherine-Fanie, née le 22 décembre 1806 ; - Marguerite-Louise-Clémence, née le 14 février 1808, décédée le 13 novembre 1810 ; - Louise-Marguerite-Hortense, née le 22 mai 1809, décédée le 13 novembre 1810 ; Reine-Clémence, née le 13 août 1811 ; Marie-Anne-Louise-Suzanne Houchard est décédée à Sarrebourg le 29 mai 1826 ; Jean-Baptiste-Félix se remarie une fois de plus, le 21 février 1829, à Sarrebourg, avec Eugénie-Madeleine Poytevin ; Jean-Baptiste-Félix est décédé à Sarrebourg, le 1er octobre 1845 ;

Ignace Jordy est décédé à Saint-Quirin, le 17 septembre 1825, âgé de 89 ans.

Son épouse, Marguerite Eppel, est décédée également à Saint-Quirin, le 31 janvier 1812, âgée de 68 ans.

AD57 - Registres paroissiaux et d'état-civil de Saint-Quirin, d'Abreschviller et de Sarrebourg

AD67 - Registres paroissiaux et d'état-civil de Strasbourg, de Bouquenon et de Sarre-Union