Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Maraîchine Normande
31 janvier 2020

LA ROCHELLE - ROCHEFORT (17) - GASPARD-PIERRE-ALEXANDRE DE BERNARD DE MARIGNY, LIEUTENANT DES VAISSEAUX DU ROI (1718 - 1765)

GASPARD-PIERRE-ALEXANDRE DE BERNARD DE MARIGNY, PÈRE DU GÉNÉRAL VENDÉEN

Fils de Gaspard de Bernard, chevalier seigneur de Marigny, et de la chatellenie de la Jarne, inspecteur général des haras des provinces d'Aunis, Saintonge et Poitou, et de Suzanne Bernon, Gaspard-Pierre-Alexandre est né à La Rochelle, paroisse St-Barthélémy, le 5 mai 1718.

baptême Gaspard-Pierre-Alexandre 1718 z

 

Une soeur : Suzanne-Marie ; mariée à La Jarne (17), le 14 juillet 1732, avec Henri-Paul Regnon, chevalier seigneur de Chaligny et autres lieux, de la paroisse de Sainte-Pexine

ÉTAT DES SERVICES DU SIEUR DE BERNARD DE MARIGNY, lieutenant des vaisseaux du Roy, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis au département de Rochefort

1734 - Le 4 avril, le sieur de Marigny a été reçu garde de la marine au département de Brest, et tout de suite, on l'a armé sur le vaisseau Le Bourbon, commandé par M. de Gabaret, Escadre de M. du Guétrouën.

1736 - Il reçut l'ordre de la Cour de passer au département de Rochefort.

1738 - On l'a armé, sur le vaisseau Le Profond, commandé par M. de Réala.

1739 - Le sieur de Marigny fut détaché pour armer la frégate La Néréïde, commandé par M. de Conteneuil ; le sieur de Marigny fut chargé du commandement des gardes de la Marine armé sur cette frégate.

1740 - Il eut ordre d'armer sur la flûte du roy La Gironde, commandée par M. Daubigny, le détachement des gardes de la Marine luy fut encore confié pendant cette campagne quoyqu'il ne fut pas revêtu du grade d'officier de la compagnie.

1741 - Au mois de may, il fut fait sous-brigadier, et brigadier peu de jours après.

1742 - 8e de janvier, le Roy l'honora d'un brevet d'Enseigne de ses vaisseaux.

1743 - Il reçut l'ordre de la Cour pour passer au port de Toulon y servir sur l'escadre que commandoit M. Decourt de la Bruyère ; effectivement on l'arma tout de suite sur le vaisseau Lalcion (sic) commandé par M. Maudelot de Locé.

1744 - Ayant continué ses services sur le même vaisseau, il s'est trouvé au combat près de Toulon qui se donna entre l'armée de l'amiral Mathéux (?) et celle de Sa Majesté, secondée des Espagnols par aliés. Notre relâche après le combat fut à Allicante et Cartagêne, le 4 avril l'armée françoise sortit de ce port et manifesta la déclaration de guerre avec l'Angleterre par quatre prises assez considérables dont on s'empara et de là l'escadre françoise fit route pour Toulon, y étant arrivé, le sieur de Marigny fut employé au commandement des batteries maritimes de la Coste au poste avancé de la Rade où il y releva par ordre de M. de Marpan qui étoit alors à Toulon, M. de Fontair ancien capitaine de vaisseaux.

nota que le sieur de Marigny fut tiré de Lalcion à la rentrée des cadres à Toulon et fit faire une croisière de quarante jours à la place d'un officier malade et rentra à Toulon après avoir favorisé la rentrée des vaisseaux du ... (?) Ce vaisseau s'appelloit Le Toulouse commandé par M. Dastour.

1745 - Le sieur de Marigny fut demandé et armé sur le vaisseau Le Borée, commandé par son même capitaine, ledit vaisseau faisoit partie de l'escadre de M. de la Jonquière qui fut croiser sur les costes de Sicile et demant Malte où elle se joignit à l'escadre de M. le chevalier de Caÿlus qui protégeoit un convoi considérable de vaisseaux venant du Levant : vu coup de vent furieux, fit relâcher ses deux escadres, et tout le convoy en la baye de Thunice où le mauvais temps les retint 3 semaines, après quoy les vaisseaux et le convoi firent route pour Toulon ; le sieur de Marigny en désarmant de son vaisseau, eut ordre de reprendre le commandement de ses batteries jusqu'au mois de décembre, qu'il reçut un ordre de la Cour pour prendre le commandement d'un détachement de cent officiers mariniers pour les conduire à Bayonne, ayant sous ses ordres le détachement des gardes de la marine, aumônier et chirurgien qu'il conduisit également pour être employé ainsy que luy sur le vaisseau Larc-anciel (sic) qui devoit faire partie de l'escadre de M. le duc d'Enville.

1746 - 1747 - Au mois de janvier, l'armement de Larc-anciel (sic) se fit mais les difficultés qui survinrent pour faire passer la barre à ce vaisseau, engagea la Cour qui avoit besoin de faire sur l'escadre de M. le duc d'Enville, une répartition des officiers mariniers que nous avions en dépôt, de nous donner l'ordre de désarmer ce vaisseau, et celuy de nous rendre au port de Rochefort, le sieur de Marigny fut chargé d'y conduire son même détachement.

Un coup de vent qu'essuya l'escadre de M. le duc d'Enville qui devoit se rendre à Rochefort, l'ayant faite relâcher à cause de quelques avaries arrivées aux vaisseaux, la Cour sur le champ donna un nouvel ordre aux officiers et équipage du vaisseau Larc-anciel, de retourner à Bayonne, y faciliter la sortie de ce vaisseau, ce dont M. de Sorin de Murat s'acquitta très bien. Le sieur de Marigny fut également chargé de la conduite du détachement de soldats et d'équipage destiné à l'armement de ce vaisseau de Rochefort à Bayonne. Larc-anciel se rendit à Rochefort y prendre son artillerie et de suite à Brest où ledit vaisseau fut désarmé ; les officiers et équipage répartys sur les batteries des Costes pendant le tems que les ennemis menacèrent Lorient et la Coste de Bretagne. Ces alertes cessées, le sieur de Marigny à qui on avoit donné le commandement des batteries de Quélerne, rejoignit ainsy que les autres son vaisseau qu'on arma très vite et expédia avec le vaisseau l'Alcide pour aller à Saint-Domingue y renforcer l'escadre de M. Dubois de Lamothe, lequel si tôt notre arrivée, nous mena à l'ennemy et nous eusmes un combat de cinq heures des plus vif sous le mol de St-Nicolas, l'escadre, après avoir relâcher au petit Goüave, s'y être racommodée, se rendit au cap françois et y prit sous son escorte 180 quelques voiles et fit route pour Brest non sans avoir encore rencontré l'ennemy en force supérieure à la hauteur du premier méridien.

1748 - Le sieur de Marigny fut armé sur la frégate La Friponne, commandée par le marquis de Beauharnoir et débarqua avec une fluction de poitrine.

1750 - 1751 - Il eut ordre de s'embarquer sur la frégate La Scène, commandée par M. Odou des Goutters.

1753 - 1754 - Le sieur de Marigny fut armé sur la frégate La Nimphe, commandée par M. Dorvilliers, croisière contre les Algériens et les Sattins ; ce fut aussy une campagne d'évolution nous étant joints à Cadix à l'escadre de M. le comte de la Galissonnière, au mois de septembre, la frégate La Nimphe désarma à Toulon. Le sieur de Marigny rejoignit son département à Rochefort.

1755 - Il fut armé sur la frégate L'Hermione, commandée par M. de Chauveau et fut obligé de désarmer ayant été attaqué de colliques neffrétiques des plus violentes. Le 1er avril de la dite année, il reçut ordre de se rendre à La Rochelle y servir sous les ordres de M. le comte de Clermont et y prendre le commandement des batteries.

1756 - 1757 - Il fut continué et demandé par M. le Maal de Senecterre qui remplaça feu M. le comte de Clermont, vue grande flotte ennemie menaça cette année nos isles et notre continent et en cette occasion M. le Maal de Senecterre rendit à la Cour des témoignages du sieur de Marigny les plus avantageux, ce qui luy procura une gratification de 1200 # et qui servit à l'indemniser de bien des foix que son zèle luy avoit fait faire pour la sûreté de ses postes à la fin de l'année. En novembre [1757] le Roy le fit chevalier de Saint-Louis.

1758 - 1759 - 1760 - Jusqu'au premier may, le sieur de Marigny n'a cessé ses services auprès de M. le Maal de Senecterre et à employé tous ses soins au rétablissement des batteries de la Coste, et en a formé celles qui luy a été indiquées par M. Le Maal de Senecterre.

1761 - Le sieur de Marigny, le 20 novembre, a reçu un nouvel ordre pour continuer ses services sous le M. Le Maréchal qu'il avoit suspendu depuis le 1er may 1760 ayant été aux eaux réparer sa santé.

Archives Nationales - MAR/C/7/26 dossier 70 - Bernard de Marigny, lieutenant de vaisseau

_____________________

 

ROCHEFORT 7 z

 

Le 6 mars 1753, à Rochefort, paroisse Saint-Louis, Gaspard-Pierre-Alexandre de Bernard de Marigny, écuyer, Enseigne des vaisseaux du Roy, avait épousé, Marie-Marthe-Monique de Raymond de l'Estang, fille de Charles de Raymond de l'Estang, ancien capitaine du Régiment de Provence, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Louise de Girardon, native de Saintes, paroisse St-Pierre.

De ce mariage sont nés :

1 - Augustin-Etienne-Gaspard, né à Luçon, paroisse Saint-Mathurin, le 2 novembre 1754 ; chevalier de l'ordre de Saint-Lazare ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 19 juin 1789 ; (pour en savoir davantage, cliquez sur ses prénoms)

2 - Henri-Bertrand-Gaspard, né à Rochefort, paroisse Saint-Louis, le 23 septembre 1755, baptisé le lendemain ; probablement mort en émigration (1) ;

3 - Marie-Louise-Flore, née à Rochefort, paroisse Saint-Louis, le 8 septembre 1756 et baptisée le lendemain, ses prénoms lui furent donnés le 28 juillet 1757 ; élevée à la maison royale de Saint-Cyr ; mariée le 21 mai 1785 avec Bernard-Joseph-Élisabeth de Mont, baron de Benque, seigneur d'Eoux (décédé à Eoux, le 15 ventôse an XI - 6 mars 1803) ; Marie-Louise-Flore est décédée à Aurignac, le 8 novembre 1832.

dont :

- César-Louis-Pierre-Casimir-Marie, né à Eoux, le 4 avril 1786

- Augustin-Joseph-Louis, né à Eoux (31) le 5 juin 1787 ; il partagea quoique bien jeune la captivité de ses parents en 1793. Lieutenant des volontaires royaux en 1815, maire de la commune de Benque pendant la Restauration, il avait épousé le 27 août 1817, Joséphine-Thérèse Desentis, fille de M. Simon-Thomas Desentis, et de Bernarde d'Encausse de Labatut. De concert avec madame la marquise de La Rochejaquelein sa parente, il fit élever en 1844 un monument funèbre à la mémoire de son oncle et parrain, le général vendéen Marigny, dans le cimetière de Combrand (Deux-Sèvres), où reposent les restes du brave et infortuné général. Il mourut à Aurignac, le 4 mars 1854 ; il avait eu de son mariage : 1° Louise-Simonne-Pauline, née le 22 juin 1818, morte le 17 novembre 1832 ; 2° Gabriel-Honoré-Cyrille, né à Aurignac, le 27 janvier 1821 ; 3° Bertille-Louise-Josèphe, née le 5 novembre 1822.

- Bertrand-Joseph, né à Eoux, le 15 juin 1788, ondoyé le même jour, décédé le 17 juin suivant

- François-Bruno, né à Eoux, le 27 août 1789, décédé le 14 octobre 1790

- Armand-Légé-Alphonse, né le 26 juillet 1791 ; mort au service à Stettin (Prusse), le 1er juillet 1812 ;

- Joséphine-Monique-Honorée, née en 1793, mariée avec Jean-Pierre-Joseph de Saint-Pol, baron de Lias, décoré de l'ordre du lys en 1814, né le 14 juin 1776, maire de Lézat-sur-Lèze (1817-1820) ;

4 - Marguerite-Henriette-Louise-Monique, née à la Rochelle, le 20 juillet 1758 ; mariée en 1791 avec Joseph-Honoré, marquis de Vares du Fauga ; décédée sans postérité, à Toulouse, le 1er fructidor an IX (19 Août 1801) ;

5 - René-François, né à Rochefort, paroisse Saint-Louis, le 4 septembre 1760 ; lieutenant de vaisseau ; suivit les Princes dans l'exil ; Au début de l'année 1792, il trouva la mort dans le naufrage d'un vaisseau qui le conduisait des côtes de Hollande jusqu'en Angleterre.

Gaspard-Pierre-Alexandre de Bernard de Marigny est décédé le 19 mai 1765 à Rochefort, et a été inhumé le lendemain.

 

décès z

 

Sa veuve, Marie-Marthe-Monique de Raymond de l'Estang, obtint une pension de 600 #. 

Six mois avant sa mort, qui survint le 4 août 1786, la mère du général Marigny tomba gravement malade. Paralysée et souvent frappée d'attaques d'apoplexie, la pauvre femme vivait, en ses dernières heures, d'atroces souffrances. Marigny, accablé par l'état alarmant de sa "bonne maman", abandonna tout pour la rejoindre en cure à Bagnères (2). Là-bas, il "ne la quitta ni jour ni nuit pendant ces six mois ; même pour être sûr que le sommeil ne l'empêcherait pas de la soigner, il avait attaché son bras à celui de sa mère, et il resta ainsi tout le temps ; il était forcément réveillé par le moindre mouvement, quand il s'était endormi, accablé de fatigue" (3).  Malheureusement, malgré tous les bons soins qu'il prodigua à sa mère, Marigny eut la douleur de la voir rejoindre son père. Elle était âgée d'environ 68 ans et fut inhumée le lendemain de son décès "dans la sépulture seigneuriale" du château d'Eoux.

décès veuve d'Alexandre 1786 Eoux z

château d'eoux z

 

Augustin écrivit plusieurs courriers afin d'obtenir, pour ses deux soeurs, la réversion de la pension de leur mère, ce qui était, semble-t-il, contraire à ce qui se faisait habituellement. Néanmoins, il leur permit finalement de recevoir 200 # chacune.

Lettre adressée à Monsieur le comte de Vaudreuil, chef d'escadre, commandant de la Marine à Rochefort.
A Aurignac, le 6 aoust 1786.

"Mon Général,

Que de peine ! que d'affliction ! que d'amertume ! la vertu, la douceur, l'amitié maternelle tout est détruit pour nous. Le 4 de ce mois au matin, en chemin de Bagnères à Toulouse, heureusement chez ma soeur, Dieu a disposé de l'âme, du coeur et du corps de la plus tendre des mères. Mes deux soeurs et moi nous versons les mêmes larmes et nous arrosons sans cesse la playe la plus fraîche et la plus cruelle. J'écris à M. le Maréchal, je lui fais part de ma triste position. Je lui retrace la promesse qu'il a fait à Madame la Maréchale de rendre réversible sur mes soeurs la pension de Maman. Elle étoit de 600 # sur les invalides. Maman étoit aimée de Madame la Maréchale, elles s'écrivoient souvent et elle lui accordoit ses bontés. Veuillez, mon Général, vous rappeller des sentiments que cette tendre mère avoit pour vous. Intéressez-vous pour une famille qui seaura à jamais reconnoître vos marques de bontés et d'amitié. Demander mon Général, pour mes soeurs ce que leur peu de fortune leurs donnent droit d'espérer ; oubliés les garçons pour ne penser qu'aux filles et en faisant le bonheur de ses intéressantes soeurs, vous rendez heureux les frères. Mes regrets sont infinis, mes peines sont extrêmes et mes larmes sont trop abondantes et trop sincères pour qu'elles n'arrosent pas les derniers mots, comme les premiers de ma lettre.

Je suis avec respect, Mon Général, votre très humble et très obéissant serviteur.

Augustin signature z

 

Extrait d'une lettre de M. le comte de Vaudreuil
datée du 27 août 1786. (sans destinataire)

M. le Comte de Vaudreuil rend compte que M. Bernard de Marigny, lieutenant de vaisseau, l'informe que Madame sa mère, qu'il avoit eu la permission d'accompagner aux eaux est morte en route.

Cet officier, dans une lettre qu'il écrit à son Commandant, le prie d'intéresser les bontés de Monseigneur en faveur de ses deux soeurs qui se trouvent bien à plaindre par cette mort : Madame de Marigny jouissoit de 600 # de pension sur le fonds des Invalides comme veuve d'un officier ; la réversion de cette pension par égale portion de 300 # à chacune, est bien nécessaire à leur existence.

Madame la Maréchale de Castries qui s'intéresse au sort de Mesdemoiselles de Marigny parce qu'elle avoit de l'attachement pour leur mère, et qui connoît leur situation vraiment touchante, a déjà pressenti Monseigneur sur la demande qu'on lui fait aujourd'hui, et il a donné des espérances sur une grâce qui ne peut être plus justement appliquée.

 

"Rochefort, le 19 novembre 1786, (sans destinataire)

Votre lettre vient de m'être remise, Monsieur, elle est dattée du quinze septembre, le retard provient de moi-même qui, par cause d'une assés forte maladie au retour de Bagnères, n'ai pu rejoindre mon département plus tôt.

En raison de la pension de deux cents livres que le Roi a bien voulu accorder à mes soeurs sur les fonds des invalides ; je joins selon votre demande, Monsieur, leurs noms de bâtême et le lieu de leurs résidence.

Marie-Louise-Flore de Bernard de Marigny, épouse de M. de Mont, baron de Benque, demeure au château d'Eous  près Aurignac en Commenges.

Marguerite-Henriette-Monique de Bernard de Marigny, demeurant chez Madame de St-Ouen de Carrière à Toulouse. Toutes les deux, Monsieur, peuvent recevoir à cette capitale la pension que vous avez entre mains.

Je suis on ne peut plus sensible à votre attention, je vous prie de croire à ma reconnoissance et au sincère et parfait attachement avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

De Bernard de Marigny l'aîné."

______________________________

 

FRANÇOIS-RENÉ DE BERNARD DE MARIGNY (1760 - 1792)

ÉTAT DES SERVICES DE M. LE CHEVALIER DE BERNARD DE MARIGNY, LIEUTENANT DE VAISSEAU

- Fait aspirant de la marine le 27 juillet 1776

- Garde de la marine le 8 novembre 1778

- Enseigne de vaisseau en mai 1781

- Fait lieutenant en second d'apprentis canonniers à Rochefort le 23 novembre 1782

- Lieutenant en second de la compagnie des bombardiers au même port le 1er mai 1783

- A eu ordre du 12 mars 1785 d'aller suivre les opérations des forges de Ruelle où il a été depuis le 18 du même mois jusques & compris le 7 novembre suivant.

- A une lettre de satisfaction du ministre du 31 juillet 1784 relativement à sa bonne conduite dans la campagne & les combats sous les ordres de M. Le Bailly de Suffren.

FRAN_0162_15397_L-medium

 

(1) États détaillés des liquidations faites pendant l'année 1828 - Volume 4

(2) Marigny ou la mémoire assassinée - L'auteur, Stéphane Hiland, dit que la mère de Marigny était en cure à Barèges, il s'agit en réalité de Bagnères, selon les lettres écrites par le fils aîné, le général Vendéen, et  plus précisément de Bagnères-de-Luchon.

(3) Mémoires de la Marquise de La Rochejaquelein.

Archives Nationales - Fonds Marine - MAR/C/7/26 dossier 70 (Alexandre-Pierre-Gaspard) + MAR/C/7/26 dossier 71 (Augustin-Etienne-Gaspard) + MAR/C/7/26 dossier 73 (François-René)

AD17 - Registres paroissiaux et d'état-civil de La Rochelle et de Rochefort

AD31 - Registres paroissiaux d'Eoux et d'état-civil d'Aurignac

Revue d'Aquitaine : journal historique de Guienne, Gascogne, Béarn, ... - 9ème année - Tome IX - 1865

 

Publicité
Commentaires
La Maraîchine Normande
  • EN MÉMOIRE DU ROI LOUIS XVI, DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE ET DE LA FAMILLE ROYALE ; EN MÉMOIRE DES BRIGANDS ET DES CHOUANS ; EN MÉMOIRE DES HOMMES, FEMMES, VIEILLARDS, ENFANTS ASSASSINÉS, NOYÉS, GUILLOTINÉS, DÉPORTÉS ET MASSACRÉS ... PAR LA RIPOUBLIFRIC
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
Publicité