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La Maraîchine Normande
28 novembre 2019

SAINT-ÉTIENNE-LE-LAUS (05) GRENOBLE (38) - JEAN-JOSEPH BERTRAND, CONFESSEUR ET MARTYR DE LA FOI (1735 - 1798)

JEAN-JOSEPH BERTRAND
Confesseur et martyr de la foi.

St-Etienne-d'Avançon z


Jean-Joseph Bertrand naquit à Saint-Étienne-d'Avançon, le 25 février 1735, de Joseph Bertrand, parent de la Soeur Benoîte, et de Benoîte Imbert, filleule elle-même de la bergère du Laus.

Il commença ses études de latin chez le prieur du lieu, François Crudy, et alla les continuer au collège des jésuites à Embrun.

Ordonné prêtre par Mgr de Fouquet en 1759, il fut nommé vicaire d'Espinasses où il demeura vingt ans, édifiant tout le monde par ses belles vertus.

En 1780, il fut désigné pour prieur-curé de St-Étienne d'Avançon, sa paroisse natale. Là encore, il s'affirma comme un saint.

Bertrand signature z

En 1792, il prêta serment, mais se rétracta. Dès lors, sa situation devenait critique, à cause surtout du maire jacobin de la localité, le citoyen Vaillant. Il résolut d'émigrer et, après de touchants adieux à ses paroissiens, il partit pour la terre d'exil. Il se rendit d'abord à Lorette qui lui rappelait si bien le sanctuaire de Laus, puis vint se fixer à Rome.

Cependant, après le 9 thermidor, il crût pouvoir rentrer dans sa paroisse. Mais le Directoire, ayant rouvert contre les prêtres fidèles une persécution qui dura de septembre 1797 jusqu'à la fin de 1799, il fut obligé de se cacher et de vivre dans les bois.

Dénoncé au district d'Embrun, par trois mauvais sujets dont le curé intrus, il fut arrêté et conduit à la prison de Gap. Là, un médecin et une pieuse dame, pour le sauver, l'engagèrent à s'avouer malade, - il l'était en effet -, et à se faire soigner à l'hôpital, d'où on espérait le faire évader. Mais il refusa de se prêter à ce saint stratagème.

Il fut donc conduit à Grenoble et traduit devant une commission militaire de huit membres.

Ce tribunal, pour constater l'identité du prévenu, avait cité trois témoins de St-Étienne, qui, pour le sauver, déclarèrent ne pas le connaître. "Et vous, lui dit-on, les connaissez-vous ? - Ne le voulez-vous pas, répondit-il, puisque ce sont mes meilleurs paroissiens."

Il fut donc condamné à mort, et, le lendemain, 26 ventôse an VI (16 mars 1798), il tombait sous les balles des soldats.

L'extrait de son jugement et un linge teint de son sang seraient conservés à St-Étienne-d'Avançon.

 

bertrand décès montage

 

Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes - F. Allemand - 1911

AD38 - Registres d'état-civil de Grenoble - 9NUM/5E186/24/37 - vues 59 et 60

 

 

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