Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Maraîchine Normande
10 avril 2019

REDON (35) VALLERY (89) - LOUIS-MARIE LEVESQUE, COMTE DE LA FERRIÈRE, LIEUTENANT-GÉNÉRAL (1776 - 1834)

LOUIS-MARIE LEVESQUE, COMTE DE LA FERRIÈRE,
Lieutenant-général, Pair de France, Grand'croix de l'Ordre de la Légion d'Honneur, Grand'croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Chevalier de l'Ordre impérial de la Couronne de Fer d'Autriche, Officier de l'Ordre de Léopold de Belgique.

Levesque de la Ferrière 3 zz

Fils de François-Marie et de Françoise-Agathe Hervé, Louis-Marie Lévesque de la Ferrière, naquit à Redon (Ille-et-Vilaine), le 9 avril 1776 et fut baptisé le 11 ; issu d'une famille ancienne et honorable, il reçut une éducation brillante ; il se destina à l'état militaire et entra au service à seize ans, comme sous-lieutenant ; il fut successivement lieutenant en l'an II, aide-de-camp du général Monnet en l'an III, capitaine en l'an V, commandant des guides de l'Ouest [Il reçut du général Hédouville l'honorable mission de porter au 1er Consul la pacification d'une des parties de l'Ouest], chef d'escadron en l'an VIII, major du 3e de hussards en 1806, colonel de ce régiment en 1807 ; général de brigade en 1811, général major des grenadiers de la garde impériale et lieutenant-général en 1813.

Levesque baptême z

Il fit toutes les campagnes du Nord, du Rhin, de Moselle, de Prusse, de Pologne, d'Espagne, de Portugal. Dans les divers commandements dont il fut chargé, il se fit remarquer par sa bravoure et ses talents militaires ; blessé dès le commencement de la guerre, à Kayserlauten, il entra le premier en Bohême avec 400 hussards, enleva un dépôt à l'ennemi et fit 200 prisonniers. On le vit à la bataille d'Austerlitz suivi de quelques hommes, sur le front d'un corps de grenadiers russes qu'il enfonça, enlever une pièce de canon ; seul dans les rangs ennemis, deux fois enveloppé et deux fois sauvé, chargeant personnellement avec des troupes d'élites, enlever à Olmutz, des grandes gardes jusque sur les glacis. Il fut blessé grièvement d'un coup de biscayen à la bataille d'Iéna, à la tête du 3e de hussards, si connu par sa valeur et sa discipline ; se couvrit de gloire à Alba de Tormis, à Redinha, au passage du Col de Banos, à Miranda de Corvo (Espagne et Portugal), où il fut atteint, dans l'espace d'un quart-d'heure de deux coups de feu ; à Gustadt, à Friedlang, où il commandait la cavalerie ; à la bataille de Leipzic, où il conserva toute la journée une position importante, et où il fut blessé ; à Hanau, où à la tête de la cavalerie de la garde il fit ce passage qui contribua si puissamment à sauver l'armée ; enfin dans cette terrible campagne de 1814, pendant laquelle, suivi des grenadiers de la garde impériale, défendant son pays, il combattit vaillamment à Chaumont, à Montmirail, à Château-Thierry, à Montereau ; reprit Rheims, où il enleva le corps ennemi en entier, et se distingua encore à la prise de Craonne et à la bataille de Craonne, où il succomba, après avoir passé un défilé important. Vingt pas en avant de son état-major, au milieu de la mitraille ennemie, il fut atteint par un boulet qui lui enleva la jambe gauche, un second éclat pulvérisa son cheval, emporta le pommeau de son sabre et la corne de son chapeau. Il fut amputé sur le champ de bataille ; l'Empereur exprima des regrets de la perte qu'il venait de faire.

bataille de Craonne par Théodore Jung z

Rapporté à Paris, peu de jours après, il y entra entouré de ses vieux grenadiers couverts de blessures comme lui.

Tant de valeur et de services n'étaient pas restés inaperçus de l'Empereur. La Ferrière avait été nommé membre de la Légion d'Honneur en l'an XII, officier en 1807, commandant en 1808, grand officier en 1814 ; chevalier de l'Ordre de la Réunion en 1813 ; chevalier de l'Ordre impérial de la Couronne de Fer en 1814, baron, comte de l'Empire et chambellan de l'Empereur.

Sous la Restauration, il fut nommé chevalier de Saint-Louis et inspecteur-général de la cavalerie.

signature z

A peine remis de ses blessures, on le vit inspecter deux divisions. Il avait été appelé par le roi pour créer et commander l'École royale de cavalerie à Saumur. "Elle ne peut être en de meilleures mains, dit-il, qu'elle y reste. Puis se souvenant qu'il l'avait vu tomber à ses côtés à Craonne, il l'appela à la chambre des Pairs. Après les Cent-Jours, le roi ne confirma pas cette nomination, et lui rendit seulement le commandement de l'École. En trois ans, il la porta au plus haut degré de prospérité. La ville de Saumur, reconnaissante de tout le bien qu'il avait fait au pays, lui vota une épée d'honneur, et, avec la permission du Roi, le maire de la ville vint lui offrir, au nom de ses concitoyens, cette épée, titre précieux de famille, à sa terre de la Ferrière, qu'il habitait alors. La loi de retraite l'avait atteint comme amputé. Il reçut à cette époque la croix de commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1821, la grand'croix de la Légion d'honneur, en 1823, la grand-croix de St-Louis.

Sorti des rangs de l'armée pur de toute vexation, ayant servi avec un désintéressement qui n'a jamais failli, aimé, respecté du soldat dont il avait toujours partagé les dangers et qu'il avait tant de fois conduit à la victoire, le comte de la Ferrière vivait du patrimoine de ses pères. Il fut nommé membre du conseil général du département d'Ille-et-Vilaine ; mais il ne put y siéger ; il voulait désormais fixer sa demeure dans le département de l'Yonne, où il avait acquis la terre de Vallery. Là, pendant douze ans, il s'attacha à faire le bien de sa commune et de son canton ; vivifiait le pays par ses travaux agricoles, employait sa fortune à faire travailler de nombreux ouvriers. Bon, généreux, il aida de ses conseils et de son appui tous ceux qui s'adressèrent à lui. Personne ne peut dire l'avoir sollicité, et n'avoir pas trouvé en lui une bienveillante protection. Il était doué d'un beau physique, réunissait les qualités du coeur et de l'esprit ; son aménité, sa politesse charmaient ceux qui le fréquentaient ; sa conversation était entraînante.

Levesque de la Ferrière zzzz8

 

Choisi en 1831 par la garde nationale à cheval de Paris, pour la commander, on le vit accourir au milieu d'elle lorsque Paris fut affligé du choléra, comme il fut toujours à sa tête, malgré ses infirmités, dans les jours de désordre et de trouble. Rappelé par le Roi des Français à la chambre des Pairs en 1832, son vote y fut toujours consciencieux at pour le bien de son pays. Nommé trois fois membre du Conseil général du département de l'Yonne, la dernière fois en 1833, par le suffrage unanime des électeurs du canton de Chéroy qu'il représentait, il voulut s'y rendre, malgré les souffrances qu'il ressentait, funeste précurseur de la perte que ses amis étaient destinés à faire bientôt. Il succomba, en effet, après une courte maladie, le 22 novembre 1834, à l'âge de 58 ans, d'un dépôt à la tête, suite de ses glorieux services et de 14 blessures. Il vit la mort sans effroi, mourut chrétiennement, entouré de ses amis, dans les bras d'une épouse qu'il aimait tendrement et qui reste inconsolable de sa perte. (Il s'était marié en 1815 à Mlle Foullon de Doué, fille de M. Foullon de Doué, ancien intendant du Bourbonnais).

Les regrets de tous les habitants l'accompagnèrent à sa dernière demeure ; la garde nationale de son canton tint à honneur de garder ses restes précieux, jusqu'à l'instant où ils furent déposés dans le cimetière de Vallery. Ils sont dans le caveau d'une chapelle sépulcrale que sa veuve a fait élever à sa mémoire. Il n'a pas eu d'enfants et ne laisse pour héritiers de son nom que deux neveux, enfants de son frère, Eugène-Joseph-Stanislas Foullon d'Escotiers.

Monographie_de_la_paroisse_de_[

 

D'un caractère brusque et emporté, d'un ton de parole empreint d'une certaine emphase, le général de La Ferrière, était cependant aimé de la population de Vallery. Il entamait volontiers la conversation avec les paysans, les tutoyait familièrement, s'intéressait à leurs affaires. A cause de la privation de sa jambe, il ne se promenait guère qu'à cheval dans la campagne.

Un jour qu'il passait auprès d'un nommé Hautcoeur, gardant ses vaches dans un pâturage, celui-ci l'interpelle et se plaint à lui de ce que son garde lui a tué son chien. Le chien du vacher à ce qu'il paraît, hargneux de son naturel, avait attaqué et harcelé avec acharnement le chien du garde qui après quelques efforts infructueux pour repousser l'adversaire, à la fin, impatienté, l'avait tué d'un coup de fusil, pour mettre un terme à la bataille. "Ton chien était-il bon ?" demanda le général d'un ton sévère,  et après la réponse qui ne pouvait guère manquer d'être affirmative, "Tiens, lui dit-il, voilà dix francs". Le père Hautcoeur trouva que ce n'était pas beaucoup. Mais néanmoins, il les empocha sans répliquer. Le général voulait être juste avant tout. C'était le chien du vacher qui avait attaqué.

Quand il mourut à Vallery, le 22 novembre 1834 encore dans la force de l'âge, son éloquent panégyriste, M. Bérault, curé de Dian, put dire du haut de la chaire de vérité, avec une apparence d'exagération que lui passa volontiers son auditoire : "Que nos larmes, mêlées à nos prières, tombent avec nos regrets et l'eau sanctifiée sur ce cercueil honoré que nous allons déposer non loin des cendres héroïques du Grand Condé. Ces deux guerriers éminemment français peuvent reposer à côté l'un de l'autre ; les restes des braves sont frères. Ils ont tous deux versé leur sang pour la défense et la gloire de la patrie. Que le même temple protège donc leurs dépouilles mortelles, que la même terre sainte les recouvre, ainsi rapprochés comme ils le sont par une valeur éclatante."

Mme la contesse de La Ferrière, née Appoline Foullon de Doué, était la petite-fille de l'intendant Foullon, l'une des premières victimes de la Révolution. Remplie d'une affection et d'une admiration enthousiastes pour son mari, elle désirait vivement le faire inhumer et lui ériger un monument funéraire dans l'église même de Vallery. Les règlements de police et le peu de bonne volonté de M. Front, alors curé de la paroisse, s'y opposant, elle s'arrangea de façon à rapprocher le plus possible de la dite église la dernière demeure de son cher défunt. Elle alla trouver M. le maire et obtint de lui dans le cimetière commun la concession d'un carré de terrain contigu au mur (pignon) de la chapelle de la Sainte Vierge du côté regardant le nord. Elle y établit d'abord un caveau pour le général, s'y ménageant à elle-même une place. Puis après des instances réitérées, elle fut autorisée à adosser au mur de ladite chapelle, un monument en forme d'oratoire funéraire sur le plan d'un architecte de Paris nommé Lorenzo. Le Conseil de fabrique donnant son consentement (délibération de 1834), avait mis pour condition que Mme s'engagerait à ouvrir à ses frais une fenêtre au couchant pour éclairer la chapelle de la Vierge dont l'oratoire devait masquer la fenêtre au nord, et, pour la symétrie de l'architecture, pareille fenêtre devait être aussi ouverte à la chapelle saint Louis, faisant au midi le pendant de celle de la Vierge, et Mme de La Ferrière sembla oublier ses engagements. Aussi, M. Front en conçut contre elle une mauvaise humeur qu'il ne manqua point de lui faire sentir.

L'oeuvre de M. Lorenzo ne se distingue guère que par sa masse peu élégante et son architecture dépourvue de cachet religieux. Quand on entend dire à certaines personnes qui ont dû être bien informées que Mme la comtesse a dépensé pour cette construction vraiment insignifiante, une cinquantaine de mille francs, on en demeure stupéfait. Une ordonnance royale du 15 février 1842 l'érigea en oratoire privé sous la surveillance de M. le curé.

La statue du général en grand uniforme y repose dans l'attitude de la méditation sur un sarcophage en marbre noir. La tête, selon le dire de ceux qui ont connu M. de La Ferrière, est d'une ressemblance frappante. Le sculpteur dissimula sous une draperie la place de la jambe disparue par suite d'une glorieuse blessure. L'auteur qui a signé cette représentation du nom de Karl Elshoell a évidemment voulu imiter la pose de celle du prince Henri II de Condé. Quoique son oeuvre ne soit pas sans mérite, elle est loin d'avoir le naturel, la souplesse en un mot, la valeur artistique du modèle. Sur le sarcophage est gravée en lettres dorées l'épitaphe suivante :

Louis-Marie Levesque
Comte de La Ferrière
Lieutenant général, pair de France
Grand'croix de l'Ordre royal militaire de St-Louis
Grand'croix de l'Ordre de la Légion d'honneur
Chevalier de l'ordre impérial de la couronne de fer
d'Autriche
Officier de l'ordre de Léopold de Belgique
Né à Redon, département d'Ille-et-Vilaine
Le 9 avril 1776
Décédé à sa terre de Vallery
Le 22 novembre 1834
Colonel de la Garde nationale à cheval de Paris
Membre du Conseil général de l'Yonne.

 

A l'inscription ci-dessus, est joint un écusson symbolique soutenu par deux lévriers. Il porte les quatre croix pendantes, les trois étoiles du grade, les quatre chevrons des campagnes et l'hermine de la Pairie française, le tout embrassé dans la branche de laurier justement acquise à ses glorieux services.

Levesque de la Ferrière armes Z

Tout cela ne suffisait pas à Mme de La Ferrière pour la glorification de celui qu'elle pleurait. Elle oubliait volontairement sa promesse d'ouverture des fenêtres dont nous avons parlé ci-dessus. Elle rêvait de transformer la fenêtre de la chapelle de la Vierge, qu'obstruait un des murs de son oratoire sépulcral, en une haute et large ouverture qui permit aux fidèles assistants aux offices et aux visiteurs de l'église admirant le mausolée du prince de Condé, de contempler facilement et d'admirer celui du général son mari. Mais M. le curé Front, et à son instigation, le Conseil de fabrique, se repentant des concessions déjà accordées, demeurèrent sourds aux expressions réitérées de cette nouvelle exigence d'où, de la part de Madame, une grande irritation contre M. le curé, au point qu'abandonnant en quelque sorte Vallery comme paroisse, elle adopta Villethierry, localité voisine pour y remplir ses devoirs religieux. Elle s'y faisait conduire en voiture les dimanches et fêtes.

Le 8 mars 1847, le chef de l'opposition au projet de Mme la comtesse de La Ferrière, passa de vie à trépas, M. Front étant mort, la paroisse de Vallery, à cause du mauvais état de la maison curiale fut laissée momentanément sans pasteur.

Cette maison curiale tombait de vétusté ; un architecte avait déclaré (rapport du 11 juillet 1840) que son état de délabrement annonçait la misère tant par les dispositions des bâtiments que par leur état de ruine et Mgr l'archevêque de Sens avait mis les habitants de Vallery en demeure ou d'en acheter ou d'en faire construire un autre. La fabrique non plus que le Conseil municipal n'avaient de fonds à cet effet.

Mme de La Ferrière avisée par ce dernier de cette situation embarrassante, saisit avec empressement l'occasion qui lui parut favorable à l'accomplissement de son obsédant désir. Elle était à Paris, d'où elle répond au Conseil municipal à la date du 15 avril 1847 : "En cette occasion (écrit-elle), comme je l'ai fait jusqu'ici, pour être utile à la commune, je m'adjoindrai à cette dépense de la construction d'un presbytère. Cependant j'y mets une condition : c'est que le conseil municipal me donne le droit quand je le voudrai d'ouvrir une entrée dans l'église à la chapelle bâtie à la mémoire de M. de La Ferrière ... à mes frais, sans nuire en rien à la solidité de la chapelle de la sainte Vierge ... Cette permission de votre part n'est point douteuse. Ce ne serait donc que le nouveau curé qui pourrait y mettre obstacle comme l'ancien l'a fait."

Le Conseil municipal savait Mme de La Ferrière généreuse et surtout quand il s'agissait de la faire par une marque d'honneur accordée à la mémoire de son défunt mari, c'est pourquoi il n'hésita pas un instant à lui envoyer l'autorisation sollicitée et tant désirée par elle. La pièce écrite constatant cette faveur porte que "Mme de La Ferrière peut faire ouvrir une baie donnant dans l'église de deux mètres vingt-trois centimètres de haut, sur un mètre quarante-huit centimètres de large à ses frais et à ses risques et périls." Le nouveau curé qui fut nommé d'après les promesses sérieuses de la commune de faire construire un presbytère, ne demandant pas mieux que d'être bientôt logé d'une façon convenable, se garda bien de faire de l'opposition. Mme la générale triomphait sur toute la ligne. On peut croire qu'elle ne perdit point de temps pour faire pratiquer l'ouverture obtenue par de si persévérants efforts.

Quand on fut en train de mettre en évidence la statue de M. le comte de La Ferrière, on excéda bien quelque peu les mesures prescrites mais personne ne s'en plaignit, et une fois de plus se trouva vérifié ce dicton : Ce que femme veut, Dieu le veut.

_______________________

Joseph-Pierre-François-Xavier Foullon

Fille de Joseph-Pierre-François-Xavier Foullon de Doué, né et baptisé à Saumur, Notre-Dame de Nantilly (Maine-et-Loire), le 31 janvier 1750 ; mort au château de Bellefontaine (Val-d'Oise) le 14 juillet 1828, inhumé au Père-Lachaise le 22 ; Avocat du Roi au Châtelet le 16 mars 1768 ; Maître des requêtes du 11 février 1775 à la Révolution ; Sous-Intendant de Moulins du 27 juillet 1788 à 1789 ; Retiré à Saumur puis émigré d'abord en Angleterre, ensuite en Belgique et enfin en Allemagne, à Hambourg, où il demeura d'avril 1793 à l'an VIII ; rentré en France en 1800 ; Conseiller d'État honoraire le 5 juillet 1814.

Mariage à Bruxelles, Saint-Jacques sur Coudenberg (Belgique), le 6 février 1771 et par contrat du 5 devant Bodesse, notaire à Bruxelles, avec Isabelle-Jacqueline-Joséphine, comtesse Depestre, baptisée à Bruxelles, Saint-Jacques sur Coudenberg, le 18 octobre 1752 ; morte à Paris IIe le 28 avril 1824, inhumée au Père-Lachaise le 30 ; fille de Julien-Ghislain Depestre, marquis de La Tournelle, comte de Seneffe, comte de Turnhout, né et baptisé à Ath, Saint-Julien, le 22 janvier 1725 ; mort le 21 janvier 1774, obsèques à Bruxelles, Saint-Michel et Sainte-Gudule, le 23 ; manufacturier, fournisseur de l'armée du maréchal de Soubise (1761), marquis de La Tournelle (1765) ; comte de Seneffe et de Turnhout (1768) ; secrétaire du Roi ; marié à Anvers, Saint-Jacques (Belgique) le 17 août 1751 et par contrat du 17 devant Huybrechts, notaire à Anvers, à Isabelle-Claire Cogels, baptisée à Anvers, Saint-Jacques, le 21 juin 1727 ; morte à Paris, Saint-Eustache, le 26 juin 1788.

De ce mariage sont nés : Isabelle-Joséphine, née le 18 décembre 1771 ; Bénigne-Eugène, née le 9 février 1774 ; Joseph-Julien, né le 11 mars 1775 ; Joseph-Louis, né le 24 août 1776 ; Adélaïde-Charlotte, née le 12 octobre 1777 ; Amélie-Joséphine, née le 10 janvier 1779 et Appoline-Fortunée.

Appoline-Fortunée Foullon de Doué, née le 13 août 1780, baptisée à Paris, Saint-Eustache, le 14 ; mariée à Paris Ier, le 30 janvier 1815 et par contrat du 28 signé du Roi et de la Famille royale devant Camusat, notaire à Paris, à Louis-Marie Levesque, comte de la Ferrière ; elle est décédée à Vallery, le 12 janvier 1854.

Foullon comtesse décès 1854 z

 

Monographie de la paroisse de Vallery, au diocèse de Sens - Abbé Heurley - 1913

Annuaire historique du département de l'Yonne - volume 1 - année 1837

AD35 - Registres paroissiaux de Redon

AD89 - Registres d'état-civil de Vallery

Archives Nationales - Base Leonore

 

Publicité
Commentaires
La Maraîchine Normande
  • EN MÉMOIRE DU ROI LOUIS XVI, DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE ET DE LA FAMILLE ROYALE ; EN MÉMOIRE DES BRIGANDS ET DES CHOUANS ; EN MÉMOIRE DES HOMMES, FEMMES, VIEILLARDS, ENFANTS ASSASSINÉS, NOYÉS, GUILLOTINÉS, DÉPORTÉS ET MASSACRÉS ... PAR LA RIPOUBLIFRIC
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
Publicité