Né à Couffé, département de la Loire-Inférieure, le 14 avril 1756, fils d'Alexis, maître chirurgien, et de Marie Deshaye, M. Jean-Jacques Barbot se sentit de bonne heure un penchant irrésistible pour l'étude. Il s'y livra avec ardeur, mais les évènements l'engagèrent, en 1793, à prendre parti dans l'armée royale d'Anjou.
M. Barbot fut d'abord attaché comme officier à l'état-major, sous les ordres de M. de Bonchamps, et ensuite à celui de M. de La Rochejaquelein. En 1794, il fut chargé d'un commandement bien important, sur la rive gauche de la Loire, dans un canton rapproché de la ville de Nantes, celui de la Chapelle-Basse-Mer, le Loroux et Saint-Julien. En 1795, il fut nommé, par le général Stofflet, major de division du Fief-Sauvin. Le général d'Autichamp le maintint, en 1796, dans ce poste, où il a commandé encore, en 1815, sous les ordres du même général.
En 1816, M. Jean-Jacques Barbot fournit l'état de ses services à la commission d'examen des officiers vendéens, qui fut présidée, à Paris, par M. le général Beurnonville.
M. Barbot fut toujours considéré, par ses compagnons d'armes, comme un des plus braves officiers de l'armée vendéenne. On peut dire de lui, sans blesser la vérité, qu'il fut toujours un preux, loyal et vaillant soldat. En récompense de ses services, il obtint le grade de lieutenant-colonel en retraite, ainsi que le croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Les moments de loisir que lui avait laissés l'état militaire, M. Barbot les avait consacrés à l'étude, à celle des lettres surtout, qui faisaient le charme de ses derniers jours. Aussi possédait-il une grande instruction.
D'une piété éclairée, douce, fervente, il était d'une grande sévérité de moeurs et toujours bon et bienveillant avec tout le monde. Ses qualités et ses vertus lui avaient concilié l'estime et l'amitié générales, et ce ne fut pas sans surprise que l'on remarqua la douleur que lui causa la lecture de l'article de la Biographie de Michaud, où il était si dangereusement calomnié.
Cet article causa à M. Barbot un chagrin d'autant plus vif, que ce fut bien tard, et au mois d'octobre 1820 seulement, qu'il en eut connaissance.
Il ne perdit pas alors un seul moment pour en faire l'objet de la plus pressante réclamation, et M. Michaud lui promit de rétablir la vérité dans un "supplément", qui n'a jamais paru, où devait être inséré un article faisant surtout ressortir la différence qui existait entre M. Barbot (Jean-Jacques), et un certain Barbot, de Jallais, à qui doivent revenir ces faits graves.
Voici ce que nous lisons la Biographie des Hommes vivants de M. Michaud (tome Ier, année 1816) :
"Barbot (Jean-Jacques), habitant de Jallais, dans le département de Maine-et-Loire, fut, en 1793, l'un des chefs royalistes du canton de Coron, puis major de la division de Scheton, et enfin, commandant des chasseurs de Stofflet. Il dirigea, en 1795, la troupe qui investit le château où Marigny se trouvait malade, et fit traîner ce malheureux chef dans un champ voisin, où on le fusilla. Barbot se rangea ensuite ouvertement du parti des républicains, et fut nommé adjoint de la commune de Saint-Sauveur de Landemont, et ensuite receveur des contributions." ...
M. Michaud avait confondu M. Barbot Jean-Jacques avec un certain Barbot de Jallais, auteur des faits susénoncés, lequel n'était même pas son parent, et habitait Jallais. M. Jean-Jacques Barbot n'a jamais demeuré, lui, dans la commune de Jallais.
CHAMTOCEAUX (Près Ancenis - Loire-Inférieure) 21.8bre.1820
BARBOT
Monsieur,
Je viens de lire pour la première fois la Biographie des hommes vivants que vous avez imprimée au mois de 7bre 1816. Je n'ai pas été peu surpris de me voir figurer dans cet ouvrage avec qualifications infamantes. Voici l'article : tome 1er, page 197.
"Barbot (Jean-Jacques) habitant de Sallais dans le Département du Maine et Loire, fut en 1793 l'un des Chefs Royalistes du Canton du Coroux, puis Major de la Division de Scheton, et enfin Commandant des Chasseurs de Stofflet. Il dirigea en 1795 la troupe qui investit le Château de Souliers, où Marigny se trouva malade, et fit trainer ce malheureux Chef dans un champ voisin, où on le fusilla. Barbot se rangea ensuite ouvertement du Parti Républicain, et fut nommé adjoint de la Commune de St Sauveur de Laudemont, et ensuite Receveur des Contributions".
D. P.
Reprenons :
Barbot Jean-Jacques, habitant de Sallais, on a voulu dire, sans-doute, Jallais. Je n'ai jamais habité Jallais, la suite le prouvera ; fut en 1793 l'un des Chefs Royalistes du Canton du Coroux, dites du Loroux, à cette époque, c'étoit Monsieur Désigny qui commandoit ce poste, et qui a été guillotiné à Nantes en 1794 lors de notre retour du Mans. Moi , j'étois alors sous les ordres de M. De Bonchamp et ensuite Floriot, il est vrai que j'ai été nommé Chef de cette division au mois de juin 1794 ainsi que je peux le prouver par le Brevet que Stofflet m'a délivré et que j'ai en original sous les yeux. Et enfin, Commandant des Chasseurs de Stofflet, il dirigea en 1795 la troupe qui investit le Château de Souliers où Marigny se trouva malade, fit trainer ce malheureux Chef ...
Ici, il se trouve un anacronisme que je vais prouver par l'ouvrage même que vous avez imprimé. Lisez la page 305 1er tome, vous trouverez Bernard de Marigny, oncle du Général Vendéen qui périt en 1794, ce n'est donc pas en 1795.
Parcourons le détail de cette action : il est certain que c'est en 1794 que ce malheureux Marigny périt. J'ignore quel mois. Ce doit être juin. Très certainement je n'ai pas commandé cette action, il y avait même un obstacle invinsible : cette année 1794, je reçu au mois d'avril une balle dans le genou droit qui me retint couché jusqu'au mois de juin. Le Général Stofflet m'envoya le 1er de ce mois pour organiser et commander la Division du Loroux, à peine pouvois-je soutenir le cheval. Il m'auroit été impossible de parcourir tant de chemin, même à cheval, je prouverai à MM. D. et P. tout ce que je viens d'avancer par des pièces originales, s'ils l'exigent. Je n'étois donc pas Commandant des Chasseurs de Stofflet, et par suite ce n'est donc pas moi qui ai fait périr Marigny. D'un autre côté, en 1794, j'étois Major de la Division Chetou.
Barbot se rangea ensuite ouvertement du Parti Républicain - voilà ouvertement une calomnie atroce. Ceux qui me connoissent et qui ne m'ont pas perdu de vue depuis le commencement de la révolution, ne feront que rire de cette inculpation très vague. Non, Monsieur, jamais et très certainement jamais, je n'ai été un instant républicain. Dès 1792, je fus obligé de quitter ma maison pour cause d'aristocratie ; en 1793, la guerre pour le Roi s'étant allumée dans la Vendée, j'y passai et je n'ai cessé de me trouver à mon poste jusqu'aux 100 jours inclusivement, ainsi que je peux encore le prouver par le Brevet de Major Divisionnaire que m'a délivré le Général d'Autichamp. Sa Religion est assez connue pour n'être pas bien persuadé qu'il n'auroit jamais voulu confier un poste si important à un homme qui auroit été ouvertement républicain, on ne lui pardonneroit pas dans notre parti une erreur si grossière.
Maintenant, si on doit des égards aux vivants comme le porte l'épigraphe de l'ouvrage dont il est cas, je le demande à MM. D. et P. s'ils tiennent bien parole à mon égard. Ne suis-je pas en droit de vous demander leurs noms afin que je puisse répondre à leur inculpation déshonorante mais avant tout, à leur décharge que tout ce qu'ils ont avancé est vrai ; que Barbot habitant de Jallais, commandant la 1ère compagnie des Chasseurs de Stofflet en 1794 et 1795, a commandé ceux qui ont fait périr Marigny ; que Barbot a été accusé parmi nous dans les 100 jours et avant cette époque de républicanisme, pour avoir servi avec la gendarmerie et les gardes des Communes, que M. Barré notre Sous-Préfet (Beaupreaux) soldait pour combattre les déserteurs qui ne vouloient pas servir Bonaparte en 1812, mais ce Barbot et moi faisons deux individus, servant dans la même armée avec des grades bien différents, nous portons le même nom, sans être parents, au reste ce Barbot habite encore Jallais, et est assez galant-homme pour convenir qu'en toute sa conduite, il a agi par ordres supérieurs.
Mais, Monsieur, comment effacer les calomnies qui pèsent ici sur moi ? L'ouvrage que vous avez imprimé attestera à la postérité que j'ai agi avec cruauté et que, par une légèreté inconcevable, j'ai passé dans le parti que je n'ai cessé de combattre jusqu'à ce jour puisque ces Messieurs ont pris l'engagement d'avoir des égards aux vivants, moi je ne leur en demande point, mais je veux justice, et une justice authentique :
1° par la voie des journaux
2° par une réponse précise à cette lettre souscrite de ces Messieurs, auteurs de mon article.
C'est, sans doute, une méprise de nom, mais vous sentez que mon honneur est trop vivement attaqué pour que je reste tranquille sous une pareille inculpation.
J'ai l'honneur d'être,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur
BARBOT
Chevalier de Saint-Louis
Le Colonel Vendéen Retraité, Chevalier de Saint-Louis, soussigné, beau-frère de Jean-Jacques Barbot, se joint à celui-ci pour prier instamment M. L.G. Michaud, de vouloir bien faire ce que la probité de l'honneur exige en pareille circonstance.
Son très humble et très obéissant serviteur
Palierne
Ancenis le 24 Octobre 1820 (AD85 - 1 J 1982)
A la suite de la réclamation de M. Jean-Jacques Barbot, M. Michaud lui écrivit la lettre suivante :
"Paris, le 27 octobre 1820.
Monsieur,
Je regrette beaucoup que vous ne m'ayez pas adressé plus tôt votre réclamation, et je le regrette d'autant plus que depuis longtemps, j'ai cessé d'avoir des relations avec MM. D. et P., auteurs de cet article publié en 1816. Depuis cette époque, j'ai publié les volumes suivants, et chaque publication a été accompagnée d'un errata, où il m'eût été très facile de faire entrer ce qui vous concerne. Ne pouvant mieux faire aujourd'hui, je dois vous assurer que mon projet étant de publier un "nouveau supplément" dans le courant de l'année prochaine, j'y ferai insérer un article qui établisse positivement la différence qu'il y a entre M. Barbot de Jallais, et vous, monsieur. Je regrette beaucoup de n'avoir pas à faire plus tôt ce supplément, et que vous ayiez laissé écouler près de cinq ans sans m'adresser une plainte aussi juste.
J'ai l'honneur d'être bien parfaitement, Monsieur, votre très-humble et obéissant serviteur,
Signé, MICHAUD.
A Monsieur le chevalier Barbot, à Champtoceaux, près d'Ancenis."
M. Michaud, en effet, suivant sa promesse, ne laissa pas longtemps subsister l'erreur, ou du moins, il la rectifia dans le "Journal des Villes et Campagnes, du mois de janvier 1821, recueil dont il était alors directeur et propriétaire, et dans lequel, en retraçant la vie de M. Barbot, il exprima, en outre, d'une manière digne, tous les regrets qu'une erreur de cette nature lui avait causés.
Voici la lettre que M. Michaud écrivit à M. Barbot pour lui annoncer cette rectification :
"Paris, le 20 février 1821.
Monsieur,
J'ai annoncé, le mois dernier, dans le "Journal des Villes et Campagnes, l'erreur qui a été faite à votre égard dans la Biographie des Hommes Vivants". C'est le seul journal dont j'aie pu disposer pour cela, et il est très répandu dans vos contrées. Je la relaterai encore dans le "Supplément" qui doit être imprimé vers la fin de cette année (ce supplément n'a jamais été publié). C'est tout ce qu'il m'est possible de faire.
J'ai l'honneur d'être très parfaitement, Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur,
Signé, MICHAUD.
A Monsieur le chevalier Barbot, à Champtoceaux, près Ancenis."
A cette même époque, M. Barbot ayant appris que madame la marquise de La Rochejaquelein faisait préparer une nouvelle édition de ses Mémoires, s'adressa à cette dame pour la prier de lui venir en aide pour sa réhabilitation.
M. Barbot, peu de temps après, reçut de la noble marquise la lettre suivante ... :
"Paris, le 26 mars 1822.
Je crois, Monsieur, que Dieu vous a inspiré en vous décidant à m'écrire dans l'instant où je fais réimprimer mes Mémoires. Votre lettre exprime si bien la douleur d'une âme généreuse injustement accusée, que j'ai suspendu l'impression, et j'ai fait prendre les informations les plus précises. Je vous annonce donc que j'ai la joie de publier votre justification, et d'effacer pour jamais l'article mensonger de la Biographie, qui, sans amour-propre, ne sera jamais ni lue ni crue comme mes Mémoires dont le seul mérite pour moi, que je réclame, est de bonne foi ; car le mérite de l'intérêt vient de notre admirable conduite à tous, étonnants et héroïques vendéens ! Le chevalier de Lostanges, à qui j'ai montré hier votre lettre, est ravi de ce que je vous rends une justice complète. Croyez que mon coeur, tout vendéen, voudrait contribuer à adoucir les peines de mes anciens camarades, et que cela seul peut calmer les miennes.
Croyez, Monsieur, à l'estime distinguée avec laquelle j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissante servante.
Signé, DONISSANT,
MARQUISE DE LA ROCHEJAQUELEIN.
A Monsieur Barbot, chevalier de Saint-Louis, receveur-particulier à Champtoceaux, près Ancenis."
Madame la marquise de La Rochejaquelein voulut, en effet, coopérer de tout son pouvoir à la complète justification de M. Barbot, en insérant, dans la cinquième édition de ses Mémoires (Paris, 1822, p. 412), et dans la sixième édition (Paris 1833, p. 399), la note suivante :
"L'article de la Biographie des Hommes Vivants relatif à M. Barbot Jean-Jacques, est tout à fait controuvé. J'ai pris, à cet égard, les informations les plus exactes, et je certifie que ce brave officier n'a jamais varié un instant dans sa conduite, qui est sans tache. Il jouit de l'estime la mieux méritée sous tous les rapports. Il est aujourd'hui chevalier de Saint-Louis et receveur-particulier à Champtoceaux, département de Maine-et-Loire." (Extrait des Mémoires de Mme la marquise de La Rochejaquelein).
Veuf de Marie-Rose Palierne, M. Barbot est décédé à Champtoceaux, le 9 juillet 1845, dans sa quatre-vingt-dixième année.
Si les regrets que cette mort a laissés parmi ses nombreux amis et concitoyens, ont été vifs et bien sentis, ils ont été surtout bien amers pour les indigents de sa commune sur lesquels sa main, toujours ouverte, aimait à répandre ses bienfaits.
- Le comte Prosper de la Faye - Le Nécrologe universel du XIXe siècle - 1845
- AD44 - Registres paroissiaux de Couffé
- AD49 - Registres d'état-civil de Champtoceaux
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"L'autre Barbot" cité par M. Michaud, dans sa Biographie des Hommes vivants, est JEAN BARBOT, fils de Gabriel Barbot et de Jeanne Clémot, né à Bouzillé le 16 mars 1760. En 1781, il entra au régiment de Cambresis. Il se révolta dès mars 1793. Capitaine de la paroisse de Saint-Florent, puis officier de Stofflet en 1794. Il mena en 1794 l'arrestation et l'exécution de Marigny. Il se révolta à nouveau en 1815 ; mais, rallié à Louis-Philippe, il accusa ses anciens compagnons d'armes. Il est mort à Jallais le 25 avril 1840.
Son dossier aux Archives de Maine-et-Loire nous rapporte les informations suivantes :
"Il laisse à la Commission à fixer son sort. Une pension de retraite pour le faire vivre avec son épouse, lui serait très avantageuse. Il serait très flatté d'obtenir une arme d'honneur."
- Entré au service au régiment Cambrésis, en 1780, en qualité de soldat ; promu au grade de caporal en 1784 et servit douze ans dans ce corps ;
- 1793 : Armée Catholique sous d'Elbée, de Bonchamps et d'Autichamp comme volontaire ; il fut aux affaires de St-Florent, Cholet, Fontenay, Savenay et toutes les affaires ; blessé d'un coup de bayonnette à l'affaire de Fontenay ;
- 1794 : Armée Catholique, sous Stofflet, Capitaine de Chasseurs ; était aux affaires de Cholet, Chavagne, Vezins ; deux autres blessures à l'affaire de Nantes ;
- 1795 : sous Stofflet et d'Autichamp ; capitaine ; étaient aux affaires de Chalonnes et Saint-Florent ;
- 1796 : sous d'Autichamp ; capitaine ;
- 1799 : sous d'Autichamp ; capitaine ;était aux Aubiers ;
- 1800 : sous d'Autichamp ; capitaine ; était aux Aubiers ;
- 1815 ; sous d'Autichamp ; capitaine à Jallais ; était à Rocheservière.
"Sans fortune, sans état, marié, obligé de travailler pour vivre, il a fait toute la guerre de la Vendée avec autant d'intrépidité que de courage. Il n'a pas d'enfant.
"Je soussigné, Adjoint au Maire de la commune de Jallais, Arrondissement de Beaupréau, Département de Maine-et-Loire ... certifie
1°que le sieur Jean Barbot, de profession de fileur de laine, ne jouit que d'un secours de deux cents francs, sur les fonds de l'état ...
2° que ses moyens d'existence, consistent dans l'exercice de sa profession et du secours, sus dit qui lui a été alloué du Gouvernement ;
3° Et enfin qu'il est dans le besoin.
Fait en Mairie de Jallais, le 28 mar 1824."
A son Excellence Monseigneur le Ministre de la Guerre
Monseigneur
à l'honneur de vous exposer le sieur BARBOT JEAN, demeurant à Jallais, canton de Beaupréau, département de Maine-et-Loire, âgé de soixante-quatre ans, qu'il entra au service de Sa Majesté Louis Seize en 1781 dans le régiment de Cambrésis commandé par M. de Montesquieu, où il resta douze ans en qualité de caporal et qu'au moment de la Révolution il fut un des premiers à prendre les armes. Monsieur de Bonchamp le nomma capitaine de la garde de St-Florent forte de quatre cents hommes, qu'il fit la campagne d'outre-Loire en cette qualité, et qu'au retour, Stofflet le nomma capitaine de ses chasseurs. En 1815, il servit avec zèle et commanda une des compagnies de Jallais.
Le pétitionnaire a reçu il y a quelques années un secours de deux cent francs qui n'est point proportionné au grade qu'il a occupé et aux services qu'il a rendu. Son âge avancé et ses nombreuses blessures ne peuvent qu'augmenter ses besoins et militer en sa faveur.
Pourquoi, Monseigneur, il vous supplie d'ordonner que son faible secours soit converti en une pension qui le tire de l'extrême besoin où il se trouve."
AD49 - Dossier Barbot Jean - 1 - 1 M 9 / 35
Vendéens et Républicains dans la Guerre de Vendée - Tome I - Frédéric Augris
AD49 - Registres d'état-civil de Jallais