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La Maraîchine Normande
16 octobre 2017

LE PIN (79) - JEAN-BAPTISTE-HONORÉ ROUCHER, CAPITAINE DE LA PAROISSE DU PIN (1765 - 1793)

Le Pin z

 

D'une famille de douze enfants, Jean-Baptiste-Honoré Roucher est né de l'union de Jean Roucher, notaire, et de Marguerite-Françoise Benoist, en la paroisse du Pin, et a été baptisé le 3 mars 1765.

 

ROUCHER JEAN BAPTISTE BAPTEME z

LA FRATRIE :

- Jean, baptisé le 13 janvier 1748 ; décédé le 30 mai 1748 ;
- François, né et baptisé le 29 janvier 1749 ; "fusillé par les républicains en septembre 1793"
- Jean, baptisé le 25 janvier 1750 ;
- Thérèse-Marguerite, baptisée le 15 octobre 1751 ;
- Marguerite, décédée le 6 avril 1752, à l'âge de cinq mois ;
- Pierre, né le 17 août 1753, baptisé le lendemain ;
- Jacques, baptisé le 19 janvier 1756 ;
- Marguerite-Jeanne, baptisée le 9 mai 1758 ; décédée le 28 août 1783, âgée d'environ 24 ans ;
- Marie-Françoise, baptisée le 24 juin 1760 ; se marie avec Marie-Bernard Normandin, au Pin, le 14 février 1797 ;
- Jean-Baptiste, décédé le 16 août 1761, à l'âge d'environ 6 ans ;
- Jacques, décédé le 28 juillet 1760, à l'âge d'environ 5 ans
- Jean-Baptiste-Honoré, baptisé le 3 mars 1765 ;

Jean Roucher, notaire, époux de Marguerite-Françoise Benoist, est décédé le 2 novembre 1783, inhumé le 4.

La marquise de La Rochejaquelein raconte, dans ses Mémoires, à propos de Roucher : "D'Angers, nous allons à Baugé. M. de Royrand meurt en route des suites de sa blessure. Nous entrons à Baugé sans résistance ; le jour même ou le lendemain, nous sommes attaqués par les troupes légères avec l'artillerie volante qui s'était postée dans un petit bois, au bout d'une plaine qu'entoure la ville. De mes fenêtres, au second étage, on assiste au combat, et de si près, que les boulets de toute volée tombent dans le jardin de notre maison ; c'est un spectacle curieux de voir courir nos soldats en foule, traversant la plaine à toutes jambes, pour attaquer les Bleus ; ceux-ci prennent bien vite la fuite et sont poursuivis deux lieues, sur la route d'Angers, jusqu'à un très beau château dont j'ignore le nom. Nos gens ayant appris qu'il avait été acheté révolutionnairement par le commandant de la garde nationale de Nantes, y mettent le feu (En fait, le château de Jarzé fut incendié par les républicains, les Vendéens cherchèrent à l'éteindre - note du manuscrit) ... Nous n'avions perdu personne à cette légère escarmouche ; nous eûmes à regretter seulement M. Roucher (de la Brechatière, paroisse de Cirières, né à la Coussaye du Pin, près Cerizay), très brave homme, commandant de la paroisse du Pin, près Bressuire, qui se blessa lui-même en tirant sur les Bleus, son fusil ayant éclaté ; il a continué à suivre l'armée ; depuis la bataille de Savenay, on n'a plus entendu parler de lui, il a sûrement été massacré ; il n'avait aucun os cassé, mais absolument toute la chair de la main déchiquetée, c'était une chose horrible à voir."

 

Fleur-De-Lis on Apple

Le capitaine Roucher, du Pin

 

 C'était un rude capitaine,

Roucher, le Vendéen.

Toujours en avant pour la peine,

Le dernier au butin.

 

 On chantait partout sa vaillance

Chez les soldats du roi.

Son vieux fusil, sa longue lance

Des Bleus étaient l'effroi.

 

 Lescure, admirant sa grande âme

Et le voyant si bon,

Sachant pour Dieu sa noble flamme,

En fit son compagnon.

 

 Roucher montra, par son courage,

Qu'on le connaissait bien,

Et qu'il avait, en apanage,

L'honneur avant tout bien.

 

 Non, jamais, aux grandes batailles,

On ne le vit plier ;

Et quand on montait aux murailles,

Il était le premier.

 

 Dans les genêts, la forêt sombre,

Quand il était au feu,

Il luttait, sans compter le nombre

Des ennemis de Dieu.

 

 Quand il s'élançait dans la plaine,

Terrible de valeur,

Taillant, sabrant, à bout d'haleine,

Les Bleus transis de peur ;

 

 Quand il courait, bouillant d'audace,

Sur les canons des Bleus,

Quand nos soldats suivaient sa trace

Et combattaient joyeux ;

 

 Quand de l'ennemi la défaite

Faisait battre les coeurs,

Chefs et soldats lui faisaient fête,

Avec grandes clameurs.

 

 A Cholet, grâce à ses mesures,

Le succès fut pour nous.

Il reçut là dix-sept blessures,

Et luttait à genoux.

 

 Roucher, n'en déplaise à nos braves,

A nos soldats français,

Qui de la honte sont esclaves.

En ne priant jamais,

 

 Roucher aimait Dieu ; sa prière

Au secours l'appelait :

Roucher, le front dans la poussière,

Disait son chapelet.

 

 Souvenirs du Bocage Vendéen par Dom Joseph Roux - Ligugé Vienne - 1898

 

François décès

 

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