CHAUCHÉ (85) - 1802 - J.M. CAILTEAU, UN MAIRE RIMAILLEUR
Jean-Marie CAILTEAU fut maire de Chauché du 3 brumaire an IX jusqu'au mois de mai 1806. Sur la première page du registre d'état-civil de l'an XI, il laissait, à la postérité "une prose rimaillée"
L'an 11e
De la République française, l'an onzième
L'été fut des plus long, la chaleur extrême,
L'ardente canicule, par ses rayons brulans,
Dépouilla la verdure des prairies et des champs.
Du pasteur, en ces jours, sa voix fidelle et tendre
Dans les bois, les vallons, partout se fit entendre,
Demeurant en pleurant, quelque source d'eau claire,
Pour pouvoir abrever son troupeau faible et maigre ;
La terre desséchée, força alors les humains,
De regretter le bon vieux temps, où jadis le matin
Une rosée lumineuse, humectant la nature,
Conservoit aux Mortels les fruits de la culture.
Lecteur, qui pouvez lire cette prose rimaillée,
Ne considérez en elle que la simple pensée.