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La Maraîchine Normande
20 novembre 2016

LES GÉNÉRAUX RÉPUBLICAINS MORTS EN VENDÉE

LES GÉNÉRAUX RÉPUBLICAINS MORTS EN VENDÉE.

Les guerres soutenues par la France de 1792 à 1804 coûtèrent 77 généraux, dont 5 généraux en chef, 14 généraux de division et 56 généraux de brigade. Les campagnes d'Italie causèrent la mort à 25 d'entre eux. Neuf tombèrent en Vendée et un dixième à Quiberon.

Voici leurs noms : BLOSSE, BOTTA, BOUÏN DE MARIGNY, BOUSSARD, CHAMBON, DUMAS, HAXO, LECOMTE, MOULIN et NOËL.


Blosse général naissance

LOUIS-SÉBASTIEN BLOSSE naquit à Troyes, Saint-Pouange, le 18 janvier 1753. Enrôlé au dépôt de recrues des colonies le 15 septembre 1770, incorporé au régiment irlandais de Clare le 18 janvier 1771, il fit aux Indes les campagnes de 1771 et de 1772 et fut congédié le 17 juin 1775. Il se rengagea au dépôt des colonies, le 17 juillet suivant, passa au régiment de la Guadeloupe (futur 109e d'infanterie) le 1er décembre 1778 et devint porte-drapeau le 23 octobre 1781, sous-aide-major le 14 juin 1782, lieutenant de chasseurs le 1er avril 1785 et capitaine le 16 septembre 1792.

Blosse alla comme capitaine de grenadiers à l'avant-garde de l'armée des Côtes de Brest. Il était commandant temporaire d'Ancenis lorsque les représentants Merlin, Gillet et Cavaignac le nommèrent adjudant général chef de bataillon le 11 juillet 1793. Confirmé dans ce grade le 8 août, il sortit de Nantes, le 26, avec le général Canclaux et mit en fuite les rebelles. Le 5 septembre, il défendit avec bravoure, devenue bientôt proverbiale, le poste des Sorinières et fut légèrement blessé. Le 13, attaqué par les Vendéens au poste du village du Chêne, il les repoussa vigoureusement. Le 17, il prit part au combat de Vertou et fut promu, le 30, adjudant général chef de brigade. Le 6 octobre 1793, il se conduisit en héros au combat de Tiffauges, et reçut, le 16, des représentants le grade de général provisoire, en même temps que Marceau. Le lendemain 17, il fit des prodiges de valeur avec ses grenadiers à la bataille de Cholet. Après cette victoire, il fut chargé, le 20 octobre, de désarmer la rive gauche jusqu'à Saint-Florent et remplit cette mission avec une grande humanité. Le 27 octobre, au funeste combat d'Entrammes, Blosse essaya vainement de rallier les troupes ; quoique frappé d'une balle à la tête, il voulut défendre avec quelques braves le pont de Château-Gontier et il y périt avec la plupart de ses compagnons.

Blosse général signature


 

PIERRE-PAUL BOTTA naquit à Wissembourg (Basse-Alsace) le 3 mai 1741 (?). Il entra au service comme soldat au régiment de Normandie (futur 9e d'infanterie) le 3 mai 1757 et fit les campagnes de 1760 et 1761 en Allemagne. Il assista à la bataille de Clostercamp. Il devint ensuite caporal le 26 février 1763, sergent le 1er novembre suivant, fourrier le 1er septembre 1765. Il alla aux îles de France et de Bourbon, puis fut promu adjudant le 16 juin 1776, porte-drapeau le 20 mars 1778, et quartier-maître trésorier le 8 juin 1781. C'est en cette dernière qualité qu'il fit, en 1782, la campagne de Genève. Le 4 mai 1789, il obtint le rang de capitaine et, le 23 janvier 1791, il reçut la croix de Saint-Louis. Chef de bataillon le 29 août 1793, il fut chargé d'organiser la 17e demi-brigade d'infanterie dont il devint chef le 1er septembre 1793.

Employé à l'armée des Côtes de Brest, il fut nommé par Hoche général de brigade provisoire, le 16 juillet 1795. A l'affaire de Quiberon, le 21 juillet 1795, Botta commanda une des colonnes qui attaquèrent vers 2 heures du matin le fort Penthièvre. Il eut le pied gauche enlevé par un biscaïen, et fut transporté à Vannes. Il y subit l'amputation et succomba à sa blessure le 28 juillet 1795.

Botta général signature


 

Bouïn de Marigny naissance

JEAN-FORTUNÉ BOUÏN DE MARIGNY naquit à Châtellerault (paroisse Saint-Jacques) le 6 mai 1766. Élève à l'école militaire de Vendôme en 1781, sous-lieutenant à cheval aux chasseurs des Cévennes le 26 février 1788, il fut réformé le 6 mars suivant. Rentré comme sous lieutenant dans les chasseurs à cheval de Bretagne le 30 septembre 1788, il fut promu lieutenant le 17 juin 1792, et capitaine le 1er septembre 1792, et capitaine le 1er septembre 1792. Il forma et commanda la légion des Francs pendant le siège de Mayence et seconda Kléber dans sa tâche périlleuse d'empêcher les travaux des assiégeants. Nommé chef d'escadron, le 1er mai 1793, il fit d'incessantes sorties, notamment les 7, 17 et 18 mai. Dans la nuit du 30 au 31, il pénétra dans Marienborn, qu'il abandonna que faute de soutien. Le 4 juin, il attaqua Bretzenheim ; le 9, il défit les chevau-légers du régiment saxon de Courlande ; le 10 il attaqua et brûla le village de Sainte-Croix ; le 24 il pénétra de nouveau dans Bretzenheim ; le 29 il tenta de reprendre la redoute de Weisenau, dont les Prussiens s'étaient emparés la veille. Marigny, dont les entreprises audacieuses stupéfiaient l'ennemi et remplissaient d'admiration la garnison, fut récompensé de ses exploits par le grade de chef de brigade, le 30 juin 1793. Le 7 juillet, il fit de vains efforts pour reprendre la flèche de Zahlbach. Quand Mayence capitula, il sortit de la ville avec la première colonne commandée par Kléber et Auber-Dubayet.

Il se rendit ensuite en Vendée avec sa légion et se trouva encore sous les ordres de Kléber. Il continua à se signaler par son intrépidité. Le 9 septembre 1793, il chargea et poursuivit les Vendéens à Saint-Léger ; le 14, il repoussa les attaques de l'avant-garde de l'armée royaliste ; le 19, il combattit en héros à la malheureuse affaire de Torfou ; le 2 octobre, il mit en déroute l'arrière-garde ennemie à Saint-Fulgent.

Le 21 octobre, Marigny fut chargé du commandement des troupes depuis Nantes jusqu'à Paimboeuf et montra beaucoup d'humanité à l'égard des vaincus. Le 24 octobre 1793, il reçut des représentants du peuple le grade de général de brigade provisoire. En novembre, il commanda l'infanterie légère dans la division Kléber ; le 19, il traversa Pontorson, arriva à Dol, chargea les ennemis, mais, non soutenu, se retira à une lieue de cette dernière ville. Le 21 novembre, à 1 heure du matin, il marcha à nouveau sur Dol avec Westermann, engagea le combat, mais se replia, faute de cartouches. Une panique s'étant emparée d'une partie des troupes, il couvrit la retraite et courut les plus grands dangers. Il venait d'être suspendu par le ministre de la guerre, lorsqu'en chargeant les Vendéens à Durtal, il périt frappé d'un boulet de canon, le 5 décembre 1793.

Bouïn de Marigny signature


 

JEAN-BAPTISTE BOUSSARD naquit à Paris, le 4 décembre 1758 (?). Soldat au régiment de Limousin le 4 juin 1783, caporal le 28 février 1784, sergent-fourrier le 1er mars 1785, sergent-major de grenadiers le 11 mai 1789, il entra comme sergent dans la garde constitutionnelle de Louis XVI le 28 janvier 1792 et fut licencié avec ce corps le 20 juin suivant. Capitaine au 11e bataillon de Paris, formé le 4 septembre 1792, il fut promu premier lieutenant-colonel le 20 octobre 1792, et fit les campagnes de 1792 et de 1793.

Employé à l'armée de l'Ouest, et chef des grenadiers sous les ordres de Beysser, il se distingua à l'affaire de Montaigu le 16 septembre 1793. En mars 1794, il commanda la force armée à Challans et reçut le grade de général de brigade le 9 avril 1794. Commandant temporaire à Nantes le 14 avril, il défendit, le 8 mai, Le Perrier contre les rebelles et fut blessé de deux coups de feu au bras droit et à la hanche droite. Le 6 juin, il repoussa les Vendéens qui attaquaient Challans ; le 14, il remporta un nouveau succès ; le 23, il enleva le poste des Bouchères dans le Marais et, le 27, renvoya dans leurs foyers 3.000 femmes, enfants et vieillards, qu'il avait faits prisonniers. En septembre 1795, Boussard, attaché à la division Caffin, résidait à Cholet. Le 19, il fut mis par Hoche à la tête de la 2e de ses colonnes mobiles. Le 2 ou 3 octobre, il était sorti de Mortagne et marchait sur la route des Herbiers avec ses soldats, quand il fut atteint de deux coups de feu tirés par un insurgé. Transporté à Nantes, il fut admis, le 4 octobre 1795, à l'hôpital de l'Unité et il y mourut le 19.

Boussard général signature


 

FRANÇOIS CHAMBON naquit à La Celle, le 20 août 1744 (?). Il entra au service le 27 juillet 1771, dans le régiment de dragons de Languedoc (6e chasseurs à cheval), devint maréchal des logis en second en 1783, maréchal des logis en chef en 1786, et fut congédié le 6 novembre 1790, avec une place de maréchal des logis des Invalides. Chambon entra dans la garde nationale parisienne et s'occupa en même temps du complètement des recrues de son ancien régiment, dans lequel il rentra, le 2 juin 1792, comme sous-lieutenant.

Détaché à Amiens, pour les opérations du recrutement du 22 août au 14 septembre, il fut promu capitaine au 7e bis de hussards, le 24 novembre 1792. Chambon servit en Vendée avec la plus grande distinction ; le 22 juin 1793, il entra dans Chinon et, le 26, dans Saumur. Le 5 août, il contribua à la prise de Doué ; le 6 septembre, il prit et incendia le château de Langrenière. Sa bravoure lui mérita le grande de général de brigade, le 30 septembre et il mourut en héros au combat de Châtillon, le 9 octobre 1793.

 

combat du Moulin aux Chèvres

CHAMBON signature


 

JEAN-LOUIS DUMAS naquit vers 1727. Né dans les camps, d'un père soldat, orphelin de bonne heure, il ignorait lui-même son origine. Quand, en 1782, on lui demanda son acte de baptême pour régler sa pension après 38 ans de service, il répondit : "On m'a dit que j'étais né en 1727. J'aurais par conséquent 55 ans". Ce fut un officier de fortune.

Entré au service, le 23 mars 1745, dans la compagnie des chevau-légers d'Artois, il fit les campagnes de Flandre de 1745 à 1748 et celles d'Allemagne de 1757 à 1762. Il y conquit les grades de fourrier (20 mars 1759), porte-étendard (12 mai 1761) et sous-brigadier (23 mars 1762). Il avait rang de lieutenant de cavalerie et, au retour de la guerre, il passa, par suite de la réforme des chevau-légers, dans les gendarmes bourguignons (18 mai 1763). Il devint brigadier (rang de capitaine) dans ce corps, le 29 juin 1770, reçut la croix de saint Louis le 19 avril 1772 et fut promu maréchal des logis le 13 juin 1774. Il se retira le 17 juin 1782 avec une pension de 800 livres.

Dumas habitait Chatel-sur-Moselle quand il fut élu, le 29 août 1791, lieutenant-colonel en second du 3e bataillon des volontaires des Vosges. Il servit à l'armée du Rhin, prit part à la défense de Mayence, pendant laquelle il devint premier lieutenant-colonel (29 juin 1793), fut envoyé en Vendée après la capitulation et prit part au combat de Clisson le 22 septembre 1793. Le Conseil exécutif provisoire, ignorant la mort de Dumas, lui conféra, le 29 octobre 1793, le grade de général de brigade.

Dumas général signature


 

Haxo naissance

NICOLAS HAXO naquit à Étival (Vosges) le 7 juin 1749. Enrôlé au régiment de Touraine infanterie le 13 février 1768, grenadier le 21 avril 1770, caporal le 26 août 1775, sergent le 11 décembre 1775, fourrier le 15 juin 1776, il fut congédié le 25 février 1777.

Il était conseiller au baillage de Saint-Dié, quand ses compatriotes l'élurent lieutenant-colonel en premier du 3e bataillon des volontaires des Vosges, le 29 août 1791. Il fit en cette qualité les campagnes de 1792 et de 1793 et se distingua pendant la défense de Mayence. Il y gagna le grade de chef de brigade (29 juin 1793) et fut, après la capitulation, envoyé à l'armée des côtes de La Rochelle et promu général de brigade le 17 août 1793.

Le 19 septembre 1793, il mit en déroute les rebelles. Il passa à l'armée de l'Ouest, le 2 octobre, il fut appelé, le 6, au commandement de la réserve de la division de Mayence.

Haxo fut chargé, le 20 octobre 1793, de tenir tête à Charette et de s'emparer de Noirmoutier, et le 26 novembre, il prit Machecoul. Le 3 janvier 1794, il entra dans Noirmoutier et le 12 il battit la bande du chef La Cathelinière. Il s'installa ensuite à Machecoul et de là surveilla Charette, qu'il harcela constamment et battit, le 8 mars, près de la forêt des Gats. Dès lors il se lança à la poursuite de ce chef, arriva le 18 mars à Pont-James, le 19 à Legé et le 20 à Beaulieu, non loin de la Roche-sur-Yon. Haxo, apprenant que l'ennemi était dans le bourg des Clouzeaux, s'élança aussitôt à la tête des siens. Une panique momentanée s'étant produite, il chercha à rallier ses troupes, fut atteint de deux coups de feu et roula à terre avec son cheval. Entouré par les cavaliers ennemis, il s'acheva d'un coup de pistolet plutôt que de se rendre. Le 28 avril 1794, la Convention décréta que le nom du général Haxo serait inscrit dans le Panthéon sur une colonne de marbre.

Haxo mort

HAXO signature


 

 

Lecomte général naissance

 

RENÉ-FRANÇOIS LECOMTE naquit à Fontenay-le-Comte le 14 mai 1764. Il entra au service, en 1779, comme pilotin à bord du Saint-Michel, devint timonier, l'année suivante, et fit partie de l'expédition de Suffren aux Indes. Il passa au régiment d'Austrasie et fut nommé sergent-major pour être entré le premier dans les retranchements de l'île de Gandelour défendus par les Anglais. Rentré en France, il obtint son congé en 1785 et devint régisseur des biens de Maynard, baron de Langon. En 1790, il remplit les fonctions de chef de bureau à l'administration départementale de la Vendée et s'enrôla le 19 septembre 1791. Le mois suivant, il fut élu lieutenant du 3e bataillon des Deux-Sèvres.

En septembre 1792, Lecomte commanda provisoirement ce bataillon et en novembre il reçut le grade de chef de bataillon. Élu chef du bataillon Le Vengeur le 27 février 1793, il acquit, ainsi que sa troupe, une réputation légendaire de bravoure. Le 28 juin 1793, il décida la victoire à l'affaire de Luçon et fut récompensé par le brevet d'adjudant général en juillet. Le 24 du même mois, il se distingua au combat de Pont-Charron et fut promu, le 30, général de brigade. Le 5 septembre, Lecomte soutint, à Chantonnay, avec 4.000 hommes une lutte inégale contre 20.000 Vendéens et se replia sur Luçon, après avoir été blessé. A peine rétabli, il vint reprendre sa place à l'armée et fut proposé par les représentants comme général de division le 8 octobre 1793. Le 11 du même mois, il montra la plus grande valeur au combat de Châtillon et reçut une balle dans le corps. Transporté par ses soldats à Bressuire, il succomba, le 15, des suites de ses blessures.

Lecomte signature


 

Moulin général naissance

JEAN-BAPTISTE-FRANÇOIS MOULIN naquit à Caen (paroisse Saint-Jean) le 28 janvier 1754. Engagé dans le régiment de Cambrésis, le 7 février 1771, caporal le 14 août 1774, il passa par incorporation aux grenadiers du régiment de Saintonge le 16 juin 1775 et obtint son congé le 30 septembre 1777. Il entra alors dans les Ponts et Chaussées, qu'il quitta le 14 juillet 1789 pour servir dans la garde nationale parisienne. Sous-lieutenant, puis lieutenant de grenadiers, il devint sous-adjudant général de la 3e légion le 15 décembre 1791 et adjudant général le 12 août 1792. Moulin demanda, le 17 juin 1793, un congé pour aller à l'armée de l'Ouest. Il servit d'abord comme adjoint aux adjudants généraux, se distingua au combat de Doué le 5 août 1793, puis reçut, le 5 septembre, des représentants Choudieu, Richard et Bourbotte, le grade d'adjudant général chef de bataillon, confirmé le 11 par le conseil exécutif provisoire. Le 28 novembre, sa valeur le fit élever au grade de général de brigade.

Moulin général 3

Le 1er février 1794, Moulin était établi à Cholet, et le 6 il était menacé d'une attaque de l'armée vendéenne, qui se produisit le 8. Les Français ayant été pris d'une terreur panique, leur général fit d'héroïques efforts pour les rallier et pour couvrir la retraite avec quelques braves, mais dans une rue de Cholet il fut assailli par les ennemis et blessé de deux balles. Moulin, se voyant sur le point d'être pris, se brûla la cervelle avec son pistolet. Le 11 février, le général Cordelier, qui avait reconquis Cholet, fit enterrer son infortuné camarade au pied de l'arbre de la liberté. - Le 12 février 1794, la Convention décréta qu'un tombeau serait élevé à Tiffauges au général Moulin, et, le 28 avril, que son nom serait inscrit dans le Panthéon sur une colonne de marbre.

Moulin général signature

 


 

Pierre Noël général naissance

PIERRE NOËL naquit à Rosey (Haute-Saône) le 7 mai 1763. Soldat au régiment de Noailles dragons en 1776, il fut congédié le 21 août 1780. Il s'engagea aux gardes françaises le 14 mai 1785 et fut réformé avec ce corps le 31 août 1789. Il rentra au service comme lieutenant-colonel en premier, chef du 5e bataillon des fédérés nationaux, le 29 juillet 1792, et fit les campagnes de 1792 et de 1793 à l'armée du Nord et des Ardennes. Chef de brigade le 15 juillet 1793, général de brigade le 8 avril 1794, il se distingua à la bataille de Tourcoing (17 mai). Noël passa ensuite à l'armée de Sambre-et-Meuse. Non compris dans l'organisation du 13 juin 1795, il dut cesser ses services, mais, dès le 31 août 1795, il reçut des lettres pour l'armée des Côtes de Brest.

Blessé le 17 février 1796, dans l'affaire du Haut-Luc (Loire-Inférieure), d'un coup de feu au ventre, il mourut à Blain le 24 (5 ventôse an IV), à l'âge de 32 ans.

Pierre Noël général décès

Noël général signature

L'Anjou Historique - Neuvième Année - n° 1 - Juillet-Août 1908

Les généraux morts pour la patrie - 1792-1871 par Jacques Charavay - 1893

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