ANGERS - ROCHEFORT-SUR-LOIRE (49) - LOUIS-DENIS O'BRUMIER DIT TELL - MARIE-LOUIS-FRANÇOIS O'BRUMIER

25 juillet 2016

ANGERS - ROCHEFORT-SUR-LOIRE (49) - LOUIS-DENIS O'BRUMIER DIT TELL - MARIE-LOUIS-FRANÇOIS O'BRUMIER

LOUIS-DENIS O'BRUMIER, dit TELL

Louis-Denis O'Brumier est né vers 1743 à Noyon [?]. Il est attaché aux mines de St-Georges-Châtelaison, quand éclate la guerre de Vendée. Il se réfugie à Angers. Il y est nommé membre suppléant du Comité Révolutionnaire le 1er brumaire an II, titulaire le 5 nivôse et maintenu le 5 pluviôse.

Poursuivi après la Terreur, il bénéficie de l'amnistie du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV).

Il était, en l'an III, garde-magasin des fourrages du District et fut trouvé mort devant la porte d'un débitant de tabac, rue de la Poissonnerie (Angers, 3ème arrondissement), le 16 mars 1820.

Son fils, MARIE-LOUIS-FRANÇOIS, est né à Coucy-le-Château (Aisne) le 3 août 1766.

Agriculteur à Rablay au début de la révolution, il se réfugie à Angers en mars 1793.

Nommé membre du Comité Révolutionnaire le 3 fructidor an II, membre de la Commission Militaire du 23 nivôse au 20 floréal, "recenseur" de la prison du Calvaire du 16 au 23 pluviôse, greffier du Tribunal Criminel du 10 floréal au 9 thermidor.

Son nom, comme ceux de Félix, de Thierry ou de Goupil, est inséparable des exécutions massives d'Angers en 1794.

Dénoncé par la Société Populaire d'Angers à la Convention, il allait bénéficier du décret d'amnistie du 26 octobre 1795.

Dès l'an III, il s'intitulait cultivateur. Il avait épousé à Saint-Florent-le-Vieil, en 1790 ou 1791, Magdeleine-Pélagie Coquin, d'où Marie-Magdeleine, née en 1791, et Égalité, né en 1792, puis Barra, né en messidor an II.

Ayant divorcé le 16 nivôse an III (5 janvier 1795) , il se remariait le 18 pluviôse (6 février 1795) à une jeune aristocrate du nord de la France [Marie-Louise Colet Payen de la Bucquière], belle-soeur d'un officier vendéen, dont il eut Ernest-Horace et Henri-Louis-Camille ; l'un d'eux fut porte-étendard de la division d'Andigné lors du soulèvement vendéen de 1815.

L'ancien terroriste mourut huissier royal à Rochefort-sur-Loire le 17 avril 1816.