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La Maraîchine Normande
22 juin 2016

LES AUBIERS - SAINT-CLÉMENTIN (79) - FAMILLE DE LA VILLE DE FÉROLLES DES DORIDES

 

LES DORIDES

 

MARIE-FRANÇOIS-CHARLES-ANTOINE DE LA VILLE DE FÉROLLES, chevalier, marquis des Dorides, la Perronnière, Alogny, Saint-Clémentin, la Rivière-Juillot, du Fresne, du Combeau, la Barbotinière, du Petit-Beaumont, etc., lieutenant-général des armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, capitaine des grenadiers au régiment des Gardes-Françaises, est né au château des Dorides, le 25 mars 1736.

Il entra page en la grande écurie du roi en 1752, et y resta jusqu'en 1755, qu'il entra dans le régiment des Gardes-Françaises, en qualité d'enseigne à drapeau dans la compagnie de Hallot. Il fut fait sous-lieutenant de la compagnie de la Vieuville en 1757, puis de celle de Chevalier en 1759 ; lieutenant de la compagnie de Rochegude en 1771, il eut le brevet de lieutenant-colonel et fut reçu chevalier de Saint-Louis la même année ; lieutenant en 1780, de la compagnie de grenadiers de Pierrevert ; fut enfin capitaine d'une compagnie au mois de décembre 1782 ; il avait eu le brevet de colonel d'infanterie au mois de mai 1776 ; il obtint en 1788, une compagnie de grenadiers qu'il commandait encore au mois de juillet 1789, que le régiment des Gardes-Françaises fut détruit.

Au mois de janvier de la même année, le marquis des Dorides avait obtenu de M. Chérin, généalogiste des ordres du Roi, un certificat pour monter dans les carrosses de S.M. après avoir fait devant lui ses preuves de noblesse d'ancienne chevalerie depuis l'an 1399, époque exigée alors pour être présenté au roi.

Il avait ait toute la guerre de sept ans avec le régiment des Gardes-Françaises, et assisté à plusieurs affaires, entr'autres au combat de Corbach, gagné par le maréchal de Broglio, sur le prince héréditaire de Brunswick, le 10 juillet 1760, et à celui de Groningen, gagné sur le même, par le prince de Condé, le 25 août 1762.

Le marquis des Dorides a épousé le 19 mars 1763, Marie-Sophie-Joséphine Jousseaume de la Bretesche, fille aînée de très-haut et très-puissant seigneur messire Armand-Louis Jousseaume, chevalier, marquis de la Bretesche, vicomte de Tiffauges, et de dame Marie-Henriette-Élisabeth du Bois-de-l'Aubraie, dame de la Jaudonnière, la Caillère, la Bironnière, de Thiré, Pouillé, etc.

[Marie-François-Charles-Antoine de La Ville de Férolles, marquis des Dorides est décédé au château de Saint-Clémentin, le 8 avril 1819].

Il a eu de ce mariage :
1° Armand-François, mort en bas âge

CHARLES MARCQ DE LA VILLE DE FEROLLES acte naissance

CHARLES-MARC DE LA VILLE DE FÉROLLES, comte des Dorides, chevalier, seigneur du Bois-Roux, Saint-Martin-des-Fontaines, du Grand-Châtenet, la Jaudonnière, Saint-Hilaire-des-Bois, la Boullinière, l'Humeau, etc., lieutenant-colonel d'infanterie, officier au régiment des Gardes-Françaises, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, est né à Luçon, le 29 octobre 1765.

Il entra enseigne à drapeau au régiment des Gardes-Françaises, dans la compagnie de Vigny, le 27 août 1780, fut successivement enseigne à pique dans la compagnie du marquis des Dorides, son père, en 1782, lieutenant en second de la compagnie de Roussy, en 1785 ; garçon-major en 1786, et sous-lieutenant en premier de la compagnie de Menilglaise en 1788 ; servait encore dans le régiment des Gardes-Françaises, quand ce régiment fut réformé en 1789 ; se retira en poitou, et épousa, le 27 avril 1790, sa cousine germaine, Prudence-Louise-Michelle-Marie Jousseaume de la Bretesche, fille de Louis-Constantin Jousseaume, comte de la Bretesche, maréchal des camps et armées du roi, frère de la marquise des Dorides, sa mère, et de Prudence-Antoinette-Louise le Botteuc de Caëssal, d'une ancienne maison de Bretagne.

Le 1er septembre 1791, le comte des Dorides s'embarqua à Nantes, sur le brick anglais le Betzy, et arriva à Ostende le 20 du même mois ; il se rendit de là à Bruxelles d'où il partit pour Coblentz, le 10 octobre, y arriva le 15, et joignit les princes frères du roi, qui s'y étaient retirés, et rassemblaient la noblesse française qui vint les y joindre de toutes les provinces du royaume.

Il fut d'abord lieutenant dans le corps des hommes d'armes à pied qu'on venait de former, et il eut ensuite la commission de lieutenant-colonel d'infanterie.

Il fit avec le marquis des Dorides, son père, toute la campagne de 1792, et se trouva au siège de Thionville.

Lors du licenciement de l'armée, il se retira à Maëstricht, et se trouva à la défense de cette ville, dans la compagnie des gentilshommes du Poitou ; servit à l'armée de milord Moyra, destinée à secourir la Vendée en juillet 1795 ; s'embarqua pour les États-Unis le 18 juin 1796 ; revint en Angleterre au mois de juin 1797, et rejoignit à Londres, son père, dont il était séparé depuis dix-huit mois ; revint en France, au mois de mai 1800, où il ne trouva rien de sa belle fortune, que les biens de sa femme, qui mourut au mois d'avril 1803. Il est mort à Paris le 24 novembre 1809, laissant :

1° Charles-Alphonse, né à Nantes, le 17 avril 1801 ;
2° Armand-Ambroise, né le 12 janvier 1802, décédé ;
3° Caroline Prudence de la Ville-de-Férolles-des-Dorides, née à Nantes le 1er mai 1792.

Armes : "D'argent, à la bande de gueules ; supports deux lions d'or, armés et lampassés de gueules : cimier, un lion passant d'or.

Devise : Tiens ta foy."

Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies ... - Volume 3 - par M. de Saint-Allais - 1815

 

CIMETIÈRE DE SAINT-CLÉMENTIN (79)

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