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La Maraîchine Normande
15 février 2016

FONTENAY-LE-COMTE - LUÇON (85) - LOUIS-MARIE CHANTREAU DE LA JOUBERDRIE, MARÉCHAL DE CAMP (1771-1850)

Armes : d'azur à trois merlettes (alias trois tourterelles) d'argent, 2 et 1 ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'argent. 

La famille de Chantreau appartient à la noblesse du Bas-Poitou.

Blason Chantreau de la Joberdrie


Louis Marie de Chantreau dit le Chevalier de Chantreau, fils puîné de Louis-Henri et de Marguerite-Gabrielle-Renée Bullion de Montlouët a été baptisé le 14 juillet 1771 à Fontenay-le-Comte.

 

acte naissance Chantreau de la Jouberdrie

 

Il fut d'abord sous-lieutenant au régiment de Hainault, puis adjudant-major au même régiment.

Il rentra dans ses foyers, en 1792, où une députation de paysans ne tarda pas à venir lui demander de se mettre à leur tête ; il se trouva ainsi chef de rassemblement, puis d'arrondissement dans l'armée de Lescure.

Il prit part aux premiers combats livrés contre les troupes révolutionnaires (Luçon, Martigné, Chantonnay, etc.) ; il eut un cheval tué sous lui à Châtillon et reçut au moulin du Bois-aux-Chèvres une blessure grave.

P1330209

Ayant passé la loire avec la grande armée, il fut blessé devant Angers, et eut trois chevaux tués sous lui à Martigné, Ernée et Antrain.

En 1794, il fut chef du département d'Ille-et-Vilaine, puis en 1795, colonel et chef du conseil royal et supérieur de la Bretagne.

Après la paix de la Mabilais, il revint en Vendée et reprit les armes comme chef de division avec Charette et Sapinaud.

Le Comte d'Artois l'avait nommé chevalier de Saint-Louis pendant son séjour à l'Île d'Yeu, nomination qui fut confirmée en novembre 1814.

Il fut capitaine d'une des compagnies des gardes d'honneur du duc d'Angoulême en 1814 et assista en mai 1815 au conseil qui se tint chez le général de Sapinaud, où fut résolu le soulèvement de la Vendée.

En 1816, il fut inspecteur et commandant les gardes nationales de l'arrondissement de Fontenay ; colonel d'infanterie le 23 octobre de cette année, il fut nommé en décembre 1827 maréchal de camp et mourut à Luçon le 16 février 1850, en son domicile, rue du Petit Bourgneuf, à l'âge de 78 ans. [Il était membre du conseil municipal et du bureau de bienfaisance de Luçon]

acte décès Chantreau de la Jouberdrie

Il avait épousé, le 28 septembre 1796 Suzanne-Marguerite-Adélaïde Poictevin de la Rochette, fille de N... et de N... Boisson de la Couraizière, dont il eut :

AMÉDÉE, mort à Luçon à 11 ans
HECTOR, mort jeune à Niort
LÉON, mort à 2 ans à Saint-Florent-des-Bois
LOUIS, mort sans alliance à Luçon en 1820
LOUISE-MARIE-ADÉLAÏDE, née le 27 juin 1807, mariée, le 12 avril 1826, à Charles-Auguste de Meynard de la Claye.

(Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou - Beauchet-Filleau - 1895)

 

LOUIS-MARIE DE CHANTREAU DE LA JOUBERDRIE
44 ans (en 1816)
domicilié à Luçon
Fortune médiocre
2 enfants
Chef de division
Colonel d'infanterie
Chevalier de Saint-Louis
Deux blessures graves et deux légères au Bois des Chèvres et à Angers
A commencé à servir en 1785 comme sous-lieutenant dans le régiment d'Hainault ; resté à son régiment jusqu'au 12 septembre 1792 et venu dans la Vendée
A assisté à tous les combats où il s'est beaucoup distingué
A éprouvé tous les malheurs de la révolution.
Pension de 900 fr.

AD85 - 16 mai 1816 - SHD XU 33-2

1850 - A Luçon, mort du chevalier Louis-Marie Chantreau de la Jouberdrie, brave Vendéen qui, après les déroutes d'outre-Loire, était resté à faire le coup de feu parmi les Chouans de Bretagne. Le chevalier de Chantreau avait été mêlé aux intrigues préliminaires de la pacification de la Jaunaye ; il avait conclu qu'une comédie s'était jouée autour du "petit Roi" enfermé au Temple, et les Souvenirs vendéens d'Amédée de Béjarry nous apprennent qu'il "est mort convaincu que Louis XVII pouvait être encore vivant". (Journal La Légitimité - 25ème année - n° 1 - janvier 1907)

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