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La Maraîchine Normande
28 novembre 2015

SAINT-SULPICE-LE-VERDON (85) - ÉTATS DE SERVICES DES SOLDATS VENDÉENS SURVIVANTS

SAINT-SULPICE-LE-VERDON (85)
ÉTATS DE SERVICES DES SOLDATS VENDÉENS SURVIVANTS

 

chapeau Vendéen Les Lucs


On ne saurait mieux faire que de donner le nom des anciens combattants de Saint-Sulpice, qui ont survécus à la guerre. Nous ferons ainsi sortir de l'oubli la plupart de ces obscurs héros, dont le monde entier admire aujourd'hui encore les sublimes transports. Ils peuvent donner un légitime sentiment de fierté et d'orgueil aux habitants de la paroisse qui, tous sans exception, descendent, en effet, de quelques-uns de ces preux en veste de bure, - peuple de géants, comme aimait à les appeler Napoléon, - lesquels, à l'heure des suprêmes périls, surent affirmer, au prix de leur sang, la fermeté de leurs croyances religieuses et la sincérité de leurs convictions politiques.

Une première liste nous est fournie par les témoins, attestant les décès portant la mention "a péri au combat" ou "a péri par les mains de l'ennemi", transcrits par M. l'abbé Amiaud. Ces témoins sont tous, au reste, d'anciens soldats de la paroisse, et s'ils ne figurent pas pour la plupart dans le rôle que nous publierons ensuite, c'est qu'il étaient décédés avant la Restauration ou bien qu'ils avaient déjà quitté la paroisse en 1816.
Ce sont :

JACQUES AMIAUD.
PIERRE BOURASSEAU.
JEAN BAUDRID, lequel est témoin de la mort de François David tué au combat, le 9 janvier 1794.
MATHURIN BROCHARD, lequel est témoin de la mort de Jean Graizeau, tué au combat, le 29 décembre 1793.
NICOLAS BOISSELEAU
JULIEN CAILLAUD
ANTOINE CHAILLOU
JACQUES COUILLAUD
CHARLES FAVRAUD, de la Caillaudière
PIERRE FAVREAU, de la Caillaudière. C'est lui qui recueille la statue miraculeuse de Notre-Dame de Saint-Sulpice, préservée du feu lors de l'incendie de l'église paroissiale, le 28 février 1794.
JEAN LARDIÈRE
MATHURIN MANDIN, de la Chabotterie, lequel est témoin de la mort de Jean Graizeau, tué au combat, le 29 décembre 1793 ; il voit à plusieurs reprises Charette le jour de sa capture, et va relever les morts dans le bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796.
JULIEN MOREAU
RENÉ MUSSET
JEAN RABREAUD
ÉTIENNE ROUSSEAU, de la Mouillonnière ; il relève les morts du combat de la Chabotterie, le 23 mars 1796.
FRANÇOIS ROUSSEAU
GABRIEL RENAUDIN
MATHURIN RICHARD
JACQUES LARDIÈRE, de la Grande-Chevasse.
LOUIS CHAUVIN, de la Chevasse
JEAN MÉRIAU, du Fossé
JOSEPH MANDIN, de la Chabotterie
PIERRE GRIS, de la Lissonnière. Ces cinq derniers vont relever les morts du dernier combat de Charette.
Les autres témoins, au nombre de 21, sont cités dans la liste qui va suivre ; il est donc inutile de les mentionner.
Ajoutons encore JEAN MANDIN, métayer de la Morinière, mort en 1811, ancien soldat de Charette, qui fit plusieurs fois preuve d'un grand courage, et qui eut tout son bétail enlevé pendant les guerres, en particulier le jour de la prise du chef royaliste ; le total de ses perte est estimé à 1.636 francs.


Un rôle très complet des soldats survivants de la commune de Saint-Sulpice-le-Verdon fut dressé, avec leurs années de campagnes, le 25 avril 1816, par M. Gabriel de Goué, maire de cette commune et commandant de la paroisse pendant les Cent-Jours, pour être transmis à son chef hiérarchique, le comte Auguste de Chabot, du Parc-Soubise, commandant de la division de Montaigu.

Nous y avons ajouté les notes que nous avons pu recueillir sur plusieurs d'entre eux (blessures, pertes, récompenses, etc), notes extraites, soit des Archives de la Chabotterie, soit des Archives départementales de la Vendée (Registres de la Commission départementale de 1814-1815, de celle de 1824, et de la Commission cantonale arrêtée à Rocheservière, le 24 septembre 1825).

 

effets d'un Vendéen

 

Cette liste, complétant les précédentes, permettra donc de connaître, à peu d'exceptions près, tous les braves combattants de Saint-Sulpice, pendant les guerres de Vendée.

LE BOURG

LOUIS BOUANCHAUD, 1793, 1794, 1795 (cavalier), 1815. Maçon, blessé à la jambe droite d'un coup de feu à l'affaire de Villeneuve, près du camp des Sorinières, le 5 septembre 1793 ; sa conduite lui fait recevoir, dès la première liste de gratification (1814-1815), une pension de 50 francs.
LOUIS BULTEAU père, 1793, 1794, 1795, 1799. Sacristain ; suivant l'attestation de Coutan, capitaine de Saligny, d'où il est originaire, il "fut blessé à Saint-Gilles d'un coup de feu à la tête, devant M. Savin, qui lui porta aussitôt les premiers secours en lui disant que sa bravoure méritait récompense". Bon et brave soldat, père de sept enfants et indigent.
PIERRE CHAILLOU, 1793, 1794, 1795. Journalier, six enfants ; grièvement blessé à la poitrine gauche aux landes de Boisjarry, et depuis infirme. Il reçoit, en 1814-1815, une pension de 50 francs.
JEAN COUTANT, 1793, 1794, 1795.
PIERRE COUTANT, 1815.
LOUIS DOUILLARD, 1799, 1815.
FRANÇOIS GRELAUD, 1793, 1794, 1795 (caporal), 1799, 1815.
JEAN HERVOUET, 1815.
PIERRE LARDIÈRE, 1793, 1794, 1795 (cavalier), 1799, 1815.
LOUIS LE GRIS, domestique de Mlle Gourraud de la Bonnelière, sergent en 1815.
JACQUES MIGNET, 1793, trop âgé pour les autres campagnes.
LOUIS MUSSET, 1793, 1794, 1795, 1815. Au mois de mars 1794, les républicains lui enlèvent tout son bétail, et son ménage est incendié en entier ; le total de ses pertes monte à 9.750 francs. Il habitait alors avec sa famille à Saint-André-Treize-Voix, où souvent il avait logé des prêtres, notamment MM. Bertin et Bizeul, de Vieillevigne, auxquels il rendit de très grands services.
ARMAND PROU, 1793, 1794, 1795, 1799.
PIERRE RENAUDIN, 1799, lieutenant en 1815.
FRANÇOIS RENAUDIN, 1815.
LOUIS SORIN, 1815.
JACQUES TEXIER, 1815, caporal-fourrier.
JULIEN THIRAUD, 1793, 1794, 1795 ; blessé d'une balle à la tête.
ÉTIENNE VERDEAU, 1793, 1794, 1795, 1799, sergent en 1815.


LA CAILLAUDIÈRE-AUX-TIREAUX

JEAN AMIAUD, capitaine de la 2e compagnie, appelé sur une liste, commandant de cavalerie, 1793, 1794, 1795, 1799, malade en 1815. Il est témoin de la mort de Jean Grasset, tué au combat du 15 avril ; il prend avec sa compagnie un convoi républicain à la Boissière ; blessé ; proposé en 1822, 1824, 1825.
LOUIS DORIN, farinier, 1793, 1794, 1795, 1799 ; blessé à la cuisse et à la tête, a perdu son cheval aux landes de Boisjarry.
JEAN DROUET, 1793, 1794, 1795, 1799, blessé à la main gauche et au nez, proposé en 1824.
JACQUES GRASSET, capitaine, commandant la 1ère compagnie et vraisemblablement commandant de la paroisse, 1793, 1794, 1795, 1799, douteux qu'il ait marché en 1815. Santé perdue et plaies aux jambes provenant des fatigues, peu fortuné et sept enfants, proposé en 1822 et 1824.
LOUIS GRASSET, 1793, 1794, 1795, 1799, 1815. En 1794, tout son bétail lui a été enlevé par les Bleus, et son mobilier incendié, soit une perte de 3.114 francs. Il demeure à Mormaison dès avant 1816.

PIERRE VINCENT, 1815.


LE RETAIL-BODINIÈRE

FRANÇOIS BOURASSEAU, père, 1793, 1795, 1799, âgé en 1815.
LOUIS-JOSEPH BULTEAU fils, 1815.
FRANÇOIS BAUDRIT, 1815.
MICHEL BROCHARD, 1793, 1794, 1795. Alors qu'il est métayer à Badreau, les républicains lui font éprouver pour 6.080 francs de pertes, dont 5.100 francs, le 22 avril, suivant l'état dressé par ses enfants. Il habitait Saint-André-Treize-Voix dès avant 1816 et était mort avant 1825.
FRANÇOIS DOUILLARD, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.

 

St-Sulpice le Verdon carte


LA GENDELIÈRE

JEAN BARRÉ, 1815.
JACQUES DROUET, 1793, 1794, 1795, 1799.
JEAN-FRANÇOIS GUERY, 1815.
JEAN LAIDET, sergent-major en 1815.


LA BÉGAUDIÈRE

PIERRE DOUILLARD, 1793, 1794, 1795. Au mois d'avril, les bleus lui font subir, à la Bégaudière, des pertes s'élevant à 4.300 francs. Il demeure à la Petite-Roche en Saint-André, dès avant 1815.
ÉTIENNE DROUET, 1793, 1794, 1795.
JACQUES DROUET jeune, 1793, 1794, 1795, 1799, sergent (1ère liste) en 1815.
JEAN GRAIZEAU, 1793, 1794, 1795, 1799, 1815. Il a reçu un coup de feu à la jambe droite au combat des Lucs ; deux boeufs lui ont été enlevés par les républicains aux landes de Boisjarry, et le total de ses pertes monte à 1.598 francs. Il demeurait alors en Mormaison et ne vint habiter Saint-Sulpice qu'après 1815. Il obtient un secours de 60 francs et est proposé à la pension en 1824.


L'AUDRENIÈRE

FEBVRE, 1815.
LES FORGES
JEAN AVRILLEAU, caporal en 1815.
PIERRE BARÉ, 1815.
CHARLES MALIDIN, 1815.
JULIEN PENEAU, 1815.
JACQUES SAUVAGET, 1793, 1794, 1795, 1799, très âgé en 1815.


LA CAILLAUDIÈRE (près du bourg)

ANDRÉ BON, 1815.
MATHURIN CHAGNEAU, caporal en 1815.
GEORGES CHAUVIN, 1793, 1794, 1795, 1799.
PIERRE DEGAMBE, 1793; 1794, 1795, 1815.
JACQUES GALLOT, 1793, 1794, 1795, 1799.
JACQUES GRASSET, 1793, 1794, 1795, 1799, 1815.
PIERRE GRASSET, 1793, 1794, 1795, 179, âgé en 1815.
PIERRE GRASSET, fils, 1815.
JEAN GRASSET, 1815.
ANDRÉ RENAUD, 1793, 1794, 1795, âgé en 1815.


LA VILLATIÈRE

PIERRE GRASSET, père, 1793, 1794, 1795, âgé en 1815. Il est présent à la mort de Jean Grasset, son frère, tué au combat, le 15 avril 1794.
PIERRE GRASSET, fils, 1815, sous-lieutenant de la paroisse.
CHARLES GRASSET, 1793, 1794, 1795, 1799.
JACQUES MÉRIAU, 1793, 1794, 1795, 1799, 1815. Alors qu'il était métayer au Fossé, il a conduit un boeuf gras à Charette, au camp de Legé, en avril 1793 ; d'autres bestiaux lui ont été pris par les républicains, soit au total une perte de 3.194 francs. Proposé en 1825.


LA MOULIONNIÈRE

PIERRE ROUSSEAU, 1793, 1794, 1795, 179.
LA LISSONNIÈRE
JEAN CHAUVIN, 1793, 1794, 1795, 1799.
PIERRE COUTANT, 1793, 1794, 1795, 1799.
JACQUES BOSSARD, 1815.


LA VIEILLECOUR

RENÉ GEAY, caporal puis sergent de la 1ère compagnie en 1793, 1794, 1795, 1799 ; sergent en 1815. Sa force, son endurance et son intrépidité sont proverbiales parmi ses compagnons d'armes ; il en fait preuve dans un grand nombre d'actions, à la tête de ses soldats. A diverses reprises, il se rend seul maître de batteries de canons, après avoir sabré ou assommé de la crosse de son fusil les canonniers sur leurs pièces ; il agit ainsi à Torfou, Machecoul, Montaigu, Cholet, etc. Ses camarades le surnomment le général Canclaux, en raison de l'intrépidité souvent funeste pour les Vendéens de ce général républicain. Blessé, très zélé, indigent, père de sept enfants, il est proposé, en 1822 et 1825, pour une pension et une lettre d'honneur ; il reçoit, en 1825, une pension de 100 francs.


VILLENEUVE

JEAN MÉRIAU, 1815.
JEAN NICOLEAU, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.
PIERRE ROUSSEAU, 1815.


LE COSSILLON

PIERRE THIBAUD, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815. Il a perdu tout son bien pendant la grand'guerre.


LA DAVELLIÈRE

JEAN CHAILLOU, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.
FRANÇOIS CHAILLOU, 1815.
PIERRE LE ROUX, 1815.


LA BERNERIE

MICHEL DOUILLARD, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.
JEAN DOUILLARD, 1815.


LA GRANDE-CHEVASSE

JEAN BROCHARD, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé et infirme en 1815.
PIERRE CHAUVIN, capotal et cavalier en 1793, 1794, 1795, 1799, caporal en 1815. Blessé à la jambe droite à la bataille de Luçon, le 14 août 1793, par une balle qui lui occasionne plus tard une carie des os ; il est également blessé à Machecoul et aux landes de Boisjarry, où il reçoit un coup de sabre à la main droite. En 1815, rentré chez lui après le combat de Rocheservière, Travot le contraint à faire un charroi pour Cholet où il perd ses boeufs ; sa blessure à la jambe est rouverte et la plaie, désormais inguérissable, le rend complètement estropié.Dès la Commission de 1814-1815, il obtient une pension de 50 francs, que l'on propose, en 1825, d'élever à 100 francs.
FRANÇOIS PERROTEAU, 1799.
FRANÇOIS POIRON, 1793, 1794, 1795, 1799, femme en couches en 1815.
GUILLAUME RENAUD, père, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.
GUILLAUME RENAUD, fils, 1815.
JEAN RENAUD, 1793; 1794, 1795 1799, 1815.
JACQUES ROUSSEAU, 1793, 1794, 1795, 1799, en 1815, il est caporal-fourrier.
JACQUES ROUSSEAU, neveu, 1815.
JEAN ROUSSEAU, 1815.
CHARLES VERDEAU, 1793, 1794, 1795, 1799.


LA PETITE CHEVASSE

PIERRE GALLOT, fils, 1815.
JACQUES PAYRAUDEAU, 1793, 1794, 1795, 179, femme en couches en 1815. Blessé, s'est distingué par son courage et son intrépidité, indigent.
PIERRE REVELEAU, capitaine-commandant à Saint-Denis-la-Chevasse en 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815. Blessé d'une balle au bras droit ; sa conduite élogieuse lui fait recevoir une pension dès les premières listes de gratifications. Il est mort à la Chevasse, en 1824, âgé de quarante-huit ans.


LA CHABOTTERIE

LOUIS AMIAUD, capitaine de la 3e compagnie en 1793, 1794, 1795, 1799 ; femme en couches en 1815. Méritant, sans fortune et ayant cinq enfants, proposé en 1822 et 1825.
GABRIEL DE GOUÉ, officier à l'armée des Princes, puis à l'armée de Condé de 1791 à 1801 ; capitaine commandant la paroisse en 1815. Il fait toutes les campagnes de l'émigration tant en Allemagne qu'en Russie et en Autriche ; il conduit au feu les soldats de Saint-Sulpice en 1815. Chevalier de Saint-Louis en 1816 ; il reçoit également une gratification de 200 francs, à l'occasion de l'érection de la statue de Charette à Legé en 1826.
PIERRE MÉTÉREAU, jardinier, 1815.


LE FOSSÉ

FRANÇOIS PATRON, 1793, 1794, 1795, âgé en 1815.
FRANÇOIS PATRON, 1799, 1815.
JEAN PATRON, 1799, caporal en 1815.
PIERRE PATRON, 1815.


LA MORINIÈRE

JEAN MANDIN, caporal en 1815. Il a rapporté un fidèle récit de la prise de Charette, en 1796.
PIERRE-DOMINIQUE MANDIN, 1815. Les deux frères font établir l'état des pertes éprouvées par leur père pendant la guerre et montant à 1.636 francs.


LA RENAULIÈRE

LOUIS LARDIÈRE, 1793, 1794, 1795, qualifié capitaine sur une liste. Il reçoit, dans un combat livré sur les limites des paroisses des Brouzils et de Saint-Sulpice, un coup de sabre très grave à la main droite qui lui a divisé les extenseurs. Dès 1814-1815 il obtient une pension de 50 francs.
ANDRÉ LARDIÈRE, 1793, 1794, 1795, infirme en 1815. Il reçoit au même combat quatre coups de sabre sur la tête et un coup de feu à la main droite. Il obtient, en 1814, une pension de 50 francs, élevée à 80 francs ; on demande encore d'élever sa pension en 1822.
PIERRE LARDIÈRE, 1815.
JEAN MÉRIAU, 1815. 

LA SÉGUINIÈRE

LOUIS RORTHAIS, 1793, 1794, 1795, 1799.


L'HOPITAUD

JACQUES TEXIER, 1793, 1794, 1795, 1799.
CHARLES TEXIER, 1793, 1794, 1795, 1799, sergent en 1815. Il s'est fait jour parmi une compagnie républicaine nombreuse au combat de Saint-Sulpice. Proposé en 1822 et 1825, n'a point fait de demande, très recommandable, père de six enfants.


LE SABLEAU

PIERRE GRELEAU, père, 1793, 1794, 1795, 1799, âgé en 1815.
PIERRE GRELEAU, fils, 1815.
FRANÇOIS LE GEAY, caporal en 1815.


LA SIFFRAIRE
PIERRE DENIAU, père, 1793, 1794, 1795, 1799.
PIERRE DENIAU, fils, 1815.
JEAN GALLOT, 1815.
JEAN GIRAUD, 1793, 1794, 1795, 1799.
SULPICE RENAUD, 1793, 1794, 1795, 1799, 1815. Il a reçu une balle au genou droit à l'affaire de Villeneuve, près des Sorinières, contre l'armée de Mayence, le 5 septembre 1793. Quoique né à Saint-Sulpice, il a fait toutes les campagnes dans la division de Vieillevigne, paroisse de Saint-Christophe-la-Chartreuse.
JEAN RENAUD, 1815.
PIERRE RICHARD, 1793, 1794, 1795, lieutenant porte-drapeau. Blessé à la mâchoire inférieure droite d'un coup de feu aux landes de Boisjarry, il a également deux hernies inguinales. Il reçoit, dès 1814-1815, une pension de 60 francs.


LA CHIRONNIÈRE

JEAN HERVÉ.
JOSEPH ROCHETEAU, 1793, 1794, 1795, 1799.
LA BOUCHERIE
PIERRE AMIAUD, 1793, 1794, 1795, 1799.
PIERRE BOURON, 1793, 1794, 1795, capitaine d'une compagnie à Mormaison. Blessé à l'épaule, son grade et sa bravoure lui font obtenir, dès les premières listes de gratifications, une pension de 50 francs que l'on propose d'augmenter en 1825.
JEAN BOURON, fils, 1815.
JACQUES MALIDIN, 1793, 1794, 1795, cavalier, 1799. Il a reçu un coup de feu au pied gauche, et est proposé aux récompenses en 1824 et 1825.
PIERRE MALIDIN, 1815.

GLOIRE A EUX ! Et puissent ces dévouements sublimes se transmettre aussi purs et aussi nobles à leurs descendants !

Extrait : Monographie de Saint-Sulpice-le-Verdon - par A. de GOUÉ - 1913

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