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La Maraîchine Normande
11 janvier 2015

LA MEILLERAIE-TILLAY (85) - NOTICE

LA MEILLERAYE-TILLAY

Si vous vous sentez entraîner vers les beaux sites et qu'à la poudre des grands chemins vous préfériez, pour un moment, les sentiers du Bocage, prenez la traverse pour aller de Réaumur à la Meilleraye. Aucune autre dans la Vendée ne vous offrirait des scènes plus variées de cette nature champêtre négligée, si près de la nature primitive. Tantôt encaissé entre des talus garnis de plantes grimpantes, surmontés de haies épaisses, tantôt tracé aux bords des eaux vives du Lay, la plus riante de nos rivières, le sentier s'élève par-dessus les coteaux où la roche rayée de mousse jaillit du sol, puis descend par des vallées ravissantes le long des prairies où la voix des moulins s'entend parfois sous les aulnes et les peupliers.

 

Meilleraie1840


Le bourg auquel il vous conduit n'est qu'un village ; l'église, la plus simple des églises de campagne, s'élève au milieu. Son ombre tranquille s'étend sur les humbles croix de bois du cimetière comme la miséricorde divine sur l'homme couché dans la tombe. Les générations accumulées y reposent d'un égal sommeil, sans que leur humble condition les ait toujours protégées contre les passions de la vie et contre les révolutions.

 

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De ces tempêtes qui passent sur les peuples comme des météores, la tradition a gardé le souvenir vivant de celle de 1794.


Le 11 pluviôse an II, c'est-à-dire à la fin de janvier 1794, la colonne du général Grignon, l'une de celles que l'on a surnommées "infernales", s'était portée de Pouzauges au château de la Mothe-Saint-Germain où elle mit le feu, que l'on éteignit promptement après son départ. De là elle se rendit à la Meilleraye fouillant en chemin le petit bois de la Folie. Au milieu de ce bois, autour d'un énorme et superbe rocher, plusieurs familles du bourg, de la Vinatière, et d'autres hameaux voisins, s'étaient réfugiées vivant sous des tentes de feuillage et se croyant à l'abri de toute poursuite ; mais, guidée par des personnes du pays, la colonne n'eut pas de peine à les découvrir. Elle en fit un affreux massacre ; rien ne fut épargné.


Ceux des habitants du bourg qui, pour leurs preuves de patriotisme, avaient obtenu des certificats de civisme, étaient restés chez eux, pleins de confiance sous cette protection. "Rabillé, curé déprêtrisé et reconnu pour un excellent patriote", était avec eux. Grignon les fit rassembler dans l'église, sans que rien pût faire soupçonner son dessein. Là, on les fusilla, on prit ce qu'ils avaient d'or et d'argent ; puis ensuite les poussant dehors les uns après les autres, on les massacra sur le cimetière à mesure qu'ils sortaient. Ils étaient 34 ; un seul échappa par un heureux stratagème. On avait commencé par le curé Rabillé, sa servante et son domestique. Les cadavres des deux premiers placés d'une manière indécente, devinrent la risée des meurtriers.


La troupe se répandit dans le pays, incendiant les fermes avec le blé et les fourrages qu'elles contenaient, sans pitié pour les gens infirmes dont quelques-uns furent brûlés dans leurs lits.


Un officier vendéen, prisonnier de Grignon, épargné pour avoir sauvé la vie à un officier de son état-major, nous a donné quelques détails sur la physionomie du terrible général. Grignon est né à Louresse, arrondissement de Saumur, d'une famille de petite bourgeoisie. Sa jeunesse fut celle d'un grand nombre de nos plus célèbres généraux : batailleur, inappliqué, il avait, d'ailleurs, ce qui convient aux hommes de guerre, une grande force de corps, et une taille élevée ; mais il y avait aussi en lui un fonds de froide cruauté défaut qui se peignait dans tous les traits de sa physionomie brune au nez recourbé qui rabaissa ce caractère au rôle d'exécuteur sans merci des oeuvres de la Convention. A la formation des bataillons de volontaires de Maine-et-Loire, Grignon fut dès le début élu capitaine par ses camarades ; il conquit ses autres grades jusqu'à celui de général sur les champs de bataille en moins d'une année.

 

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L'ÉGLISE


Si l'on en croyait la tradition, elle aurait été commencée à la Pierre-Blanche (1), centre de la paroisse ; mais, chaque matin, les ouvriers trouvaient leurs matériaux transportés au lieu actuel, quoique à l'extrémité de la commune. Le malin esprit voulait-il tenter la foi des villageois en les éloignant du lieu de la prière ?


Son plan est un carré long à chevet plat, de 30m sur 7m30. Les murs sont interrompus en avant du choeur, de chaque côté, par une arcade moderne plein cintre, formant des espèces de transepts profonds de 2m55 et larges de 7 m. Sous celle de droite est l'autel de la Vierge ; sous celle de gauche, l'autel de saint Mathurin. De chaque côté des transepts, des arrachements visibles témoignent de l'existence d'une église plus ancienne.

Par une singularité qui tient sans doute à l'inégalité du terrain, et dont nous ne connaissons pas d'exemple autre part, le mur du pignon occidental, où se place ordinairement la porte d'entrée, n'est percé d'aucune ouverture. La tour carrée du clocher surmonte ce mur ; elle n'a rien de distinctif qui en fasse assigner l'époque.
Tout le reste de l'église est de cette architecture sans nom que l'on faisait dans les campagnes, depuis le commencement du XVIIIe siècle jusqu'à l'époque encore bien récente où le sentiment de l'art historique a été remis en honneur. Rien n'y mérite l'attention.


La crédence, recouverte d'un linteau rectangulaire, est ornée d'un bas-relief dont nous n'avons pu déterminer la scène à cause du badigeon qui le recouvre (2).

 

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La porte que l'on voit à droite de l'autel est la porte fatale par laquelle passèrent les habitants du bourg en 1794.


Le tableau de saint Martin donnant une partie de son manteau au pauvre d'Amiens, est l'oeuvre de M. le marquis de Bellevue, qui l'a peint au château de la Mothe. Madame de Saint-Germain, sa fille, en a fait don à l'église. (Ce tableau n'est plus dans l'église)


Tandis que nous sommes en train de noter les moindres particularités de cette modeste histoire, nous ajouterons que les cloches échappèrent à la proscription générale de la révolution. Cette exception est due aux soins des habitants qui les avaient descendues et cachées dans la rivière.


LE PRIEURÉ


"Messieurs les doyen, chanoines et chapitre de l'église cathédrale de Luçon, ont été seigneurs de la maison noble, prieuré et fief commun de la Meilleraye" ; jusqu'en 1789. Ce droit remonterait fort loin, si l'on en croyait Messieurs les doyen et chanoines ; car, dans un curieux procès qu'ils soutinrent vers 1608 contre le curé du lieu, ils remontraient que la terre de la Meilleraye leur avait été donnée lors de la "première fondation de Luçon, faite par un roi d'Angleterre nommé Lucius". Or, ce roi d'Angleterre n'était rien moins, selon eux, qu'un second fils de Constantius (Constance Chlore). Ce Lucius "ayant occis son frère aîné, avait été banni du pays et condamné à vivre en religion toute sa vie ; et pour ce faire son père le mit en mer, en un navire frété de grandes richesses et de reliques, avec plusieurs prestres et dévotes personnes, qui tous se rendirent, par la conduite des vents, ainsi que Dieu voulut, au lieu de présent appelé Luçon, qui est sur la mer ; et illec Lucius s'arresta, et y fonda une belle abbaye et église, à l'honneur de Nostre-Dame, qu'il nomma de non nom, sçavoir est Luçon".


Ces fables, tirées des Annales de Bouchet (Annales d'Aquitaine, Ch. V.), lequel les avait renouvelées d'anciens chroniqueurs des monastères, étaient dans l'érudition d'un temps où la naïve gravure des bibles représente les Philistins foudroyés par l'artillerie de Saül et de David ; où l'on tenait pour certain que Troye en Champagne avait été fondée par une colonie de Troyens. Aussi le curé de la Meilleraye ne contesta-t-il point le voyage de Lucius, mais se borna à soutenir que ce n'était pas une raison pour que Lucius eût donné la Meilleraye aux doyens et chanoines. La preuve en était assurément difficile. Nous croyons même qu'ils n'eussent pas moins été embarrassés de démontrer qu'il existât des chanoines et des chapitres au temps de Constance Chlore. Nous ne savons quelle issue eut le procès (Histoire de Luçon, par M. de La Fontenelle, p. 363)


RUINES ROMAINES

Si l'histoire de Lucius ne peut plus causer aujourd'hui que le sourire, nous avons trouvé cependant des marques évidentes du séjour des Romains à la Meilleraye. On voyait encore, il y a quelques années, à 400 mètres du bourg, vers le nord (dans les parcelles de terre, section B, n° 1068 et 1069 du cadastre), les ruines d'un mur appareillé avec soin, autour duquel nous avons reconnu des débris de tuiles romaines.


BOURGNEUF, très-petite seigneurie, à côté du bourg, a été brûlée en 1794.


PUYMORIN


Voici un nouveau château fort à ajouter à la liste de ceux que nous connaissions sur la chaîne des montagnes. Nous en pouvons fixer l'époque de la construction d'une manière exacte. Des lettres de Louis XI, du 27 septembre 1462, autorisent Jean de Montournois, chevalier, seigneur de Puymorin, en la baronnie de Bressuire, à profiter de la permission qui lui était accordée par le baron de Bressuire de "faire emparer et fortifier son lieu de Puymorin.


Pierre de Montournois, principal héritier de Territus de Montournois, en était seigneur en 1380. A partir de cette époque, Puymorin est toujours resté aux seigneurs de ce bourg auxquels il servait de manoir, car leur droit féodal sur Montournois n'était accompagné d'aucune habitation qui en fût le siège. Il n'y en avait point non plus à la Meilleraye, et le seigneur de Puymorin était encore le haut justicier de cette commune. Aussi, dans les titres les plus anciens, ne trouve-t-on que ces termes : "Châtellenie de Puymorin, seigneur de Puymorin, cour de Puymorin" ; ce n'est que dans les trois derniers siècles que l'usage est venu de dire "Châtellenie de Puymorin et la Meilleraye".


Nous ne pouvons savoir quand fut détruit le château de Jean de Montournois. Il n'en reste plus que la base d'une tour rasée au niveau du sol. Il fut reconstruit au commencement du XVIIe siècle par un Grignon dont nous avons vu les armes sur la petite porte du portail.


Au-dessus du château et au levant, se trouvent les ruines de la chapelle construite vers la fin du XVe siècle. Elles mesurent en dedans 11m12, sur 8m33. Le chevet était éclairé par une belle fenêtre ogivale, divisée par un meneau surmonté d'un quatrefeuilles d'une bonne exécution. Elle était desservie en l'église de Montournois (en 1648).


Les Grignon étaient propriétaires de Puymorin à la révolution ; cette terre fut vendue nationalement le 1er floréal an VI.

 

château de la Motte


LA MOTHE-SAINT-GERMAIN, située dans la petite paroisse de Tillay, avait droit de haute, moyenne et basse justice. Plusieurs petites terres en relevaient (Le Paligny, la Pelletrie, la Pothulière, les chapellenies de Boistiffrays et de la Jaudonnière, etc.) ; elle avait une chapelle dite de Saint-Louis-des-Texier, desservie dans l'église de Saint-Jacques de Pouzauges. Les Saint-Germain prenaient les titres de seigneurs des hautes justices de Saint-Germain, de la Mothe-Tillay, fief Parent, la Barre-Jean (commune de Pouzauges), la Baussonnière (petit château très-curieux), etc. Les constructions du château ont été souvent remaniées et sont en partie modernes, moins une tour de la façade N.-O. qui paraît de la fin du XVe siècle. Une chapelle a été construite en 1850.


Ce château s'est appelé d'abord simplement la Mothe ; puis, sous les Rouault, la Mothe-Rouault ; sous les Texier de Saint-Germain, d'abord la Mothe-en-Tillay, et dans le dernier siècle, la Mothe-Saint-Germain, revêtant successivement les noms de ses différents maîtres.


Les premiers que nous connaissons furent en effet les Rouault de la Rousselière. Vers 1529, les Texier leur succédèrent, par suite d'acquisition probablement. Les Texier sont d'origine de robe et des environs de Mouilleron. Ils ont joint à leur nom celui de Saint-Germain à cause du petit bourg de Saint-Germain-l'Aiguillier dont la seigneurie leur advint nous ne savons à quelle époque. Le premier Texier seigneur de la Mothe prenait les qualifications de "honorable homme et saige Jacques Texier licencié ès loix." Ses descendants ont jusqu'à nos jours servi honorablement leur pays dans la carrière des armes, ainsi qu'il résulte de nombreux certificats de service, notamment sous Louis XIV et Louis XV, qui leur furent délivrés par les maréchaux d'Albret, de Senecterre, par le marquis de Château-Renaud, capitaine commandant le vaisseau le Brillant, en 1694, etc.


NOBLESSE OBLIGE était un axiome qui, dans le métier des armes, s'appliquait littéralement. C'était même un devoir qui, au point de vue féodal, expliquait les privilèges et avantages de toute sorte attribués à cette classe dans l'ancienne monarchie. Le service était dû en tout temps et sur la première réquisition. Nous ne pouvons mieux faire ressortir la différence entre les levées de troupes d'alors et celles d'à présent qu'en donnant textuellement une de ces convocations. Nous croyons qu'on y trouvera quelque intérêt, comme trait de moeurs ; ce ne sera pas d'ailleurs sortir de notre cadre d'études historiques et administratives.


En diligence, Affaire du Roy.
A Monsieur
Monsieur Texier
de Saint-Germain,
A Saint-Jacques en Tillier.
A la Rochelle, ce 14 juin 1758.
"La Noblesse, dans tous les tems, Monsieur, a témoigné tant d'empressement pour se signaler contre les Ennemis du Roy & de l'Etat, que dans les circonstances présentes, où les Anglois paroissent avoir le dessein d'attaquer les Côtes du Poitou, de Saintonge & du Pays d'Aunis, Sa Majesté est persuadée que la Noblesse de ces Provinces se portera avec le même zèle à lui rendre ses services.
Elle m'a ordonné de l'assembler dans les lieux que je lui indiqueray, qui sont, à St-Jean-d'Angely pour la Noblesse du Haut-Poitou, à Fontenay, et Luçon en aide s'il en est besoin, pour celle du Bas-Poitou, à Saintes pour la Noblesse de Saintonge, & à Marans pour la Noblesse d'Aunis.
C'est pourquoi, Monsieur, en conséquence des Ordres du Roi, j'ay l'honneur de vous écrire, pour vous dire, que Sa Majesté compte sur votre zèle & votre fidélité, et qu'aussitôt la présente lettre reçuë, vous vous rendrez avec armes & cheval, au lieu indiqué pour l'assemblée de Messieurs les Gentils-Hommes de chaque Province, où arrivés, ils choisiront un d'entr'eux pour les commander, sous mes Ordres. Je le prie, lorsque le choix de Messieurs de la Noblesse de chaque Province sera fait, de m'en informer, d'attendre mes Ordres, & de se tenir prêt, avec Messieurs les Gentils-Hommes qu'il commandera, à se porter où je jugeray qu'il sera nécessaire pour le Service du Roy.
Les Maires & Echevins des Villes indiquées pour s'assembler, auront ordre de fournir des logements à Messieurs de la Noblesse, à mesure qu'ils arriveront.
Je suis très-parfaitement, Monsieur, votre très-humble & très-obéissant serviteur.
Le Maréchal de SENECTERE."


Cette famille, après avoir eu le rare privilège de se perpétuer pendant plusieurs siècles dans son manoir qu'elle n'a point cessé d'habiter, a vu clore sa descendance masculine par la mort de M. Louis-Charles Texier de Saint-Germain (arrivée au château de la Mothe, le 15 novembre 1847). De son mariage avec Mlle de Bellevue il reste une fille unique. M. le comte de Saint-Germain avait fait les campagnes de 1813 et de 1814 dans le 3e régiment des gardes-d'honneur, et, après la chute de l'empire, il avait servi dans les gardes-du-corps et dans la garde royale comme lieutenant au 1er régiment de grenadiers à cheval, jusqu'en 1821 où il fut admis à la réforme de retraite (Armes des Saint-Germain : de gueules à 3 navettes d'argent en fasce).


Le paysage de la terrasse de la Mothe-Saint-Germain est charmant. Vous ne pouvez quitter cette demeure sans vous rappeler longtemps son horizon de vallées verdoyantes et de montagnes, les beaux chênes qui boisent la propriété, les rochers de son parc et la rivière qui coule au pied ; mais par-dessus tout l'accueil gracieux et distingué qui vous a retenu.


TILLAY (Autrefois TEILLOYS)

 

 

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En allant de la Mothe-Saint-Germain à Chavagnes, vous traverserez le village de Tillay, autrefois chef-lieu d'une paroisse. L'église, pillée, et ruinée une première fois par les protestants, fut complètement détruite par eux en avril 1564. Elle fut réparée plus tard. Vendue nationalement, le 29 prairial an VI, elle sert aujourd'hui d'étable (Les murs reconstruits après les guerres de religion n'ont rien d'un édifice religieux, sauf deux gros piliers qui appuyaient le choeur du côté du Nord, dans la construction primitive. Le pignon occidental, sur la porte d'entrée, se terminait en fenêtre arcade, ou bretresche, qui tenait lieu de clocher. Le culte s'y célébrait encore en 1793.

Tillay était sous l'invocation de Saint-Jacques, et l'on disait habituellement Saint-Jacques-en-Tillay ; La Meilleraie avait Saint-Martin pour patron.

 

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(1)Au Nord-Ouest de la Bujaudière, à l'angle Sud du n° 184 du cadastre. La Pierre Blanche est restée un lieu renommé pour les apparitions et redouté de tout le monde. La même chose a lieu pour la Vergnaie du bois de Puymorin, où se sont faits des massacres. Le passant entend la nuit des cris affreux, et sent une main invisible le frapper. Puisque nous en sommes aux choses surnaturelles, disons aussi qu'il revient dans le bois de la Folie, un homme sans tête que l'on croit être un M. La Villette, tué là avec son domestique parce qu'on le soupçonnait d'avoir renseigné la colonne de Grignon. - Nous ne savons pourquoi la pierre de ce bois descend boire à la rivière, d'où on l'a surnommée "la Pierre qui va boire".

 

 

pierre blanche 1840

 

 

11janv2015 Meilleraie-Tillay

 

 


(2) La pierre tombale qui fait partie du pavé (aujourd'hui à l'extérieur de l'église), provient de l'église de Tillay, où les cendres qu'elle recouvrait sont restées. On y lit : "Cy gist le corps de Messire Alexandre Texier, chevalier seign. de St-Germain, Tillay, La Mothe et autres lieux, décédé le 10 décembre 1742." Armes des Texier, écartelées de celles de Françoise Rogier du Crévy, femme du défunt ; couronne de comte.

 

 

P1280316

 

 

Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée
1856 - Troisième Année

Voir également : http://chemins-secrets.eklablog.com/la-meilleraie-et-tillay-dans-les-brumes-du-passe-a3379264

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Commentaires
T
Bonjour, rien aux archives concernant une vente au titre des biens nationaux. Je continue mes recherches, merci de votre retour. Bien cordialement
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S
Bonjour Monsieur,<br /> <br /> Je ne suis pas l'auteure de ce texte, il s'agit d'un article trouvé dans l'Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée - 1856 - Troisième Année.<br /> <br /> Richard Lueil, auteur du blog Chemins Secrets, indique que vous pourriez peut-être trouver en série Q aux Archives.<br /> <br /> Bien cordialement.
Répondre
T
Bonjour, vous écrivez que l'ancienne église de Tillay a été Vendue nationalement, le 29 prairial an VI. Où avez-vous trouvé cette information ? j'ai cherché aux Archives de Vendée, mais rien trouvé ! Actuel propriétaire, je suis intéressé de savoir. Je vous remercie. Bien cordialement.
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