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La Maraîchine Normande
11 décembre 2013

FONTENAY-LE-COMTE - BRESSUIRE (79) - RENÉ-FRANCOIS LECOMTE (OU COMTE), GÉNÉRAL DE BRIGADE (1764 - 1793)

LETTRE DU GÉNÉRAL LECOMTE
A ACCUSATEUR PUBLIC PRES LE TRIBUNAL CRIMINEL
Réclamant son indulgence pour des Vendéennes arrêtées au village de l'Aleud.

St Hermand, le 27 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.

Au citoyen accusateur public près le tribunal criminel de Fontenay.

Citoyen,

Je charge le citoyen Le Blois, officier de ma brigade, qu'une blessure grave force de se rendre à l'hôpital militaire de Fontenay, de vous conduire trois malheureuses femmes, l'une âgée de moins de quatorze ans, qui ont été arrêtées par une patrouille au village de l'Aleud, entre la Réorthe et Chantonnay. Les maris de deux d'entr'elles sont avec les brigands, mais d'après les rapports de citoyens reconnus bons patriotes, elles n'ont jamais quitté leurs demeures, ni donné azile aux révoltés. La foiblesse de leur sexe les met sous la protection des républicains, armés pour combattre les ennemis de la patrie et non pour égorger des femmes et des enfants. L'arrêté des représentants du peuple m'ordonne de vous les envoyer ; mais j'ose espérer, citoyen, que l'humanité vous fera un devoir d'être indulgent envers elles.

Un détachement de dix hommes, commandés par un sergent, conduit au commandant de place des brigands pris les armes à la main, qu'il devra diriger sur la Rochelle.

Vive la République
Salut et fraternité
Le Général de Brigade
LECOMTE

signature lecomte


(Archives du Tribunal de la Rochelle)

ETATS DE SERVICES
DE RENÉ-FRANCOIS LECOMTE, général de brigade, né à Fontenay le 13 mai 1764, mort à Bressuire le 15 octobre 1793.

1764   mai 14 - Né à Fontenay-le-Comte.
1779   Pilotin à bord du vaisseau le St Michel.
1780   Timonnier - Fait partie de l'expédition du bailly de Suffren dans les Indes.
1780   Soldat au régiment d'Austrasie.
1780   Nommé Sergent major pour être entré le premier dans les retranchements de l'île de      Gaudelour (Indes) défendus par les Anglais
1785   Revient en France avec son congé.
1785   Septembre - Entre comme régisseur chez M. de Maynard, baron du Langon.
1790   Chef de bureau à l'administration du département de la Vendée.
1791   Septembre - Enrôlé volontaire.
1791   Octobre - Nommé lieutenant, à l'élection, au 3e bataillon des Deux-Sèvres.
1792   Fin de septembre  - Commandant provisoire du même bataillon.
1792   novembre - Chef de bataillon.
1792   Décembre - Commandant du 1er bataillon, le Vengeur, réorganisé en avril 1793
1793   Juin 28 - Décide la victoire en faveur des troupes républicaines à l'affaire de Luçon.
1793   Juillet - Adjudant-général quelques jours après.
1793   Juillet 24 - Montre le plus grand courage dans le combat du Pont-Charron.
1793   Août - Général de brigade. Il prend Marceau pour adjudant-général
1793  Septembre 5 - Supporte avec 4000 hommes à Chantonnay l'effort de 20000 Vendéens, et est contraint de se replier sur Luçon.
1793 Octobre 8 - Proposé pour le grade de général de division, par les représentans du peuple.
1793  Octobre 8 - Blessé d'un coup de feu à l'attaque de Châtillon dirigée par Chalbos.
1793 Octobre 15 - Meurt à Bressuire, où il a été transporté par ses soldats. Le brevet de général de division fut déposé sur son cercueil. (Il lui avait été conféré par les représentans du peuple).
Décret de la Convention Nationale déclarant qu'il a bien mérité de la Patrie.

bourbotte pour Lecomte


EDépôt 92 1II - Archives historiques de la ville de Fontenay-le-Comte (ensemble de pièces réunies par Benjamin Fillon)
Archives Départementales de Vendée

RENÉ-FRANCOIS LECOMTE (COMTE), fils de François Comte, aubergiste à Fontenay,  et de Jeanne-Charlotte Roulin, (mariés à Fontenay, le 23 juin 1760) naquit dans cette ville, paroisse Notre-Dame le 13 mai 1764, et baptisé le lendemain.

général Lecomte ou Comte


[Son père avait reçu à son hôtel l'abbé de Celle, qui, retenu par une grave maladie, ne dut le recouvrement de la santé qu'aux bons soins de son hôte. L'abbé, sous prétexte de lui en témoigner toute sa reconnaissance, lui propose la ferme général de son abbaye. Il n'en affermait séparément les métairies que 12,000 liv. et quelques pots-de-vin ; ce qu'il cache soigneusement à Lecomte. Il en porte le bail général à 24,000 liv. Lecomte est loin de soupçonner la moindre perfidie de la part de celui qui veut faire sa fortune. Il accepte de confiance toutes les propositions de l'abbé, et signe l'acte de ferme générale. Lecomte arrive à Celle avec sa famille, voit sa ruine assurée, et se brûle la cervelle.]

Lecomte père signature z



Elevé à Niort par les soins des Oratoriens, il avait mis à profit leurs excellentes leçons ; ses succès faisaient la joie de sa famille, lorsqu'une cruelle catastrophe, la mort de son père, vint mettre fin à ses études. Il était l'aîné de cette malheureuse famille et n'avait pas seize ans.

Il entre dans la marine sur un des vaisseaux commandés par le bailli de Suffren. Il est fait timonier dans la traversée.

Arrivé dans l'Inde, il obtient de Suffren de combattre comme soldat à l'assaut d'un fort défendu par les Anglais. Il monte le premier à la brèche ; le fort est emporté, et Lecomte est nommé sergent-major sur le champ de bataille, par le contre-amiral de Suffren.

Il rentre en France en 1783. Enrôlé à Niort, comme soldat dans le 3e bataillon des Deux-Sèvres, le 12 août 1792, il est fait sous-lieutenant le 19 du même mois. Ses talens, et l'instruction qu'il donne à ses frères d'armes, le portent au commandement provisoire de ce corps.

Il fut blessé mortellement à la seconde affaire du bois du Moulin-aux-Chèvres, en octobre 1793. Au moment où ayant la pointe du pied sur les étriers, il se penchait en avant pour porter un coup de sabre à un chef vendéen, il reçut une balle qui lui traversa les intestins.

Il fut transporté à Bressuire, où il rendit le dernier soupir entre les bras des médecins Perreau et Deschamps.

La Convention nationale, dans la séance du 11 frimaire an II, décréta "qu'il serait payé, à titre de secours provisoire, une somme de 1,200 francs aux deux frères et aux soeurs du général de brigade tué à la bataille (en avant) de Châtillon."

Histoire de la ville de Niort ...
Volume 2
par Hilaire Alexandre Briquet
1832

RAPPORT SUR L'AFFAIRE DE CHANTONNAY
PAR LE GÉNÉRAL DE BRIGADE LECOMTE, COMMANDANT L'ARMÉE DE LUCON PAR INTERIM
AU GÉNÉRAL DE DIVISION CHALBOS (8 septembre 1793)

Instruit qu'une armée de 25 à 30,000 hommes, suivie de vingt et une pièces de canons, descendoit des Herbiers entre St-Prouant et Monsireigne, et se portait sur la route de la Châtaigneraie, j'en fis part aussitôt au Général Chalbos, et me mis en mesure d'attendre l'ennemi. Dans le cas où, par une marche secrète, il viendrois nous trouver et nous attaquer. De nouveaux renseignements m'apprirent, dans la matinée, que les brigands défiloient dans la plaine de St Philbert, et prenoient, disait-on, le chemin de Bazoges. Je montai à cheval pour aller reconnoître l'ennemi et m'assurer de sa marche et de ses forces. J'avançais même au-delà de St Philbert, et je n'aperçus qu'une dizaine d'hommes qui convoyaient une charrette à boeufs. Je demandai aux habitantes de cette commune, si elles n'avoient pas eu connaissances du passage de rebelles. Elles me répondirent qu'elles voyaient, depuis le matin, différents corps traverser la plaine entre Bazoges et la Jaudonnière, et qu'elles croyoient cet endrois-ci occupé par eux. De retour [à Chantonnay], je donnai l'ordre aux chasseurs de l'Oise d'aller se porter avec quinze cavaliers à la Réorthe pour maintenir la communication de la grande route ; ordre en même temps au 7e bataillon de la formation d'Orléans de se porter avec sa pièce de canon au pont Charault pour renforcer ce poste déjà gardé par le 4e bataillon de la Dordogne et une pièce d'artillerie. Je fis battre la générale et pris toutes les dispositions convenables, ayant appris qu'un corps de 2 à 3000 hommes se montrait sur la première hauteur, au delà de St Vincent, et craignant qu'il ne s'emparât de ce village, je fus avec soixante cavaliers, pour protéger le bataillon du Loiret, qui s'y trouvait, ce faire lever le pont de Gravereau, pour me mettre à l'abri de toute insulte. A peine arrivé à St Vincent, je vis que nous avions repoussé l'ennemi avec perte et qu'on le poursuivoit. Une ordonnance, envoyée par le citoyen Périot adjoint, que j'avais laissé à Chantonnay, vint à toute bride me dire que le 4e bataillon de la Dordogne avoit quitté son poste sans tirer un seul coup de fusil, et sans avoir même vu l'ennemi de plus près qu'une demi-lieue. J'engageai aussitôt mon adjudant-général Marceau à se porter sur les lieux pour rétablir l'ordre et rallier les fuyards. Il rencontra ceux-ci déjà proche les camps et plus loin le 7e bataillon d'Orléans, qui rétrogradait, Chantonnay étant déjà occupé par les rebelles, et il la fit mettre en bataille sur la gauche de la grand route, hauteur qui domine Chantonnay, pour tenir l'ennemi en échec, et protéger deux pièces de l'artillerie légère, qu'il avait fait avancer, ainsi qu'un corps de cavalerie. S'étant aperçu que deux bataillons, placés sur les hauteurs en avant de Puy-Belliard, fuyaient à l'approche d'une colonne ennemie, et mettoient par là, notre gauche à découvert, il couru vers eux et employa toutes sortes de moyen pour les rallier mais en vain. Voyant qu'il n'y pouvoit parvenir, il leur ordonna de s'emparer des haies, et d'y tenir ferme, afin d'empêcher l'ennemi de tourner l'aile gauche et le retarder dans sa marche, afin de me donner le temps de prendre de nouvelles dispositions. Je n'avois pas attendu le retour de l'adjudant général pour faire marcher le 10e bataillon d'Orléans et lui faire opérer un mouvement qui assurât la position de la gauche. Le nombre des fuyards et la cessation du bruit du canon me faisant présumer que ceux qui avoient été placés en avant, étoient déjà au pouvoir de l'ennemi ; je formai ma ligne de bataille, de manière à lui présenter un front redoutable. Le feu soutenu du 10e bataillon d'Orléans, du bataillon de l'Egalité, de l'Union et du Vengeur, le força à reculer et le fit jeter sur ma droite. Marceau, voyant faire ce mouvement, et s'apercevant que les différentes colonnes de rebelles tenoient moins d'ordre, crut que c'étoit le moment de charger avec la cavalerie, qui était au centre. Il fit, par conséquent, tout ce qu'il faut pour la faire marcher, mais elle s'y refusa opiniâtrement, par des prétextes aussi coupables que frivoles. J'ordonnai alors au 3e & 6e bataillon de la Charente-Inférieure de se porter en avant, et par un changement de direction, de prendre les brigands en blanc, ce qui fût exécuté ponctuellement. Les feux des 3e & 6e bataillons, commandés à propos par le citoyen Sagon, chef du 6e, firent un tel effet, que le désordre se mit parmi eux, et que la victoire, longtemps balancée, eût penché de notre côté si la cavalerie n'eût encore refusé de donner. L'épaisse fumée, jointe aux ombres de la nuit qui commençoient à obscurcir l'horizon, permettant à peine de se reconnaître, je fus contraint de tenir les bataillons dans leurs positions de peur qu'ils ne fûssent enveloppé, et le feu continua avec la même vigueur sur toute la ligne. Le bataillon du Calvados placé jusqu'au centre, malgré les efforts des officiers, ayant quitté sa place et s'étant mis en déroute, l'ennemi profita de ce vide pour la couper et se mettre entre nous. Le bataillon le Vengeur et le 3e des Deux-Sèvres, qui avoient constamment tenu dans cette partie et qui trois fois étoient retournée à la charge avec la même opiniâtreté, abusée par les cris de Vive la nation, souvent répétés par les rebelles, que la nuit empêchoit de distinguer, et victime d'une fusillade, qui les prenoit sur tous les points, furent forcés de se retirer sur l'aile droite. Il fût alors impossible de rétablir la communication et de rallier les fuyards, la nuit favorisant leur fuite, ils se répandirent dans les bois, où ils cherchèrent leur salut. Je restai seul alors avec les deux bataillons de la Charente, et une partie de la gendarmerie ainsi que les hussards, qui s'obstinoient à rester derrière eux. Plus d'une heure se passa dans cette situation, où j'essuyai le feu du canon et des tirailleurs ennemis postés dans les haies qui m'environnaient. Mon adjudant général, ayant traversé l'ennemi pour me rejoindre, m'annonça que toutes les troupes du centre avoient disparu, qu'on ne voyait plus que des combats singuliers. Je pris alors le parti de me retirer à la faveur des ténèbres en passant au milieu des brigands. Je me frayai un chemin dans des bois qui m'étaient inconnus, et je sauvai les débris d'une armée malheureuse.

Si, au moment d'une victoire éclatante, un général fait l'éloge de ceux qui y ont contribué le plus, il n'est pas moins son devoir, après un échec, de faire connoître ceux qui ont donné des preuves de grand courage. Je dois donc rendre justice au 10e bataillon de la formation d'Orléans, commandé par Bard, au bataillon le Vengeur commandé par Monnet, 3e des Deux-Sèvres, par P ... et 6e de la Charente par Sagot. Celui-ci est resté, avec moi, le dernier, sur le champ de bataille, et on le doit à la fermeté de son chef qui dans cette journée, a donné des preuves de ses talents militaires.

Mon adjudant-général, mon aide-de-camp Sèvres et le citoyen Périot adjoint, m'ont secondé de tous leurs efforts dans cette malheureuse journée, en cherchant à rallier les divers corps à mesure qu'ils se débandaient, ils se sont exposés aux plus grands dangers. Je n'ai dû mon salut qu'à l'obscurité, m'étant trop avancé et me trouvant entouré de brigands, qui me parlaient comme à un de leurs chefs.

On sera moins étonné de notre désastre, quand on saura que les hussards qui, dès St Vincent, où ils étaient postés, montrèrent les plus dangereuses dispositions, arrivés à cent toises du lieu du combat, non seulement ils ne voulûrent jamais se mettre en bataille mais encore se retiroient peu à peu vers les bois, sans avoir vu l'ennemi, joints à la gendarmerie. On ne pût tirer meilleur parti du corps de cavalerie qui, je l'affirme auroit décidé le succès en notre faveur s'il eut rempli son devoir et fait ce qu'on devoit en attendre, il ne seroit pas juste de comprendre dans la classe des lâches les citoyens Laborde, commandant le 4e escadron de gendarmerie, Aldebert, commandant et quelques officiers et sous-officiers de hussards et des gendarmes dont les efforts réunis ont été insignifiants, puisqu'ils n'ont pu, par leur exemple même, engager leurs subordonnés à charger.

Le combat, commencé à cinq heures et quart, n'a fini qu'à neuf heures, et l'on a peu d'exemple d'un feu aussi vif et aussi meurtrier de mousqueterie et d'artillerie. Les soldats se sont battus corps à corps et l'arme blanche doit avoir causé beaucoup de pertes à l'ennemi, que j'évalue à trois mille hommes, et nous avons de notre côté, à pleurer sur le sort de deux cents hommes environ, tués ou faits prisonniers du nombre desquels se trouvent plusieurs officiers de mérite. L'ennemi ayant dirigé son attaque sur la seule voie, qui pouvait nous servir de retraite, toute notre artillerie, nos vivres et la voiture d'équipage ont dû tomber entre ses mains. On nous dit cependant que quelques pièces de canons et plusieurs caissons ont trouvé moyen de parvenir à la Roche-sur-Yon, escortée par trois ou quatre cents hommes, qui y ont dirigé leur retraite. Je rassemble ici le reste de l'armée, et je conserverai ce poste intéressant, à quelque prix que ce soit.

Si l'on remontoit à la source des causes qui ont pu contribuer à l'échec, que vient d'éprouver la petite armée de Luçon, toujours victorieuse mais réduite par les maladies à moins de quatre mille hommes, je parlerais des fautes énormes commises par Tuncq, son général, cet homme ignorant autant que vain, impérieux, sanguinaire et vrai despote, n'a jamais pris aucunes dispositions pour assurer les derrières de ses troupes avancées de huit lieues de Luçon sans postes intermédiaires. Sans entrer dans aucun détail sur sa vie privée, indigne d'un général comme d'un républicain, je ne citerai que son départ la surveille de la bataille, pour la Rochelle. Un prétendu mal au bras provenant d'une chute de cheval faite dix jours auparavant l'a fait partir sans me laisser aucuns renseignements tant sur ce qu'il pouvait savoir sur les rassemblements qui se sont fait autour de nous, que sur notre état intérieur. Il a emporté avec lui des cartes de géographie indispensables, le livre d'ordres, la correspondance, le cachet même et la note des espions qu'il devoit avoir. Nous avons ignoré la défense faite par le comité de salut public aux autres armées et particulièrement à la nôtre, par les généraux, de rien entreprendre, et nous avions ainsi le droit d'accuser leur inertie, lorsque notre bravoure nous faisait tenir aussi avant dans le pays ennemi dont la conséquence était d'être sacrifiés. Ce dénûment de pièces me met hors d'état de dire quelles sont nos postes, je ne sais ce que nous avions de munitions, de vivres, chevaux, chariots, effets de campement de toute espèce ; et autre chose inconcevable, Tuncq avait entraîné avec lui le chef de l'état-major, qui seul pouvait m'aider et me donner les renseignements nécessaires, ce n'est pas le moindre grief qui paraît contre lui.

Le Général de brigade
LECOMTE

P. S. Je viens d'apprendre, à l'instant, par une lettre du général Mieskowsky au général Beffroy, que dix-huit cents à deux mille hommes de notre armée se sont réfugiés aux Sables avec quatre pièces de canon de quatre, une de huit, de l'artillerie légère, sept caissons et un affût de rechange. Le tout en est parti ce matin pour me rejoindre. La perte n'est pas à beaucoup près aussi considérable que je me l'étais imaginée.

EDépôt 92 1II - Archives historiques de la ville de Fontenay-le-Comte (ensemble de pièces réunies par Benjamin Fillon)
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