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La Maraîchine Normande
19 octobre 2013

ROUSSAY (49) - PIERRE-JOSEPH DUPOUET

PIERRE-JOSEPH DUPOUET était né le 24 mai 1774 à Roussay (Maine-et-Loire), dans le canton actuel de Montfaucon.

acte de baptême de Pierre Joseph Dupouët

Il déclare avoir pris les armes, le 13 mars 1793, jour du soulèvement général des paroisses angevines, et avoir fait la guerre jusqu'en 1800, d'abord sous d'Elbée et Bonchamp, puis sous Stofflet et d'Autichamp. Il semble bien en 1793 avoir fait partie de la division de Bonchamp, qui agissait séparément de la grande armée. Mais en 1794 lorsque Stofflet remania les paroisses de son commandement, Dupouët se trouva attaché à la division de Beaupréau, où il fut successivement major puis lieutenant. Sa première affaire fut à Lalloué, sans doute le camp de la Louée (mars 1793) où la division de Montfaucon surveillait la garnison de Nantes. C'est à Beaupréau, au Boisgrolleau et à Coron (20 et 22 avril) (Dupouët place Beaupréau avant Coron ; c'est le contraire qui est exact ; Coron et le Boisgrolleau sont du 20, Beaupréau du 22), que ses camarades et lui se trouvent pour la première fois aux côtés de la grande armée. Puis viennent les combats de Thouars (5 mai), de Fontenay (25 mai), de Montreuil (8 juin), de Saumur (9 juin), de Nantes (29 juin), de Martigné (15 juillet), de Vihiers (18 juillet), de Luçon (14 août), de Chantonnay (5 septembre), de Treize-Septiers (21 septembre), de Saint-Fulgent (22 septembre), de Torfou (19 septembre), de la Croix-Moriceau (6 octobre), de Châtillon (11 octobre), de Cholet (17 octobre).


Entre Chantonnay, où il eut un cheval tué sous lui, et Treize-Septiers un autre tableau de ses états de services ajoute la bataille de Coron, qui est évidemment celle du 18 septembre. Dupouët ne fit pas l'expédition d'Outre-Loire, car il ne cite aucune des affaires qui en marquèrent le cours. Demeuré dans le pays, il se trouva naturellement un des premiers à rouvrir la campagne en 1794, mais il ne mentionne que trois combats cette année, Geté (lisez Gesté, 1er février), Beaupréau (3 février), Jallais (un des combats de mars ou d'avril), car l'affaire de Liré appartient, je crois, à l'année 1795. C'est en tous cas certainement en 1795 qu'il faut placer les deux combats de Saint-Florent où Dupouët eut un cheval tué sous lui (janvier 1795) et de Chalonnes (18 mars). Comme on le voit, les soldats de Dupouët restent étrangers aux expéditions qui ont pour théâtre soit le Haut-Poitou, soit même la région de Cholet. De là vient qu'il ne cite aucun combat lors de la reprise d'armes de 1796. Sa dernière rencontre est celle des Aubiers (4 novembre 1799). Les compagnons d'armes dont il produit les certificats, les deux Soyer, Coulon, Tristan Martin, appartiennent également à l'armée d'Anjou.

Comte CH. DE CALAN
Association Bretonne
troisième série
Tome trente-neuvième
1928

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