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La Maraîchine Normande
6 septembre 2013

MONTRAVERS (79) - COUPURES DE PRESSE

Montravers familles de France - famille Roy

MONTRAVERS (79)  -  COUPURES DE PRESSE

JOURNAL LA CROIX
21 février 1891

"Dévaliseurs d'églises. - Des voleurs s'introduisaient, ces jours derniers, dans l'église de Montravers (Deux-Sèvres) ; ils y brisèrent deux vitraux et la porte de la sacristie. Des passants voyant l'église ouverte (il était 10 heures du soir), et entendant du bruit, allèrent donner l'alarme. Les voleurs se voyant découverts, s'enfuirent sans avoir presque rien enlevé."


JOURNAL LA CROIX
Dimanche 18, Lundi 19 février 1906

La Pommeraye (Vendée) - Sur la place de l'église, à 1 heure, le 17 février, 2.500 personnes, toutes armées d'énormes bâtons, figures décidées. Pouzauges, Montravers, Saint-Amand, Le Châtellier, la Flocellière sont là. 800 hommes gardent l'église intérieurement ; forge allumée, barres de fer, marteaux, on aurait dit un campement.
- Ouvrez l'église.
- Jamais, la mort plutôt.
Deux pâles individus, amenés exprès de la Roche, s'approchent pour crocheter la porte. Impossible. A coups de hache, ils font sauter un panneau. Les barres de fer rougies s'allongent alors furieuses ; impossible de continuer. Les deux bandits veulent pourtant essayer de nouveau. Les assiégés leur lardent la figure de leurs pointes brûlantes, et tout sanglants, les crocheteurs abandonnent la partie. Un renfort de troupe arrive au galop du Boupère, dont l'église si bien défendue, vient d'être envahie par surprise.
Delgué, le célèbre commissaire de La Roche commande la charge :
- Sabre au clair !
Des centaines de bâtons se lèvent, c'est la boucherie qui va commencer.
Les gendarmes rengainent. Les assiégés ne sont pas des hommes mais des tigres furieux.
3 heures. Il faut en finir. La foule grossit d'heure en heure. La nuit vient.
- Nous ne ferons rien à cette église, hurle le préfet.
Enfin la porte cède sous l'effort, il ne restait plus rien dans l'église, tout avait disparu comme par enchantement.
Vite, vite, soldats et gendarmes détalent ; ils vont fermer pour demain les églises du Châtellier et de la Flocellière."


JOURNAL LA CROIX
13 mars 1906

"Dans les Deux-Sèvres, tout le doyenné de Cerisay est barricadé : Saint-André, Bretignolles, qui a eu l'honneur d'un siège de deux heures, Cirières, Combrand, Courlay, La Forêt, Saint-Jouin-de-Milly, Montigny, Montravers, Le Pin, La Ronde, Saint-Marsault."
"Saint-Révérend (Vendée). - Le percepteur est terrifié. Les fidèles, pourtant, restent calmes. Mais quand on voudra passer, gare !
Crochetage à Voultegon et à Saint-Clémentin."


JOURNAL LE RAPPEL (Paris.1869)
23 septembre 1902


"Niort, 21 septembre.
M. Charles de Beauregard, maire de Montravers et conseiller d'arrondissement, a été suspendu de ses fonctions par arrêté préfectoral, en raison de son attitude lors de la laïcisation de l'école congréganiste et de la protestation injurieuse adressée au gouvernement.

JOURNAL L'OUEST-ECLAIR
22 Novembre 1906

"Niort, 21 novembre :
A Montravers et dans quatre autres communes, les portes des églises furent enfoncées.
A Cerizay, M. l'abbé Maître, excitant les manifestants à la résistance, a été arrêté et conduit à la prison de Bressuire. Il a été condamné à trois jours de prison par le tribunal correctionnel."

JOURNAL LE RAPPEL (Paris.1869)
Vendredi 23 novembre 1906

Deux-Sèvres. - Les inventaires ont été terminés par La Ronde et à Saint-Marsault sans autre incident que les portes fracturées. A Largeasse, un individu a menacé un lieutenant de gendarmerie et un soldat du génie avec un madrier, de l'intérieur de l'église.
A Courlay, après le départ des autorités, cinq cents personnes avec l'adjoint au maire se sont rendues dans les écoles où elles ont replacé les crucifix enlevés."


JOURNAL LA CROIX
8 septembre 1907

"LA SPOLIATION
La spoliation des biens et titres des Fabriques continue. Des Deux-Sèvres, on nous signale que les églises de Montravers et Combrand viennent d'être dépouillées.
A Montravers, M. Albert, receveur de l'enregistrement, a pénétré dans l'église et extrait de la caisse deux titres de rentes valant 6.000 francs. Puis il s'est retiré sous les huées.
A Combrand, qu'il a visité ensuite, l'accueil fut moins placide encore. Le malheureux est rentré à Bressuire ayant perdu son chapeau et le paletot en loques. La capote de sa voiture portait écrit à la craie l'inscription : "A bas les voleurs !"



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Commentaires
L
Mon arrière grand-père était à Combrand à lancer des chaises sur la bleusaille depuis le haut du clocher. Le paletot en question fut effectivement découpé à coup de ciseau par une ou plusieurs femmes. A Bressuire, c'est un représentant de la raie publique qui fut giflé.
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La Maraîchine Normande
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