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La Maraîchine Normande
5 septembre 2013

LA RÉVOLUTION A MONTRAVERS (79)

LA RÉVOLUTION A MONTRAVERS (79)

EGLISE DE MONTRAVERS 1919 environ

En raison des périls qui menaçaient alors tous les ecclésiastiques qui n'avaient pas prêté serment à la constitution civile du clergé, M. Violleau (curé) se crut dans la nécessité de quitter son poste. Il partit de Montravers au plus tard vers le milieu de l'année 1792. Le dernier acte écrit de sa main dans le registre de cette année porte la date du 4 mai. Avant de s'éloigner de Montravers, il dut confier les registres paroissiaux à une personne sûre. Impossible d'indiquer d'une manière certaine le nom de cette personne ; mais on peut néanmoins supposer que c'est Jean Caillaud, maire de la commune.
En effet, à la fin de 1792, on trouve deux actes de sépulture écrits entièrement et signés par Jean Caillaud, maire de Montravers. Ces deux sépultures, ainsi que l'atteste le registre paroissial, ne furent accompagnées d'aucune cérémonie religieuse. Les registres passèrent-ils ensuite aux mains des autres officiers de l'état-civil : Peau, maire en 1793 ; René Menanteau (probablement le même que celui qui figure au registre de 1791 comme sacristain de Montravers, officier public de 1793 à 1797 ; Jacques Bâcle, cultivateur à la Charantonnière, et qui fut agent municipal en 1797, en 1798, et peut-être aussi en 1799 ; René-François Girard, maire, de 1800 à 1816 ? On ne peut l'affirmer d'une façon catégorique. Toujours est-il qu'ils furent conservés avec soin et que la paroisse de Montravers possède encore une collection de registres qui remonte presque sans interruption jusqu'à 1617. ...
D'après une communication qu'a bien voulu nous faire un historien du diocèse de Luçon, M. l'abbé Baraud, de la Roche-sur-Yon, le curé de Montravers se serait embarqué aux Sables sur un navire en partance pour l'Espagne, le 23 octobre 1792. Le pasteur avait cru devoir mettre sa vie en sûreté. Pendant ce temps-là, son troupeau, qui n'avait pu prendre avec lui la route de l'exil, refusa d'accepter les yeux fermés et sans distinction toutes les nouveautés introduites par les institutions républicaines. C'était se mettre dans la nécessité de résister à la force par la force.

Liste des hommes de Montravers ayant pris part à la guerre de Vendée.

1 - A la voix d'un simple tisserand de la paroisse, Jacques Vaye, les gens de Montravers se levèrent en grand nombre, tant hommes mariés que célibataires, et prirent les armes pour la cause sacrée de l'autel et du trône, comme on disait en ce temps-là. Le capitaine de Montravers avait déjà 45 ans au moins, lors du premier soulèvement, en 1793. Aussi, pour des raisons que nous ne savons pas au juste, mais que nous devinons facilement, il crut devoir, l'année suivante, passer son commandement à un autre. (Jacques Vaye devint le domestique de M. Violleau, et c'est le rôle qu'il remplissait à Montravers quand il mourut, au presbytère, âgé de 78 ans.)

2 - François Coudrin (le jeune), charron à la Tallerie, occupait sa place en 1794. C'était un jeune homme de 21 ans. Il avait déjà fait, comme simple soldat sans doute, la campagne de 1793, et il devait faire, en qualité de capitaine les campagnes de 1794, 1795, 1796, 1799 et 1815. "Il fut blessé d'un coup de sabre au poignet gauche à l'affaire de Luçon, en 1793, dit le rapport de Mme la marquise de la Rochejaquelein ... Il reçut un brevet d'honneur de Sa Majesté, daté du 11 juillet 1817, et expédié par le ministre de la guerre le 30 janvier 1821." Ce brevet accompagnait un fusil d'honneur, dont ses descendants n'ont pas su apprécier la valeur. (Il paraît, que certaines parties de ce fusil, les plus précieuses matériellement, furent cédées à vil prix à un vulgaire brocanteur.)

3 - Jean-Baptiste Charruault, né à Cerizay en 1781, fut son lieutenant de campagne de 1815. A l'affaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, il reçut une balle à la tête.

4 - Jean Savariau était sergent à la campagne de 1815 : il n'avait que 20 ans.

5 - Louis Jadault, né à la Piqueminière en 1771, et aïeul de tous les Jadault qui habitent actuellement ce village, fit les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1799 et 1815. A la bataille de Chemillé, il reçut un coup de biscaïen à la partie antérieure de l'abdomen du côté droit, avec dépression et forte adhérence, et une balle à la partie postérieure de la jambe gauche. A Martigné, il reçut un coup de sabre. Il eut encore d'autres blessures à subir durant ses campagnes. Il fut caporal en 1815, et un peu plus tard obtint une pension du roi.

6 - Jean Jadault, son frère, fut tué dans un des combats qui furent livrés aux environs de Luçon, en 1793. Il avait 30 ans. M. Violleau a inscrit son acte de décès dans le registre paroissial, après son retour de l'exil.

7 - Charles Souchet, veuf de Marie Bernard et âgé de cinquante ans, fut tué sur la paroisse de Montravers en 1794 et mis en terre profane. Ce dernier détail donne clairement à supposer qu'il périt dans un combat, et qu'il y avait grand trouble à ce moment dans la paroisse de Montravers.

8 - François Souchet, garçon, âgé de 35 ans, fut tué dans un combat en 1794.

9 - Pierre Baubriau, âgé de 36 ans, qui résidait probablement à la Piqueminière, fut tué dans la paroisse de Saint-Amand et mis dans le cimetière de cette paroisse par des laïques le 15 janvier 1794.

10 - Louis Fortin, né à Saint-Mesmin, fit la campagne de 1815.

11 - Jean-Baptiste Mercier, né à Brétignolles, a fait la campagne de 1815. Il était marié, âgé de 33 ans et père de trois enfants.

12 - Pierre Brémaud, né aux Châtelliers, fit, à l'âge de 29 ans, la campagne de 1815. Il était marié et père de trois enfants.

13 - Pierre Guilloteau, né à Montravers. Il était âgé de 45 ans au moment où fut dressée la liste des anciens combattants de la guerre de la Vendée, il était marié et avait cinq enfants. Il avait fait les campagnes de 1793, 1794 et 1815.

14 - François Courjault, né à Montravers, étant marié et âgé de 35 ans, a fait la campagne de 1815.

15 - François Maître, né à Treize-Vents, marié et père d'un enfant vers 1820, avait fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1815.

16 - Jacques Brillanceau, né aux Châtelliers, âgé de 45 ans (vers 1820), marié et père d'un enfant, avait fait les campagnes de 1793, 1794 et 1795.

17 - René Chailloux, né à Montravers le 15 février 1773, marié et père de deux enfants vers 1820, avait fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799.

18 - Jean Bigaudeau, né à Saint-Amand, âgé de 26 ans vers 1820, marié et père d'un enfant, avait fait la campagne de 1815.

19 - Jacques Guillou, né à la Pommeraye, âgé de 35 ans vers 1820, marié et père de trois enfants, avait fait les campagnes de 1799 et 1815.

20 - Louis Maudet, né à Montravers, âgé de 30 ans, marié et père d'un enfant vers 1820. Il avait fait la campagne de 1815.

21 - Jean Guillet, né à Montravers (à la Jaquelinière) le 23 septembre 1797, avait fait la campagne de 1815.

22 - Alexis Boissinot, né à Saint-Mesmin, âgé de 30 ans vers 1820, avait fait la campagne de 1815.

23 - Jacques Billy, né à Combrand, étant marié et père de deux enfants, a fait la campagne de 1815.

24 - Marie Vion, né à Montravers, probablement en 1781, a fait les campagnes de 1799 et de 1815. Lors de cette dernière campagne, il était marié et l'un de ses enfants devait naître dans le courant de l'année.

25 - Jean Guillet, né à Saint-Mesmin, a fait la campagne de 1815 : il avait 19 ans.

26 - Pierre Cornuault, né à Combrand, vers 1772, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1796, 1799 et 1815. Lors de cette dernière, il était marié et père de quatre enfants.

27 - Pierre Joffrion, né à Montravers le 4 frimaire an VI (1797) a fait la campagne de 1815.

28 - Jean Devannes, né à Saint-Amand, vers 1775, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1799 et 1815. Vers 1820, il était marié et père de deux enfants.

29 - Mathurin Babin, né à Saint-Mesmin vers 1780, a fait la campagne de 1815.

30 - Alexis Joly, né à Saint-Amand vers 1770, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. Ses domestiques avaient pris les armes pour la cause royale en 1815.

31 - Jean Bernard, né à Saint-Mesmin vers 1785, a fait la campagne de 1815.

32 - Pierre Pacreau, né à Boissière, vers 1775, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. "Il n'a pas fait la dernière campagne (celle de 1815), dit le rapport présenté par Mme la Marquise de la Rochejaquelein, parce qu'il est seul dans sa borderie."

33 - Pierre Bitaudeau, né à Saint-Mesmin vers 1735, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. Il n'a point fait celle de 1815, parce qu'il était seul dans sa borderie.

34 - Pierre Brosseau, né à Saint-Amand vers 1790, a fait la campagne de 1815.

35 - René Grimaud, né à Saint-Mesmin en 1793, a fait la campagne de 1815.

36 - Jean Garnier, né à Saint-Mesmin en 1789, a fait la campagne de 1815.

37 - Louis Brémaud, né à Combrand vers 1775, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. A l'époque où fut fait le rapport de la Marquise de la Rochejaquelein, il était marié et père de sept enfants. Son fils avait fait la campagne de 1815, ce qui donne lieu de croire qu'il fit au moins une ou deux campagnes après son mariage.

38 - Louis Héraud, né à Combrand vers 1760, établi à Montravers dès 1795 (comme le prouve l'acte de baptême d'un de ses enfants, journalier ou domestique, a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1815. Il fut blessé d'un coup de sabre au genou gauche à la Châtaigneraie, en 1794. A cette époque, son mobilier fut totalement incendié et son argent volé. Il en résulta pour lui une profonde misère, qui se faisait encore vivement sentir vers 1820.

39 - Pierre Coudrin, né à Montravers le 28 mai 1752, maréchal à la Marandière, aïeul de tous les Guitton de Montravers, étant déjà marié et père de famille, a fait les campagne de 1793, 1794, 1795 et 1799.

40 - Louis Coudrin, né à Montravers le 8 septembre 1757, étant marié et père de famille a fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799.

41 - Louis Brémaud, né à Montravers le 1er février 1789, étant marié et père d'un enfant, a fait la campagne de 1815.

42 - Jean Fonteneau, né à la Gaubretière vers 1775, se maria à Montravers le 6 nivôse an IX, résida à la Tallerie jusqu'à la fin de sa vie, connu généralement sous le surnom de Boileau. Il avait fait les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1796 et 1799, il fut blessé d'un coup de feu à la jambe droite, à l'affaire de Saint-Gilles, en 1794 : il reçut un coup de sabre à la tête, au Pont-de-James, en attaquant un camp de l'armée républicaine. (Le rapport de la marquise de la R. ajoute que son père fut tué par les républicains en 1794, au pont de la Guérinière, au moment où il attaquait une de leurs armées qui venait incendier le pays. Sa mère fut, à la même époque, une des trois cents victimes du massacre de la Gaubretière. La maison qu'habitaient les époux Fonteneau, ainsi que leur mobilier, furent incendiés par l'armée du "sanguinaire Grignon").

43 - Jean Fillon, âgé de 71 ans à l'époque où fut rédigé le rapport présenté par Mme de la Rochejaquelein, avait fait les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1796, 1799 et 1815. A l'affaire de Saumur, en 1793, il avait eu la jambe droite traversée d'une balle, et il était resté, par suite, estropié de cette jambe. Vers 1820 il vivait avec peine du modeste métier de tisserand et des secours d'un fils qui avait "satisfait à la loi". Ce fils épousa plus tard une des quatre filles de François Coudrin et devint la souche de la famille Fillon qui s'est établie depuis à la Largère de Cerizay.

44 - Pierre Bernard, âgé de 58 ans, vers 1820, avait fait les campagnes de 1793, 1794, 1795, 1796, 1799 et 1815. Il eut le pouce de la main gauche coupé d'un coup de feu à l'affaire de Luçon, en 1793. Il fut ensuite blessé d'une balle qui lui traversa la cuisse droite, à la deuxième affaire de la Châtaigneraie (1794). Malgré ses blessures, dont il est resté estropié, il ne cessa point de suivre l'armée royale toutes les fois qu'elle fut mise en activité "pour la cause sacrée de l'autel et du trône." Tout son mobilier fut incendié et ses bestiaux pillés. Vers 1820, il était journalier, travaillant péniblement, par suite de ses blessures.

45 - Le soldat Bibard, ayant été blessé à la guerre, sa veuve, Jeanne Brémaud, demanda une pension, et en obtint une de 50 fr.

47 - François Maheu, né à Montravers en 1787 et y résidant en qualité de sabotier vers 1820, avait fait la campagne de 1815 comme fusilier. Quand le rapport s'occupa de lui, il était marié et père de 5 enfants.

48 - Jean Guilloteau, né à Montravers en 1790, étant marié et père d'un enfant, avait, en qualité de fusilier, fait la campagne de 1815. Le rapport cité plus haut ne dit pas s'il était domicilié à Montravers.

Il est à croire que cette liste n'est pas complète. Il y a des noms qui n'y figurent pas et qui devraient y figurer. En tout cas, elle prouve bien, telle qu'elle est, que les hommes de Montravers étaient des lutteurs indomptables. Ni l'âge, ni les embarras de famille ne les empêchaient de prendre les armes, quand la voix de leurs chefs les y invitait pour la défense des causes qui leur paraissaient dignes du plus haut intérêt.

Les travaux de recensement exécutés à la demande de Mme de la Rochejaquelein ne disent pas un mot du soulèvement de 1832, pour la raison qu'ils sont tous antérieurs à cette époque. Au reste, ce dernier fut réellement bien moins important, et le caractère qu'on lui attribua après coup, même dans le Bocage vendéen, fut sensiblement différent de celui que présentaient les soulèvements antérieurs.
Il semble que dans une histoire de Montravers, il faut aussi inscrire les noms des soldats vendéens natifs de ce lieu et qui sont allés plus tard s'établir dans des communes avoisinantes. Voici les noms que nous fournit le rapport déjà bien des fois cité, avec les détails afférents :

1 - Pierre Gauthier, né à Montravers en 1778, habitait Cerizay en 1825. Il avait servi dans l'armée vendéenne en qualité de sergent, avait été blessé, et, après plusieurs demandes infructueuses, fut proposé de nouveau pour une pension de 1ère classe en 1825.

2 - Jacques Guillemard, né à Montravers en 1763, vieux soldat qui habitait le Temple en 1823. A cette époque il était hors d'état de marcher, par suite de ses blessures, et le roi lui accorda sur sa cassette particulière une pension de 60 fr.

3 - Gabriel Guillemard, né à Montravers le 21 juillet 1770, habitait la Chapelle-Largeault vers 1825. En qualité d'ancien soldat vendéen ayant passé la Loire, il fut proposé plusieurs fois pour être pensionné. C'était probablement un frère du précédent.

4 - Pierre Pouzin, né à Montravers en 1773, et domicilié à Saint-Amand vers 1820, avait fait, en qualité de fusilier, les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. Il était bordier vers 1820. Pour obtenir une indemnité, il faisait observer qu'il avait perdu ses bestiaux et une partie de son mobilier, qu'il estimait 600 francs.

5 - René Boismoreau, né à Montravers, le 4 mars 1756, était bordier à Saint-Amand vers 1820, marié et père de deux enfants. Il avait fait, en qualité de fusilier, les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. Il demandait une indemnité pour un millier de foin qu'il avait fourni à l'armée royale et pour la perte d'une partie de son mobilier, qu'il évaluait à 180 fr.

6 - François Roux, né à Montravers le 15 août 1765, étant veuf avec un enfant, et tisserand de son métier, habitait Saint-Amand vers 1820. Il avait fait en qualité de fusilier les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1799. Il fit valoir pour avoir part aux largesses du roi, qu'il était dans le besoin et qu'il avait perdu son mobilier, qu'il estimait à 250 fr.

L'incendie à Montravers pendant la Révolution

Les bandes infernales ont incendié à Montravers, pendant la révolution, quatre pièces de bâtiment à la cure, toutes les maisons et servitudes des trois métairies qui entouraient le château de Montravers et qui en dépendaient, le château de la Tallerie, la maison de maître de la Fillotière, une aile de bâtiment du château du Deffends, la ferme de la Bertinière, où les bestiaux eux-mêmes furent la victime des flammes, et sûrement encore beaucoup d'autres constructions qui ont été refaites depuis ce temps-là ou desquelles on a fait disparaître les traces laissées par le feu.

Extrait de :
Histoire d'une paroisse du Bas-Poitou
Montravers
du XIIe siècle au XXe siècle
de l'Abbé Jules Gabilly
1919

 

L'abbé Gabilly nous dit que Jacques Vaye est décédé à l'âge de 78 ans ; mais l'acte de décès ci-dessous nous apprend que JACQUES VAYE, domestique à la cure, est décédé à Montravers le 3 mai 1824 (à l'âge de 71 ans selon le registre)

Acte de décès de Jacques Vaye

 Pour en savoir plus sur Montravers, consultez ce lien : http://chemins-secrets.eklablog.com/montravers-a4329929

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Commentaires
M
Le fusil de François Coudrin a été sauvé de la ruine récemment....<br /> <br /> J'en suis le nouveau détenteur, adhérent du SV,ma famille est originaire de Courlay, liée par alliance à la famille Texier, croyez bien qu'il est entre de bonnes mains et l'objet de toute ma vénération!
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La Maraîchine Normande
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