février 2013

AFFAIRE DU BARON DE BEZENVALLieutenant-Général des armées du Roi de France,Inspecteur-général des Suisses. Issu d'une famille patricienne de Soleure (Suisse), le baron de Bezenval, né le 14 octobre 1721, servait la France, depuis l'âge de neuf ans, avec la fidélité d'un Suisse et la bravoure d'un Français. Huit batailles et treize campagnes lui avaient mérité la grand'croix de l'Ordre de Saint-Louis, la lieutenance générale des armées du roi et le commandement militaire des provinces de l'intérieur. Au mois de juillet 1789, le... [Lire la suite]

LES TOMBES ROYALES DE SAINT-DENIS... Le 8 août au soir, la destruction des tombeaux était terminée, le massacre avait duré trois jours ! Cinquante et un tombeaux, chefs-d'oeuvre progressifs de l'art pendant douze siècles, avaient été renversés en trois fois vingt-quatre heures !Ce n'est que trois ans plus tard, en avril 1796, que le tombeau de Turenne, qu'on avait respecté, fut démoli avec le plus grand soin, puis transporté au musée des monuments français. Il a depuis trouvé place aux Invalides.C'est en 1795 seulement qu'on enleva... [Lire la suite]

  FRANCOIS CHEVALLIERRECTEUR DE SAINT-LUMINE-DE-COUTAISDÉPUTÉ DU CLERGÉ AUX ÉTATS-GÉNÉRAUXFrançois Chevallier, recteur de Saint-Lumine-de-Coutais, est né le 26 février 1733, au village de la Melletière, paroisse de Héric, de Julien Chevallier et de Marie Lebastard, qui appartenaient l'un et l'autre à des familles de cultivateurs aisés, chez lesquelles la foi et les saines traditions étaient héréditaires.A l'âge de 31 ans, il se présenta au concours qui avait été institué par une Bulle du Pape Benoît XIV pour obtenir les cures... [Lire la suite]

 Registre clandestin tenus par F. CHEVALLIER, prêtre desservant la succursale de St-Lumine-de-Coutais  (Tout ce qui suit a été écrit de la main-même de l'abbé Chevallier) "Le présent Registre contient tous les baptêmes, mariages & sépultures faits dans la paroisse de St Lumine depuis mon expulsion de la cure jusqu'à ce qui avoit précédé se doit trouver ou à Nantes au greffe du présidial, ou à St Philbert, où mes registres ont été violemment emportés." 1791 "L'an mil sept cens quatre vingt onze, le premier jour de... [Lire la suite]

TROUBLES RELIGIEUX DANS LE PUY-DE-DOMESur la lutte entre les catholiques et les schismatiques, voici ce que dit Marc de Vissac dans l'Auvergne historique :"Quant à ceux qui acceptaient les fonctions presbytérales, ils n'avaient pas prévu tous les déboires qui les attendaient. Accueillis dans leurs paroisses comme des parias, déconsidérés, ne trouvant de soutien que dans la lie du peuple, mal payés par la Nation, privés de tout casuel, leur situation était des plus précaires. L'influence restait tout entière aux anciens pasteurs que... [Lire la suite]

chant Chant du Jura Vive le Roy !Vive à jamais ! Vive le Roy !Vive le Roy !Patrie, honneur, sublime flamme !Ah, de nos âmes,Comme jadis, soyez la loi.Que la France et son RoySoient heureux l'un par l'autre.De leur commun bonheurVa naître enfin le nôtre."

  ... Et parmi l'immensité des dernières horreurs, il en est une dont le récit, quoique très-exacte, auroit de la peine à être crû un jour, s'il n'étoit pas attesté universellement. Le désir de soulager par des travaux continuels & par des secours abondans l'indigence des habitans de la terre de Davenescourt, avoit déterminé Madame la Comtesse de Lamyre à passer cet hyver parmi eux ; elle étoit persuadée par les assurances qu'elle en recevoit chaque jour, que leur attachement & leur reconnoissance étoient les plus... [Lire la suite]

Vidi impium exaltatum, tranfivi, & ecce non erat.J'ai vu le sacrilège lever sa tête impie, j'ai passé, & déjà il n'étoit plus.   ... Et tout fut illuminé dans Paris cette nuit, en signe de réjouissance pour la célébrité de cet heureux jour, qui annonçoit la paix, la liberté, & le bonheur dont les fidèles patriotes n'ont pas cessé depuis, de faire jouir les bons Parisiens.Et cependant Paris n'étoit encore ni tranquille, ni content, & de temps en temps on crioit dans les rues, aux armes, alerte, il y a de la... [Lire la suite]

(Bourg, Thermidor, an VIII)PREMIERE PARTIE (1)Les Compagnons de Jéhu ! ces mots étranges, dont la signification bien nette nous échappe, éveillent et captivent notre attention. Ils ravivent surtout des souvenirs intéressants à Bourg, où quelques romanciers modernes ont placé les principaux héros de ces drames sanglants qui marquèrent la fin du règne de la Terreur.J'ai essayé, à l'aide de documents puisés sur les lieux mêmes, aux sources les plus certaines, de mettre en relief et de saisir la véritable physionomie, le caractère réel... [Lire la suite]

(Bourg, Thermidor, an VIII)PREMIERE PARTIE (2)Après beaucoup de recherches, j'ai fini par pouvoir me procurer une copie de l'enquête, de quelques mémoires imprimés du temps, de l'acte d'accusation et du jugement qui a terminé ce mémorable procès.Ce sont ces documents empreints évidemment de l'esprit de l'époque que nous allons analyser froidement et simplement avec l'espoir que ce court résumé pourra présenter quelque intérêt.Un arrêté du Directoire exécutif du 13 messidor an V renvoya devant le directeur du Jury de l'arrondissement... [Lire la suite]