Nous ferons connaître aujourd'hui les renseignements que nous avons pu recueillir sur les débuts de la franc-maçonnerie à Avignon et à Carpentras. Avignon a été un des premiers foyers de la maçonnerie française, puisqu'une loge y fut créée dès 1737 ; et notre ville fut pendant tout le XVIIIe siècle un centre maçonnique important. Les bibliothèques et les archives du département nous ont fourni un certain nombre de documents ; d'autre part, un texte capital, "les Règlements et statuts de la respectable loge de Saint-Jean de Jérusalem d'Avignon", suivi des procès-verbaux des séances de 1749 à 1751, a été publié en 1920 par la Revue internationale des sociétés secrètes. Le manuscrit de cette copie, dont l'authenticité paraît certaine, est conservé dans les archives de cette Revue. Cette publication quoique visant un but de polémique, et accompagnée de commentaires fantaisistes, est une des principales sources de notre travail. Le texte lui-même reste valable.
Sans vouloir même aborder la question des origines de la franc-maçonnerie, il nous paraît cependant indispensable de mentionner l'existence en notre région de sociétés secrètes antérieures à son apparitions ; ordres de la Méduse, à Toulon et à Marseille, vers 1683-1684, de la Grappe, à Arles, vers 1693, de la Boisson, à Avignon, vers 1703-1704, de la Chambre noire, à Arles, vers 1728. Toutes ces associations avaient un caractère commun : c'étaient des réunions de gens d'esprit des meilleures classes, joyeux vivants, aimant la bonne chère, fort heureux de s'assembler pour deviser gaîment et sans contrainte ; on usait à table d'un langage conventionnel ; au fond, de vrais cercles d'intimes. Il ne paraît pas que la politique ou la philosophie les aient jamais préoccupées. Mais leurs adhérents appartenaient aux mêmes milieux sociaux où nous verrons plus tard se recruter la franc-maçonnerie, et la disposition d'esprit des premiers francs-maçons ne différait peut-être guère de celle des optimistes convives de la Méduse, de la Grappe ou de la Boisson.
C'est en août 1737 qu'une loge fut établie en Avignon, à une époque où la franc-maçonnerie était en France à peine connue hors de Paris et provoquait les premières interdictions de la police.
Le fait semble d'abord étonnant, puisqu'Avignon était alors possession pontificale, où le pouvoir politique et le pouvoir religieux ne faisaient qu'un, et où siégeait un inquisiteur du Saint-Office. Mais le milieu se révélait très certainement mieux préparé qu'ailleurs. Nous n'insisterons pas sur l'existence de l'ordre de la Boisson, qui semblait en pleine décadence vers 1734. Il est toutefois incontestable que la société avignonaise, de caractère libre et quelque peu cosmopolite, offrait un terrain des plus favorables. Enclave étrangère dans le Royaume de France, Avignon servait d'asile aux exilés et même aux aventuriers de toute espèce. Des livres prohibés ou des éditions clandestines sortaient en fraude de ses nombreuses imprimeries. Avignon était aussi, à la manière de la Venise du XVIIIe siècle, une ville agréable et de moeurs faciles. Les fêtes, les distractions variées ne manquaient pas, et la cité se montrait accueillante aux étrangers. Ceux-ci y venaient en grand nombre, et beaucoup qui comptaient seulement y passer quelques journées pour reprendre bien vite les routes d'Italie ou d'Espagne, prolongeaient leur séjour, séduits par la douceur du climat et le charme de la vie. Parmi ceux qui y résidaient à demeure, l'on comptait beaucoup d'écossais, partisans des Stuarts chassés du trône d'Angleterre. Ces "jacobites", fidèles de Jacques III Stuart, protestants ou catholiques, avaient apporté dans le Royaume la franc-maçonnerie. Deux d'entre eux, grands seigneurs fastueux et populaires, tenaient le premier rang de la société avignonaise, elle-même très "jacobite" : mylord comte de Balmerino, et Jacques Butler, duc d'Ormond, généralissime du prétendant et grand-maître de sa diplomatie, qui ne quitta guère notre ville de 1723 à 1745. C'est le comte de Balmerino qui initia le marquis de Calvière, fondateur et premier vénérable de la loge d'Avignon en 1737. Balmerino périt sur l'échafaud après la défaite de Culloden qui ruina les espoirs du prétendant Stuart (1746).
Claude-François de Calvière, marquis de Vézenobres, seigneur de Saint-Césaire de Gausignan, Brignon et Nozières, naquit à Avignon le 22 avril 1693 ; il était fils de Claude-Charles et d'Antoinette d'Albon. Page du Roi en 1711, brigadier aux gardes du corps en 1740, maréchal-de-camp en 1744, lieutenant-général en 1748, cordon-rouge en 1750, il se retira après une brillante carrière militaire au château de Vézenobres, où il mourut le 16 novembre 1777. Il faisait en Avignon de fréquents séjours et y comptait les plus hautes relations ; il fut un des actionnaires de la société qui se forma en 1732 pour la construction d'une salle de spectacle. Courtisan poli et délicat, mais sans bassesse, homme du monde accompli, esprit cultivé, bibliophile, numismate, collectionneur d'antiquités et de tableaux, auteur d'un recueil de fables spirituelles qu'il ne fit d'ailleurs pas imprimer de son vivant, Calvière n'avait que des amis. Il correspondait avec Séguier, le grand érudit nimois, et avec Calvet, son émule avignonais. Calvet joignit à ses collections une grande partie de celles de son ami défunt, qu'il regretta vivement et dont il fit un magnifique et sincère éloge. Calvière est une belle et sympatique figure de la fleur de l'aristocratie française au XVIIIe siècle, "l'honnête homme" au sens qu'avait alors ce mot, savant, poli, droit et modéré : "Il s'était accoutumé à ne se livrer à aucune passion", écrit Calvet. Tel fut l'introducteur de la franc-maçonnerie en Avignon.
Calvière avait été initié par le comte de Balmerino. D'après le manuscrit que nous avons indiqué plus haut, il aurait à son tour apporté "la Lumière" dans sa ville natale en 1736. Fin juillet 1737, il était sur le point d'arriver en Avignon où on l'attendait avec impatience. Et ce fut en août 1737 qu'il fonda la Loge Saint-Jean d'Avignon, qu'il dirigea en qualité de vénérable. Les autorités pontificales ne semblent pas avoir tout d'abord inquiété les frères, d'ailleurs peu nombreux. Le premier mouvement de curiosité passé, on parla bien vite d'autre chose.
Nous ne savons presque rien sur l'activité de cette loge ; nous ne possédons pas de liste de membres avant 1748, mais sa composition fut certainement aristocratique, puisqu'elle eut successivement pour vénérables le marquis de Calvière, le marquis de Labeaume, le chevalier de Mirabeau (probablement le chevalier Louis-Alexandre de Mirabeau, frère de l'Ami des hommes et oncle du grand orateur), le comte de Quinson, MM. de Guillen, d'Elbène et le comte de Villeneuve. En 1748, on voit au nombre des frères le marquis de Merle de Beauchamp, premier surveillant, l'abbé de Crillon, second surveillant, le comte de Malijac, le marquis de Véri, le baron d'Attier de Montfaucon, les chevaliers de Salvador et de Beauchamp. Les roturiers étaient rares, et plusieurs, simples frères servants, n'étaient autre que les valets de chambre de leurs aristocratiques collègues.
Il est difficile de penser qu'une telle assemblée ait eu en politique ou en religion des vues et des tendances réellement subversives de l'ordre établi. L'attrait de la nouveauté et du mystère, la sympathie pour la cause jacobite, la faveur avec laquelle on accueillait alors tout ce qui venait d'Outre-Manche, l'influence personnelle et les relations du marquis de Calvière expliquent une pareille réunion mieux que toute idée de complot révolutionnaire. Et, avec des rites plus secrets et plus compliqués, n'était-ce pas en Avignon presque comme une résurrection de l'Ordre de la Boisson ? Pour ainsi dire, on jouait à la franc-maçonnerie. A cette époque, sans doute, Ramsay voulait réformer la franc-maçonnerie pour la rendre utile à l'humanité. Mais nous ignorons si ce point de vue préoccupait beaucoup Calvière et ses aristocratiques compagnons.
Il est vraisemblable que Calvière ne borna pas à la fondation de la loge d'Avignon son activité maçonnique. Il avait, paraît-il, initié le duc d'Antin, qui fut le premier grand-maître de toutes les loges de France, et qui, à son tour, lui avait donné pouvoir d'établir celle d'Avignon. Peut-être ne fut-il pas étranger à la naissance des loges d'Apt, d'Alais, de Nîmes ? En tout cas, dès le 28 septembre 1737, l'évêque de Marseille, Belsunce, redoutait de voir Calvière venir fonder une loge à Marseille, et dénonçait ce projet à l'intendant de Provence. Nous ne savons pas si Calvière alla à Marseille.
Nous avons vu que les autorités locales n'avaient pas tout d'abord inquiété les frères d'Avignon. Mais il est probable qu'on en écrivit à Rome. Dès le 28 avril 1738, Clément XII fulmina la bulle In eminenti, par laquelle il prohibait et condamnait solennellement la franc-maçonnerie. En France, il est vrai, le Parlement refusa d'enregistrer la bulle, ce qui pouvait à la rigueur fournir un prétexte aux francs-maçons du Royaume pour ne pas l'observer. En Avignon, la chose était impossible. La Loge Saint-Jean se vit obligée d'interrompre ses travaux, mais elle les reprit bientôt, certainement plusieurs années avant 1748.
En 1743, durant l'époque où elle était peut-être en sommeil, une nouvelle société secrète fut dévoilée dans notre ville : l'ordre de la Félicité, où l'on recevait des personnes des deux sexes, et dont les membres se dénommaient chevaliers et chevalières, sous l'autorité d'un grand-maître. Cette réunion fut-elle une filiale de l'Ordre de la Félicité, fondé à Paris vers 1740, qui avait pour décoration une ancre d'or, et où l'on usait d'un jargon tiré des termes de marine ? Fut-elle une simple renaissance du vieil ordre de la Boisson ? ou plutôt un annexe de la loge maçonnique, une ébauche de la maçonnerie d'adoption ? ou simplement encore une occasion pour les frères de s'assembler de nouveau sous d'autres apparences, afin de dépister les recherches ? Nous l'ignorons. Toujours est-il que l'archevêque d'Avignon, Monseigneur Joseph de Guyon de Crochans, condamna l'ordre de la Félicité par un mandement daté du 23 juin 1743, en dénonçant aux fidèles son caractère maçonnique, et ses "cérémonies frivoles et indécentes". En dépit, ou peut-être à cause même de l'interdiction, la société connut un grand succès. Le grand-maître de l'ordre répondit à l'archevêque, protestant contre ses accusations de plaisirs grossiers ; et le prélat fut chansonné.
En 1748, la loge Saint-Jean d'Avignon avait repris ses travaux depuis plusieurs années déjà ; le vénérable était alors le comte de Villeneuve, et les deux surveillants le marquis de Beauchamp et l'abbé de Crillon.
Mais il se trouvait en même temps dans notre ville plusieurs maçons reçus dans différentes loges du Royaume, qui formèrent le projet de fonder une autre société maçonnique. Ils s'adressèrent à la loge "Réunion des Elus de Montpellier" établie depuis deux ans sous la protection du comte de Clermont, grand-maître de toutes les loges de France. Celle-ci les encouragea vivement à s'assembler régulièrement, et leur donna des lettres patentes en forme le 12 mai 1749. La nouvelle loge, érigée sous le titre de Saint-Jean de la Persévérance d'Avignon, paraît s'être recrutée exclusivement dans la bourgeoisie d'Avignon et de Carpentras, mais avoir suivi cependant les rites de la franc-maçonnerie jacobite. Son vénérable fut le frère Gabriel Guillon, négociant, et ses surveillants, Pierre Paulian et Léonard Boudou, notaire à Carpentras.
Les deux loges travaillèrent quelques semaines côte-à-côte, puis, d'un commun accord, se fondirent en une seule, le 24 août 1749, sous le titre de Saint-Jean de Jérusalem d'Avignon. Furent élus : le comte de Villeneuve, vénérable ; Michel, premier surveillant, le marquis de Beauchamp, second surveillant ; Guillon fils, maître des cérémonies ; le marquis de Lauris, orateur, et M. de Lestagnol, secrétaire. Un "banquet somptueux" clôtura la fête. Et l'on avait inscrit, dans les statuts adoptés : "Tout maçon ne doit jamais perdre de vue les obligations de son état. Etre fidèle à Dieu, à son Souverain ; aimer ses frères ; secourir les malheureux ; garder un secret inviolable sur tous les mystères de la Maçonnerie et même à l'égard de ceux qui n'ont pas le grade auquel il est parvenu". Et plus loin, "Le profond respect qui est dû à la Loi Divine oblige tous les frères à ne jamais en disputer en Loge. Ils n'y parleront pas non plus des affaires d'Etat, de choses obscènes, ni de ce qui peut préjudicier à la réputation du prochain".
Pendant huit mois, de septembre 1749 à mai 1750, les réunions furent paisibles. La loge, qui comptait après la fusion une soixantaine de membres, ne fit pas plus d'une vingtaine d'adeptes en deux années. Les procès-verbaux des séances ne donnent pas d'ailleurs l'impression d'une activité très grande : on s'occupe de secourir les frères dans le besoin, de faire dire des messes pour le repos de l'âme des défunts, de perfectionner l'instruction maçonnique, de se réunir en de fraternels banquets, on correspond avec les sociétés de la région, on reçoit avec honneur les frères des autres loges. Peu à peu, les questions de personne et le souci du protocole prennent la première place.
Rien ne vint troubler les travaux jusqu'au 10 mai 1750. A cette date, quelques menaces extérieures, dues probablement à des indiscrétions, inquiétèrent les frères. D'ailleurs, plusieurs des membres de l'ancienne loge aristocratique de Saint-Jean, n'assistaient plus guère aux séances, malgré de continuelles amendes. "A cause des calamités du temps", on ne put se réunir pour la Saint-Jean, et les élections annuelles eurent lieu seulement le 13 juillet 1750. Le comte de Mirabeau fut nommé vénérable ; le comte de Forbin et Colomb, premier et second surveillants ; Michel, négociant, maître des cérémonies ; le comte de Villeneuve, orateur ; Guillon fils, médecin-chirurgien, secrétaire.
Le 24 août 1750, plusieurs frères de Carpentras, d'Allemaud, Des Isnards, Allégier, Guyon, Floret et Boudou, membres de la loge d'Avignon, et les frères de Murs, de Modène, de Lopis, d'Aubignan, de Rainoard, de Novarin, de Cavet, d'Urre, de Planel, de la Beaumette et de Robin, présentèrent une requête datée du 16 et demandant l'érection d'une loge à Carpentras. Cette faveur leur fut accordée, et la loge Saint-Jean de Jérusalem de Carpentras, fille de celle d'Avignon, constituée par lettres-patentes du 15 novembre 1750, se réunit pour la première fois le 17. Elle comptait parmi ses membres les représentants de la meilleure noblesse et de la haute bourgeoisie locale ; elle eut pour vénérable le frère d'Aubignan, et pour surveillants les frères d'Allemaud et Boudou. Sa fondation ne fut sans doute pas tenue secrète, car l'évêque de Carpentras, Monseigneur d'Iuguimbert, prêchant à Saint-Siffrein le jour de Noël 1750, fit, dans le style imagé et trivial qui lui était familier, une violente sortie contre les francs-maçons de Carpentras et surtout contre le fils d'Allemaud, qu'il considérait comme leur chef. Toutefois il ne prit, semble-t-il, aucune mesure spéciale à leur sujet.
Cependant la désunion s'accentuait entre les frères de la loge avignonaise ; on pouvait y reconnaître deux partis, l'un plus aristocratique, et l'autre plus bourgeois. Profitant de l'absence du chevalier de Mirabeau, le comte de Villeneuve, ex-vénérable, réunit, les 3 et 7 octobre 1750, deux loges extraordinaires, et fit voter l'établissement d'un tribunal chargé de juger définitivement et sans appel tous les différents qui diviseraient les frères. A son retour, Mirabeau protesta et fit casser les décisions prises. Mais la discorde persista.
D'autre part, l'hostilité des pouvoirs publics se dessinait plus nettement. Le 3 novembre, les frères de Villeneuve, de Crillon, de Beauchamp, de Salvador, des Achards, et sept autres annoncèrent qu'ils s'abstiendraient désormais pour cette raison d'assister aux séances, tout en se réservant le droit de s'assembler entre eux où et quand ils le jugeraient convenable. Malgré toutes les démarches de conciliation entreprises à la hâte, il fut impossible de faire abandonner aux dissidents leur résolution : ils avaient d'ailleurs commencé à se réunir à part, élu des officiers et reçu de nouveaux adeptes. La respectable loge de Saint-Jean de Jérusalem d'Avignon les déclara le 15 novembre dégradés et exclus à perpétuité de la franc-maçonnerie. Une lettre circulaire informa de ces évènements et mit en garde les loges de la région.
Les membres restés fidèles à Saint-Jean de Jérusalem redoublèrent de précautions et changèrent de local pour leurs assemblées. Mais leur secret était éventé ; les tièdes, les absents devenaient de plus en plus nombreux. Le 27 juin 1751, le vénérable, de Mirabeau "représente qu'ayant appris que les assemblées déplaisaient au Souverain, il lui paraissait à propos de les suspendre jusqu'à des temps plus heureux ; mais qu'en conséquence des motifs qui nous les font espérer, il lui paraissait convenable de procéder à l'élection des officiers qui n'avait pu être faite selon l'ancien usage le jour de Saint-Jean". Le frère de Forbin fut élu vénérable, et l'on nomma les autres dignitaires : les frères Michel et Mezangeau, surveillants, Lafrance, orateur, Eugallier, maître des cérémonies, Mirabeau, secrétaire, Guillon, trésorier, etc ... On décida d'un commun accord que les frères devaient néanmoins se voir quelquefois dans l'année, sous la direction des officiers choisis, "tant pour se rendre les secours mutuels que pour entretenir nos correspondances". En fait, la loge ne se dispersait pas, mais elle réduisait notablement son activité.
Le Pape Benoît XIV venait en effet de fulminer la bulle Providas romanorum pontificum, le 18 mai 1751. Confirmant les dispositions de la bulle In eminenti du 28 avril 1738, il condamnait la franc-maçonnerie et l'interdisait de nouveau sous les peines les plus sévères. La bulle Providas romanorum pontificum fut publiée en Avignon, par ordonnance de l'archevêque, le 22 juillet 1751.
La franc-maçonnerie avignonaise rentrait pour un temps en sommeil ; elle devait renaître encore, sous d'autres formes, au bout de quelques années, et subir avant la fin du siècle des influences variées. ...
H. CHOBAUT
Mémoires de l'Académie du Vaucluse - 1924
21 février 2013
LES DÉBUTS DE LA FRANC-MACONNERIE EN AVIGNON (1737-1751)
Commentaires sur LES DÉBUTS DE LA FRANC-MACONNERIE EN AVIGNON (1737-1751)
- Bonjour,
Vous mentionnez dans votre article les frères Michel et Mézangeau (1851)-auriez vous plus d'informations au sujet des Mézangeau et de leur appartenance à la Franc-Maçonnerie; y-a t'il des livres, ou articles qui s'y réfère?
Connaitriez-vous les noms de ces frères Mézangeau, car s'ils sont très certainement originaires de la Famille que je recherche, cela pourrait m'aider à trouver une descendance du côté de Bollène et de Avignon où Ambroise Mézangeau était orfèvre.
Je fais une recherche généalogique pour une Canadienne Anglaise issue de cette famille de sculpteur et Menuisier de Bollène, dans le Vaucluse; je remonte à Jean-Baptiste Mézangeau (1652-1734), Ambroise(1684-1764), et Gilles Mézangeau (1702-1745).
Si vous aviez plus d'informations cela m'aiderais énormément.
Bien amicalement.
Françoise Tilley-Genty
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J'ai lu avec intérêt vos recherches concernant les débuts de la maçonnerie à Avignon. Je travaille de mon côté sur l'aventurier et économiste Ange Goudar (voir mon ouvrage, "Ange Goudar, un aventurier des Lumières",Honoré Champion, 2004). Celui-ci vécut à Avignon de 1754 à 1758. Je me demande si vous n'auriez pas trouvé son nom dans une liste des membre de l'une ou l'autre des loges avignonnaise à cette époque.
En vous remerciant par avance,
Cordialement votre?
Jean-Claude Hauc.