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La Maraîchine Normande
21 janvier 2013

NIORT ♣ JUGEMENTS ET CONDAMNATIONS

 

... Niort, menacé par les Vendéens, avait dû recourir à des mesures extrêmes pour sa défense ; démolir ses halles, abattre les arbres plantés sur la place de la Brèche et sur l'emplacement du jardin public actuel. Tout le bois provenant de ces destructions, bois des arbres abattus, bois des charpentes coupées fut employé à fraiser et à palissader les fortifications du côté de Fontenay. Deux canons furent installés à la fontaine du Vivier, trois à gauche du grand chemin de Paris coupé hors barrière, un sur le chemin de Souché, deux au sortir du chemin de Beausoleil, un à la droite et un à la gauche du chemin de Saint-Florent, un à Ribray, toute une batterie sur le grand chemin de Champdeniers.

 

A l'intérieur de la ville étaient placés un canon à la porte Saint-Jean, trois dans le jardin du département, un dans le jardin du Temple, deux sur la place Saint-Gelais. Au cas où la route de Fontenay serait débordée par les Vendéens, on devait faire sauter le pont de la Sèvre ; une mèche avait été installée à l'avance, à cet effet, sous le pont.

 

Les travaux de défense avaient été dirigés par Macors, commandant de l'artillerie, Boutiron, officier de génie ; Piet-Berton et Cordoue.

 

L'administration de la guerre accorda quinze mille livres d'indemnité aux personnes dont les maisons avaient souffert de la chûte des Halles.

 

On était véritablement affolé à Niort, en haut lieu, pendant que Briault et Leblois épargnaient à la ville la juridiction militaire demandée par les représentants en mission, le Directoire faisait l'étrange motion qui suit :

"Représentants, pour annoncer combien les Français abhorrent la royauté, décrétez que tout homme condamné à mort, pour crime de contre-révolution, sera conduit au supplice avec une couronne sur la tête."

 

Condamner est un devoir souvent pénible ; il importe en tout cas d'exécuter sans défaillance, mais sans forfanterie, sans ironie les arrêts des tribunaux. Il est vrai de dire cependant que les idées humanitaires ont fait beaucoup de progrès depuis un siècle, et que la guerre étant aux portes, beaucoup de raisons devaient entraîner les hommes de la Révolution, raisons d'exemple, raisons de défiance, raisons de tout ordre ; ils devaient tuer comme ils condamnaient, publiquement, au grand jour. Les exécutions eurent lieu sur la place de la Brèche ; les inhumations furent faites sur un terrain voisin de la fontaine de Bouillounouse. Des raisons diverses, surtout des raisons d'hygiène avaient empêché l'administration de faire conduire les corps des suppliciés aux trois cimetières de Niort à cette époque ; le cimetière placé près de l'église Notre-Dame, le cimetière placé près de l'église Saint-André, et le troisième, dit de l'Extérieur, qui était situé en face de l'Hôpital, entre la nouvelle route de Saint-Jean et le chemin de Saint-Symphorien. Depuis longtemps, du reste, on s'agitait pour que les cimetières fussent établis en dehors de la ville.

 

Le tribunal de Niort prononça, de novembre 1793 à mai 1794, soixante-seize condamnations à mort ; sept autres condamnations avaient été prononcées auparavant. Il est vrai de dire que vingt-trois personnes condamnées par d'autres tribunaux, furent exécutées à Niort.

 

L'autorité militaire trouva le tribunal de Niort trop indulgent et lui fit retirer la connaissance des faits de guerre. ...

 

Sur la demande de Turreau, les représentants Hentz et Francastel firent transférer à La Rochelle, puis à Noirmoutiers "les brigands détenus à la citadelle de Niort". En vain, Briault, président du tribunal, écrivit au ministre de la justice : "De quel droit arrête-t-on sans preuves ? En vertu de quelle loi les états-majors fusillent-ils sans jugement ?" Un certain nombre de prisonniers furent fusillés, près de Bressuire. Tout au contraire, à Niort, les prisonniers, avant leur jugement, furent traités avec une grande humanité. Ceux qu'on amena les premiers (affaire Delouche), furent enfermés dans un des donjons du château. Un certain nombre d'entre eux, étant tombés malades, on établit, pour eux, vingt-trois lits au couvent des Bénédictins, et la municipalité passa un traité avec un boulanger pour qu'il leur fournit du pain de qualité supérieure. Bien que les hôpitaux, les églises, les maisons particulières fussent occupés par les prisonniers, dont le nombre allait augmentant toujours, tous les détenus furent traités avec humanité pendant leur détention. N'était-ce pas assez de les frapper quand ils seraient jugés ?

 

Voici les noms des hommes condamnés : nous donnerons peu de détails. La cause de leur condamnation est la même, toujours la même : l'insurrection.

Delouche est accusé de bris de meubles chez le citoyen Puichaud, de Moncoutant ; du pillage de la maison Poupart ; il a lutté, à la tête d'une bande d'hommes armés, contre les gendarmes et la garde nationale, à deux reprises différentes. Soixante-dix-huit personnes ont été tuées ou prises dans ces rencontres. Delouche a promis dix mille livres à ceux qui le suivraient ; il a pillé, tué dans les paroisses de Moncoutant, Saint-Jouin-de-Milly, La Forêt, Cerizay, Rhortais, Châtillon, Bressuire. Il est condamné à mort, le 18 novembre 1792. Ses biens sont confisqués au profit de ceux qui ont souffert des troubles.

Chamarre et Bellotron, complices du meurtre de Beaubeau, à Moncoutant, et du pillage de sa maison, sont condamnés à mort, ainsi que le chirurgien René Fournée, de Voultegond, accusé des mêmes faits, mais jugé séparément.

Louis Hayer, ci-devant prêtre, a pris part aux émeutes contre-révolutionnaires, dans le département des Deux-Sèvres et les départements voisins. Il a été pris sous le travestissement d'une femme chez laquelle il restait caché depuis sept mois. Il est condamné à mort.

Les gendarmes Manière, Grannat, Montgalvi, Boutonnier, sont condamnés à six ans de fer, pour avoir volé quinze mille livres appartenant au payeur de l'armée républicaine pendant la déroute de Fontenay.

Morineau, Chollet, Gauvain, Delétang, sont condamnés à mort.

Pidoux, seigneur de Rochefaton et Chevallereau sont condamnés à la détention perpétuelle pour avoir conféré avec les rebelles.

Lafargue, de Faye-L'Abbesse, est condamné à mort pour avoir commandé la cavalerie des rebelles devant Parthenay ; il s'était présenté devant cette ville, le 14 juin, après avoir envoyé l'adresse suivante à ses habitants : "A trois quarts de lieue de Parthenay, en plains champs, le 14 juin 1793, l'an premier du règne de Louis XVII ; MM. frères et amis, habitants et catholiques de la ville de Parthenay, nous vous prévenons que nous sommes les soldats des armées catholiques royales, en assez grand nombre pour reconquérir votre ville, et que, si vous voulez faire la moindre résistance, elle sera réduite en cendres avant que la journée finisse ..."

Fradin, maire d'Amaillou, et Merceron, maire de Boismé, ses complices, sont condamnés à mort.

A mort encore : Bernard, Vincent, Gauffeteau, Tallerge, Furzier, Vason, Allard, Vergniaud, Bigot, René, Croizet, Jollivet, Godeau, Caillaud, Gingro, Bonneau, Millaguet, Jamard, Billaud, Tranchet, Goffreteau, Bourreau, Gâtard, Dujat, Guignard, Deguil, Maupilier, Berton, Charbonnier, Baranger, Fauchereau, Guignard, Grimaud, Colin qui a dit, après avoir tué trois patriotes : "Mon fusil paiera pour moi, s'il le faut", Sanson, Billy, Gris, Renaudeau, Potiron, Robin, Penel, Maulevrier, Barraud, Girard, Croizé, Verger, Lafargue, Cendre, Jean et Pierre Coudreau, Clopeau, Jean Joly, Belliard, Imbert, Germont, Marie Guignard, Marie Belly, Marie Lainé, Marie Guérin, Françoise Bruneau, Louise Deline, Véronique Rouhier. Ces femmes avaient provoqué des rassemblements et des enrôlements à l'Eglise, empêché de porter des vivres à la foire d'Amaillou, de peur que les troupes républicaines en profitâssent ; fouillé des enfants soupçonnés de porter des vivres à Tonnet, Jeay, conseillers municipaux cachés dans les bois ; volé du grain aux cris de : "Vive le Roi !"

Roy, Fauchereau, espions et pillards ; Ponsin, du Breuil-Barret, qui, en qualité de membre du comité des rebelles, a marché sur Coulonges ; emmené en croupe, comme prisonnière, la citoyenne Guichet ; marché sur Fontenay-le-Peuple ; menacé la femme Brossard, en lui disant : "Vous marcherez la première en prison, nous voulons emmener une charretée de femmes" ; a contrefait des signatures pour pouvoir s'incorporer dans les hussards ...

Drouet, qui a renversé des arbres de la liberté, enrôlé des rebelles, pris l'engagement d'armer cinquante hommes. Noyrault qui a tué d'un coup de fusil le citoyen Talbot qui voulait l'empêcher de hisser un drapeau blanc. Marillet qui a émigré, combattu, conspiré. Branchard, Sénéchaud, Boutet, qui se sont battus, ont incendié, pillé, empêché les opérations du recrutement.

Tous condamnés à mort. Cent quatre-vingt-deux détenus étaient morts en prison. Le prêtre Cornuault, menacé de la déportation, avait déclarer renoncer à la prêtrise et vouloir se marier.

Voici maintenant quelques pièces officielles que nous reproduisons sans commentaires :

ETAT DES DETENUS

Arrêtés comme suspects de crimes contre-révolutionnaires et qui sont dans la maison d'arrêt, à la Conciergerie :

"N'écoutant que notre zèle pour la chose publique, nous avons fait arrêter, dès le 25 mars dernier, plus de trois cents individus que nous suspectons de favoriser les projets contre-révolutionnaires. Fidélité inviolable à la République, une et indivisible. Attachement sans bornes à la Convention nationale, à ces généreux Montagnards dont la mâle énergie les a délivrés des fédéralistes, des traîtres de la Vendée et des despotes coalisés. Liberté, égalité ou la mort.

Signé : Poupard, Sauzeau, Fribault, Jard, Albert, Lavergne, Proa, Averti, Monnet-Lorbeau, Guilbaud, Morand et Guérin."

Suit l'état :

Tapin, Papin, Robert, Pichuit, Meunier, Goussé, Roulé, Mignon, Boyer, Jourdain, Grillier, Bonnet, Barba, Dallet, Jean et Joseph Girard, Bouteiller, Vergniaud, Genté, Barberet, Meslien.

ETAT DES DETENUS

Arrêtés comme suspects de crimes contre-révolutionnaires ou pour cause d'incivisme et qui sont dans la maison de Brépond l'aîné :

Jacques Brémond, Marie Brémond sa fille, Marie-Radegonde Jourdain Villiers, Magdelaine Lignères, Pierre-Louis Breillaq, ex-prêtre de la commune de Gelais ; Madelaine Kelin, femme Chevallier et ses enfants ; Jeanne Brioton, Marie Migeon, Louise Bisson.

... Dans la maison des ci-devant Ursulines :

Gennet Pauvaire, Poignant de la Salinière et Poignant du Fonteniou, Jeanne Poignant sa femme ; Marie-Madeleine Texier, femme de Gruget ; Jeanne Fontenet, femme de Tallon ; Marie Caillaud, François Charrier, Pierre Belleville, André Aymond, Marie Aymond, Marie Tourraine, Marie-Anne Clochard, René-François Clochard ; Marie Gaspard, femme de René Pineau ; Marie-Louise Sersier, Françoise Motard ; Marie Duverger, veuve Barreau ; Jeanne Dutand, Françoise Noyrault, Jeanne Gourgeault, Marie Taurue, Françoise Girard, Jean Pinaud, Marie Poudegault ; Anne Coudray, femme Hannet, et Marie Hannet sa fille ; Françoise Birochaud.

... Dans la maison du Péré :

Thérèse-Charlotte Grimouard, Henriette-Julie Dubois ; Gruget, femme de Hanne Saumorière ; Julie de Hanne, sa fille ; Françoise Robin.

... Dans la maison de Brémond Luceraye :

Angélique Lignières, femme de Château-Bardon, émigré ; Thérèse Lignières, chanoinesse ; Marie Culand, femme de Marsault-Parsay ; Charlotte Conti, femme de Villiers-Jourdain, émigré ; Vitault, agent de Lamoignon, Malesherbes.

... Dans la maison de Dauzy-du-Fief :

Brack, femme de Brochard La Roche ; Julie La Roche, Brochard dite Richebonne.

... Dans la maison d'Augustin Bernard le jeune :

Armandeau, ex-curé ; Marguerite Grenon, veuve Merlet ; Marie Reverdi, Marie-Magdelaine Brottier, Magdelaine Moreau, Catherine Monory.

... Dans la maison Du Chilleau :

Henri Lavernède, Rosalie et Henriette ses filles ; Jeanne Piet, femme Lauzon, Radegonde Lauzon, Angélique-Séraphine, ses filles ; Jacques Charlot, Coutocheau Saint-Hilaire, Marie du Chilleau, Rose Grellier, veuve Assailly.

... Détenus à Brouage (?) :

Céleste Villedon, Gabriel Villedon, Guichard Puychenin, Antoine Monnier, dit d'Availles ; Ligniers, femme de Clairambault, émigré ; Jacobine Janvre de la Bouchetière, Marquelaine, ex-noble femme, séparée depuis longtemps du nommé Pin, son mari ; Daitz, veuve Rollin Boisseuil ; Madelaine Chebrou, Avice Mougon "qui compte venir sous peu dans la commune de Niort en faisant baigner ses chevaux dans le sang des patriotes ..." ; Renée Mauger, femme Geoffroy ; Céleste Janvre, Gabrielle Jourdain, Doriou, Brack, Cugnac, femme Mounier ; Magdelaine et Thérèze Chantoiseau ; Julie Boutet ; soeurs Dufay, femmes d'émigrés ; femme Bouchet-Martigny, femme de Viault du Breillacq et L. Viault sa fille ; Louis Janvre La Bouchetière, Luce Cuvillier, veuve Clervault ; Pierre Mauflastre, Félicité et Françoise Béchillon, femmes de Louis et de Michel Boscal ; Dambreuil, soeur et femme de ... ; Chebrou Lespinatz.

Cent quatre-vingt-dix-sept personnes furent, en outre, arrêtées dans différentes communes, mais il n'existe à leur sujet aucune pièce au tribunal criminel. Nous citons leurs noms en écrivant, entre parenthèses, à la suite de chaque nom de personne, le nom de la localité où habitait la personne, mais en conservant l'appellation du temps :

Charles Dubois Saint-Mandé, Angélique Dubois Saint-Mandé sa fille (Angély-Boutonne) ; Modeste Blactot (Bressuire), François-Alexis Pinchard (id.), Marie-Anne Lahaye (Nantes), Marie Audert (Poix), Marie Briant (Scillé), Louise Renne (Gemmes), Jeanne Bisson (La Fougereuse), Marguerite Ayrault (Chiché), Marie Pitault (id.), Marie Roy (id.), Magdelaine Jounauld (id.), Françoise Baudin (Geay), Marie Bontemps (Noirterre), Pélagie Foucault (id.), Jeanne Bontemps (id.), Marie Merceron (id.), Marie Poudret (Niort), Marie Collon (Vernoux), Marie Gibault (Ruffec), François Berthonneau (Amaillou), André Barret (Boismé), Charles Pelletier (id.), Pierre Brochon (id.), François Thoumasseau (id.), Julie Bonneau (id.), Marie Baudin (id.), André Baudin (id.), Charles Baudin (id.), Pierre Baudin (id.), Jean Madier (Chapelle-Laurent), Jean Violleau (Saint-Sauveur), Jacques Talbot (id.), Louis Garraud (Chanteloup), Louis Geffard (Noirterre), Pierre Gavais (Champ-Broutet), Marie Cornuault (Noirterre), Jeanne Naud (id.) Louis Charbonnier (Chanteloup), Magdelaine Nivet (id.), Marie Charbonnier (id.) François Charbonnier (id.), Jacques Bourraud (id.), Jacques Bironneau (id.), Jean Bouraud (id.), René Noirault (Boismé), Joseph Bouraud (Chanteloup), Pierre Vincent (id.), Joseph Billaud (id.), Louis Tapon (id.), René Tapon (id.), Louis Morin (id.), Louis Gastard (id.), Jean Nivaud (id.), André Brossard (id.), Marie Sallard (id.), Jacques Morteaud (id.), Joseph Gatard (id.), Hyacinthe Morin (id.), Marie Baudin (id.), Catherine Girault (id.), Hilaire Piet (Boismé), Jean Ayrault (Vernoux-en-Gâtine), Anne Calou (Saumur), Dupetit-Lassalle (Niort), Elisabeth Bernardeau (id.), Rose Bagen (id.), Marie Bauget (Amaillou), Renée Girard (Etienne), Marie Gemin (id.), Jeanne Tander (Moncoutant), René Naille (Paul), Marie Briant (Courlay), Jeanne Chouchard (La Ronde), Rose Cornuelle (id.), Marie Richard (La Chapelle-Seguin), Marie Charbonnier (Germain), Jeanne Delouche (Cerizay), Louise Cornuault (Pierre-du-Chemin), Pélagie Martin (Clessé), Fécilité Martin (id.), Jeanne Mottet (Moncoutant), Françoise Grivet (Largeasse), Serine Berthelot (id.), Marguerite Michonneau (La Ronde), Jeanne Guérin (Clessé), Marie Gauthier (Breuil-Bernard), Catherine Papin (Paul), Marie Girault (id.), Jacques-François Garnier (Bressuire), Jeanne Françoise Garnier (id.), Marie Collon (id.), Marie Mocquet (id.), Marie-Anne Baudouin (id.), René Amillien (id.), Elisabeth Desprès (Parthenay), Toussaint Poulin (Bressuire), Auguste Poulin (id.), Michelle Duchâtel (id.), Marie Challoux ex-religieuse (id.), Jeanne Rgueneau ex-religieuse (id.), Marie Chauvière (Vaudré) ; Marguerite du Boutet, Catherine Guiton (Vernoux) ; Louise Godillon, Marie Godillon (id.) ; Marie Fradin, veuve Chapitrault (Bressuire) ; Jean Arne (Boismé) ; Marie Garraud, femme Arne (id.) ; Dominique, Marie et Anne, leurs enfants, Jacques Martineau (La Chapelle-Thireuil) ; Pierre Grellet (Clazay), Achille Grimouard (Coulonges-sur-l'Autize), M. Jeanne d'Orfeuille (Maixent), Charles-Louis-Marie d'Orfeuille (id.), Pierre-Abraham-Thibault d'Allerit (du Vanneau), Magdelaine Béchillon (Angoulême), Catherine Boussiron (id.), Suzanne Chauveau (Maixent) ; Louis Goisloux, ex-curé (id.) ; Marie Vrigneau (Amaillou), Henriette Biardeau (Chiché), Françoise Robin (Moncoutant) ; Louise Baty (La Châtaigneraye) ; Jean Aude, dit Martin (Auché) ; Daniel Brémond de Lusseraye (Niort), Eléonore Liniers (id.) ; Circé, femme de Beugnon, émigré, dit de Lusignan (Vasles) ; Bonnet, ex-curé de Bouin ; Dupont ex-prêtre (Melle) ; Turge, ex-génovéfain et curé de Saint-Martin-les-Melle ; Prévignaud, ex-curé de Niort ; Marguerite Point (Montournais) ; Marie-Robert (Chef-Foy), Julie Babin (Parthenay), Françoise Poisneauc (Mazières), Le Coq (Niort) ; Marie Lalande, femme Brémond l'aîné (id.) ; Charles-François Chantigny (id.), Alexis Liniers (id.), Henriette Desprès (id.), Jeanne Biaillé Mouzeuil (id.), Jean-Etienne-Alexandre Hugueteau (id.), Françoise-Gabrielle Hugueteau (id.), François-Gabriel Hugueteau (id.), Henriette-Marguerite Pasturault (Chaillé), Joseph Grellet Desprades (Souché), Pierre-Nicolas Colombier (id.), Charles-Jean-François Latillière (Niort), Marie-Marguerite Villedon (id.) ; Marguerite Quillet, femme Marie Traiteur ; Armand-Charles Prévos Gagemond (Martin-lès-Melle) ; Marie Etournaud, femme Prévost-Gagemond (id.) ; Antoine Houtier, ex-curé, Marie-Jean Ayrault, Marie Lusset (Chiché), Marie Lusset (id.), Marie Lusset (id.), Jeanne Boissière (Les Aubiers), Marie Aubiers (id.), François Pérochon (Chiché), Pierre Templier (id.), Louis Massougne (Chizé), Marie Simonneau (Argenton-les-Eglises), Baptiste Luseaud (Thouars) ; Lahaye, veuve Villiers (Niort), Marie Graslepoix (Châteaunay) ; Catherine-Ursule-Antoinette-Mélanie-Avice Mougon ; Marie Jeanneau, femme de Jacques Charlot (Fontenay) ; Sophie Coutocheau Saint-Hilaire (Fontenay), Angélique Coutocheau (id.), Luce Coutocheau (id.) ; Julie Rondin veuve Chassebouf, François-Charles-Amateur-Avice Mougon (Niort) ; Marie-Céleste Compin Latour, femme Proust (?) ; Henriette Jouanneau, femme d'Augustin Bernard (Niort) ; Ursule Bernard (id.), Alexandre Bernard (id.) ; Pastour, femme L'Espinatz (id.) ; Laffite, ex-noble et ex-religieuse (id.) ; Pict de Xaintraye (id.), Ros Welin (Les Essarts), Marguerite Barthélémy (Saint-Vincent) ; Philippe-Auguste Airiet Huin ; Briand, ex-noble, femme d'Auzi (id.) ; d'Auzi l'aînée sa fille (id.), Elisabeth Dauzi (id.) ; Michelle Rolland, veuve d'Auzi (Celles) ; Vallon-Brache (Pompain).

Des pièces furent, en outre, déposées au greffe, contre les personnes arrêtées comme suspectes de crimes contre-révolutionnaires, dont les noms suivent :

Dauzy du Fief et son domestiques, Richebonne, Brochard fille, filles Lescours, Bertrand Monfauges, Alexis Jourde et Mounier, Louis Gaultier et Julien Mellie, Louis Renaud, Pierre Barbat, Pierre Guionnet, Pierre Dutemple, François Bodin, Louis Richard, Jean Billy, René Richard, Joseph Chapelle, Mathieu Lange, Jean Denoux, Augustin Prair, Pierre Bodin, Jean Cailleau, Louis Lamiot, François Prunier, Louis Bernardeau, Jean Turpeau, René Mifaudry, François Belet, Paul Veniau, Marie-Anne-Thérèse Pont-Jarno, famille De Liniers, famille Brémond, famille Dufay et femme Phelippault, la maison de Saint-Hilaire, maisons Dupéré, Lauzon et Rimbault, Villedon de Sanzais ; la Villedon et veuve Jarry, et maison Boisseuil, famille Brusson et fille Duchilleau, veuve Mougon de Surimeau, veuve Assailly ; Martigny, femme l'Epinière ; Pierre Tardé, Louis Mallet, Guérin, Chantreau, femme Caillet et Pineau jeune, Antoine Billeau, Cornuault père et ses deux enfants, Jean Enard, Jean Renou, Pierre Jourdain, Jean Blain, Pierre Pineault, Pierre-Louis Agoutin, Jean Talbot, Jean Servant, Jean Godillon, Jean Reverdy, Louis Gabiou, Vergné, Pineau, Rochard, Peltreau, Peau, Engibeau, Roy, Rochard, fille Cisson, Jean Sireau, François Guérin, François Therbois de mervant, Jean Savariau, Jean Mignonneau, Jean Chauvet, Jean Marquet, Jean Thibault Desroches, Joseph Laplante, Louis Baudu, Pierre Largeau, Joseph Beneteau, René Guérineau, Cantin Vindeau, Etienne Vennat, Luce Cruvilier de Clerveau, Pierre Mauflâtre, André-François Mouricault, Lalande, Ledou, François Guillon ; René Marillaud, femme de Parcey mère et bru, Clairambault et Château-Bardon, Jourdain de Villiers, fille Jourdain, fille Grimouard du Pairé, Achille Grimouard du Pairé, Emmanuel Grimouard du Pairé, Jean Branchau, Joseph Huguet dit Duluc, Pierre Loiseau de Chambord, François Giraud.

Il y a au dossier un grand nombre de pièces, quarante cinq, par exemple, contre un seul accusé ; quelques objets joints aux dossiers sont absolument insignifiants : entre autres une tabatière en fer blanc, mais c'est l'exception.

Extraits de : Histoire des Deux-Sèvres

ANTONIN LEVRIER

CLOUZOT Libraire-Editeur

1885

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