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La Maraîchine Normande
27 novembre 2012

LOUIS DU VERGIER, MARQUIS DE LA ROCHEJAQUELEIN

 

SAINT-HILAIRE-DE-RIEZ ... Au bout de ce chemin ... Un monument.

 P1180192

 

LOUIS DU VERGIER, MARQUIS DE LA ROCHEJAQUELEIN

Château de La Durbelière (Deux-Sèvres), 29 Novembre 1777 - Les Mathes 4 Juin 1815 

Il est le frère cadet du généralissime Henri de la Rochejaquelein (1772-1794). En 1791, il suit ses parents en émigration et s'engage à quatorze ans, dans un régiment autrichien.

Après la brève campagne de 1792, il rejoint ses parents en Angleterre et part avec eux pour Saint-Domingue où son père possède une plantation. Mais Saint-Domingue est en insurrection. Engagé dans un régiment anglais de la Jamaïque, il participe au débarquement des Anglais à Saint-Domingue et y combat à leurs côtés pendant cinq ans.

Rentré en Angleterre en 1798, il démissionne de l'armée et pense rejoindre les Chouans ou les Vendéens. Mais avec la pacification, il rentre en France à l'armistice de 1801.

Le 1er mars 1802, il épouse la veuve de son cousin Lescure, Victoire de Donnissan, qui a déjà commencé à écrire les fameux Mémoires. Partageant son temps entre Citran, près de Bordeaux, et Clisson, près de Bressuire, propriétés de sa femme, il refuse le ralliement à l'Empire et s'engage dans une organisation royaliste secrète ; au 12 mars 1815, il jouera un rôle décisif dans la proclamation du roi Louis XVIII à Bordeaux.

Traité par la Restauration avec une faveur particulière, il nommé maréchal de camp et capitaine commandant des grenadiers de la Maison du ROI, il suit Louis XVIII à Gand au retour de Napoléon en mars 1815, passe en Angleterre, emportant le vieux drapeau des Vendéens de 1793, et s'embarque pour les côtes de Vendée avec de nombreux officiers et des armes anglaises. Se considérant investi par le Roi du commandement suprême de la révolte qui vient d'éclater, il n'est pas suivi par les autres chefs, vétérans de la première guerre, lorsqu'il veut retourner vers le Marais pour un second débarquement d'armes, isolé face à l'armée des Impériaux, il est tué au combat des Mathes le 4 juin 1815.

Son corps, inhumé d'abord sur place, puis dans le cimetière du Perrier, fut ramené solennellement par les Vendéens en armes à Saint-Aubin-de-Baubigné le 13 février 1816.

Saint-Aubin-de-Baubigné

C'est pendant la période dite des Cent-jours, qui voit le retour de Napoléon le 1er mars 1815 et sa défaite finale à Waterloo le 18 juin 1815, qu'a lieu le combat des Mathes commémoré par ce monument.

Les Mathes

Cette nouvelle insurrection de la Vendée, purement politique cette fois-ci, prend coprs dans tout l'ouest, à l'appel des anciens chefs, le 15 mai 1815, lorsqu'on apprend la présence de Louis de la Rochejaquelein avec une cargaison d'armes anglaises au large des côtes de Vendée.

Dès le 22 mai, par décret impérial, une "Armée de la Loire dite de la Vendée" est constituée sous les ordres du général Lamarque assisté des généraux Travot (le vainqueur de Charette) et Estève.

Mais déjà, le 20 mai, l'armée Vendéenne qui revenait de la côte avec les armes débarquées, avait été surprise et dispersée par Travot à Aizenay.

A la suite de désaccords stratégiques et susceptibilités de commandement, Louis de la Rochejaquelein qui retournait vers Saint-Jean-de-Monts pour un deuxième débarquement d'armes, se trouva seul dans le Marais face à la brigade d'Estève, avec un grand nombre d'hommes insuffisant. Le combat s'engagea aux Mathes, et Louis de la Rochejaquelein, debout sur un talus, l'épée à la main, pour rallier ses troupes qui se débandaient, fut atteint d'une balle et tué sur le coup. C'était le 4 juin 1815. 

Après le combat de Rocheservière le 20 juin, nouvelle défaite, où fut blessé mortellement le général Suzannet, Lamarque tint les Vendéens à sa merci. Malgré le combat des Echaubrognes, où ils montrèrent de quoi ils étaient encore capables, ils acceptèrent majoritairement la paix de Cholet imposée par le vainqueur. Entre-temps, on avait appris la nouvelle de Waterloo, et la restauration du roi paraissait assurée désormais.

Une partie des officiers de Suzannet et de Sapinaud avaient rejeté le traité, et Auguste de la Rochejaquelein, le signant par solidarité seulement, y avait fait inscrire un article spécial qui l'autorisait à quitter la France. 

 

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