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La Maraîchine Normande
14 juin 2012

Le chouan LE PAIGE-DORSENNE, dit DE BAR

JEAN-FRANÇOIS-EDME LE PEIGE-DORSENNE


Surnoms : Vicomte d'Orsennes ou Dorsène, Louis, Renaud, Monte-au-ciel, Le prussien.

(Portrait réalisé d'après signalements par la police de Paris, vers 1900-1804)

Signalement : Agé d'environ 30 ans, taille de 5 pieds, 4 ou 5 pouces (1,74 m),

cheveux blancs cendrés, front découvert, yeux bleus, belle figure.

Jean-François Edme Le Paige-Dorsenne, dit Debar ou De Bar, était le fils aîné d'un notaire procureur de Concarneau qui, après des revers de fortune, était entré dans la gendarmerie. Le futur chouan fit ses études au séminaire de Plouguernével, puis au collège St Yves de Quimper, Après avoir fait son droit à Rennes, il se fit recevoir avocat au Parlement de Bretagne, Ses succès au barreau ne furent pas brillants. Pour augmenter ses ressources, il essaya le commerce des sardines, mais là aussi eut des déboires.

En l'an III, il commandait une division en Cornouaille qui s'étendait sur les districts de Rostrenen, Carhaix et Le Faouët, A la date du 17 août 1799, il se trouvait à la tête de la troisième légion, dite de Gourin après avoir été nommé colonel d'infanterie par Monsieur, frère du Roi, à prendre rang le 10 décembre 1798. En 1801,  il reçoit dans la nouvelle organisation de Georges l'adjuvance générale d'un vaste territoire couvrant une partie du Finistère et le Morbihan (du Blavet aux sources de l'Odet et de Concarneau à Mûr) ainsi que plusieurs cantons des arrondissements de Loudéac et de Guingamp.  

Après l'exécution de Georges, il se retira à Londres. Conspirateur infatiguable, le "général DEBAR" cherchait par tous les moyens à obtenir le concours du gouvernement britannique pour rallumer la chouannerie en Bretagne. Devant l'insuccès de ses démarches et l'inutilité de ses mémoires, il prit le parti de revenir en France en 1812 avec deux de ses lieutenants. Loin de l'aider, le gouvernement anglais le fit arrêter à Jersey et ramener à Plymouth, le 12 octobre. Échappant à la surveillance dont il était l'objet, il parvint à s'enfuir, et le 7 novembre, il débarquait à l'île d'Houédic, sur la côte du Morbihan, et, quelques jours après, passait à l'île de Houat. Il y fut tué, le 23, par des marins du lougre l'Alerte, envoyés du continent pour le saisir.

On possède de lui plus de trois ou quatre signalements, tous légèrement différents suivant les témoignages, voici le dernier :

   -Son signalement est ainsi donné: taille de cinq pieds deux pouces (1,66 m), râblé et un peu voûté, cheveux, sourcils et barbe noirs, cheveux coupés à la Titus, favoris noirs et abondants, front haut, nez  mince et ordinaire, yeux bruns et vifs, bouche moyenne, lèvres ni gros, ni menues, dents blanches, menton rond, visage plein et coloré.

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