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La Maraîchine Normande
10 avril 2012

Bertrand Poirier de Beauvais

Bertrand Poirier de Beauvais

 

Bertrand Poirier de Beauvais, né à Richelieu en 1750, mort à Chinon en 1826, est un militaire français et un officier vendéen.

 

Conseiller du roi en son grand conseil en 1777, il émigre en août 1791. Il est cependant renvoyé en France sur ordre des Princes afin de préparer une action politique qui cependant échoue. Accusé avec son père de correspondre avec Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, il est arrêté. Bertrand est finalement relâché en revanche son père est guillotiné.

Il se retire à Chinon où il apprend la victoire des Vendéens à la bataille de Saumur. Il rejoint alors l'Armée catholique et royale, il reste à Saumur même après le départ de l'armée et mène une reconnaissance jusqu'à Chinon.

Il devient ensuite officier dans l'artillerie de l'Armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou, sous les ordres de Marigny. Il prend part à presque toutes les batailles de l'armée et participe à la Virée de Galerne.

En décembre, à Ancenis suite à la traversée du fleuve par le général en chef La Rochejaquelein, il est chargé par les Vendéens restés sur l'autre rive et sans nouvelle de reprendre contact avec lui. Poirier de Beauvais réussit à traverser le fleuve, mais en tombe malade.

 

Il finit par se rétablir et rejoint l'armée de Stofflet, qui a succédé à La Rochejaquelein, tué au combat. Poirier de Beauvais affronte les colonnes infernales puis en 1795, il prend part aux négociations de La Jaunaye mais refuse, tout comme Stofflet, de signer le traité et de reconnaître la République. Il est ensuite envoyé en Bretagne afin de représenter Stofflet lors de négociations de la Mabilais le 31 mars 1795 entre les Républicains et les Chouans. Il refuse également de signer ce traité. Finalement, le 2 mai, Stofflet, sans moyens, se résout à signer. Poirier de Beauvais l'imite mais aussitôt après, gagne l'Angleterre.

 

Il est à Londres lorsque lui arrive sous la main un exemplaire des mémoires du général républicain Louis Marie Turreau. Scandalisé par les affirmations qu'il y lit, il rédige, de septembre 1796 à avril 1797, ses propres mémoires sur la guerre.

En 1800, il est autorisé par Bonaparte à rentrer en France. Il se retire dans sa propriété à Chinon où il vit paisiblement jusqu'à sa mort en 1826.

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