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La Maraîchine Normande
6 juillet 2024

SEMUR-EN-AUXOIS (21) RENNES (35) - JACQUES FOCARD, AIDE-DE-CAMP DU COMTE DE PUISAYE (1768 - 1794))

 

 


Fils de Jean Focard, maître boulanger, et de Gabrielle Simonot est né à Semur-en-Auxois, le 20 avril 1768.


 

 

Lorsque le comte de Puysaye passa de Normandie en Bretagne, à la fin de juillet 1793, il était accompagné d'un colonel nommé Leroy et d'un médecin, Jacques Focard, qui lui servait à la fois de docteur et d'aide-de-camp.


Puisaye mena, pendant plusieurs mois, une vie cachée et errante, tâchant d'organiser le pays, et se réfugiant souvent dans un souterrain de la forêt du Pertre.

 

 

Un traître livra le secret de cette retraite, et, le 28 décembre 1793, à la pointe du jour, un bataillon entier, le 6e de la Manche, et des gardes nationaux parurent en vue du souterrain.

 

Puysaye s'y trouvait avec Le Melorel de la Haichois, les deux frères La Massue, Leroy et Focard. La Haichois et les deux La Massue s'élancent les premiers. Puysaye, Leroy et Focard sortent à leur tour. - En avant ! s'écrie Focard avec force. Les Républicains répondent par une décharge qui atteint mortellement le jeune La Massue et La Haichois, et renverse Focard ; puis, craignant d'être cernés dans les bois, ils se dispersent. Puisaye put sauver son aide-de-camp et se sauver lui-même ; mais, au bout de quelques mois, Focard fut moins heureux ; il tomba entre les mains des républicains et fut conduit à Rennes. C'était l'habitude : - "Les chefs, écrivait Rossignol au ministre, seront traduits à Rennes, le reste sera raccourci sur les lieux." 


En ce mois de juillet, M. Jacques Focard, aide-de-camp de M. le comte Joseph de Puisaye, fut guillotiné à Rennes. Il refusa de reconnaître le tribunal du jury qui le jugea et de lui répondre. Son dernier cri fut celui de : "Vive la Religion ! Vive le Roi !"


Revue de Bretagne et de Vendée - sixième année - deuxième série - Tome II - Année 1862.

 


JACQUES FOCARD, Chirurgien, âgé de 25 ans, fut exécuté à Rennes sur la place de l'Égalité, le 13 prairial an II (1er juin 1793).

 

Ce jour-là, il ne fut pas le seul à monter les degrés de l'échafaud, ses compagnons d'infortune étaient :  - Pierre Dubois, laboureur, âgé de 35 ans, natif d'Orgères, district de bain, département d'Ille-et-Vilaine ; - Jean Jouaud, laboureur, natif de Bourg-Barré, district de Bain, âgé de 33 ans ; - Joseph Bougerie, ex prêtre, [vicaire d'Orgères], âgé de 28 ans.

 

 

Archives Municipales de Rennes - Registres d'état-civil

Histoire des guerres de l'Ouest ... 1792 - 1815 par Théodore César Muret - 1848

AD21 - Registres paroissiaux de Semur-en-Auxois

 

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